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Petit bouquin de 122 pages, le dernier mouvement de Robert Seethaler brosse le portrait tout en intériorité de Gustav Mahler né en 1860, plus célèbre en son temps comme chef d'orchestre mais dont le nom reste attaché aujourd'hui à une oeuvre de composition dont la dimension orchestrale et l'originalité musicale jettent un pont entre la fin du 19e et le début du 20e siècle.
Il m'a permis de faire connaissance plus amplement et surtout plus intimement avec Gustav Mahler, cet homme certes petit par la taille et au tempérament maladif, mais au talent ô combien grandissime !
L'écrivain autrichien imagine la dernière traversée de l'artiste, gravement malade, sur le paquebot Amerika qui le ramène en Europe après une ultime saison à New York. Il mourra peu de temps après, il avait 50 ans.
Emmitouflé dans une chaude couverture de laine et adossé à un container sur le pont supérieur du paquebot, échangeant quelques rares mots avec un jeune garçon de cabine affecté à son service, Gustav Mahler en proie à la fièvre et à la solitude se tourne vers son passé, des souvenirs surgissent, son appartement à Vienne, son mariage avec Alma, pour lui, la plus belle femme de Vienne. Il revoit également leur maison d'été à Toblach dans le Sud Tyrol, où avait été bâtie sa cabane de composition. Lui reviennent les images de ses voyages en Amérique, des souvenirs de soirs de représentation...
Parmi ces souvenirs, il en est un qui ne cesse de le hanter, la mort de sa fille aînée Maria à l'âge de 5 ans, emportée par la diphtérie. Il décrit également son désespoir lorsque récemment il découvre que sa femme Alma entretient une relation avec un architecte.
Deux rencontres, celle avec Auguste Rodin et celle avec Sigmund Freud permettent de tisser un lien avec l'époque.
Celle avec l'un des plus importants sculpteurs français de la seconde moitié du 19ᵉ siècle donne lieu à une scène de pose qui m'a littéralement sidérée tant l'un, Rodin, fait preuve d'une humeur renfrognée, morose et bourrue et l'autre, Mahler, d'une impatience inqualifiable ! La sculpture du buste n'aurait sans doute pas vu le jour sans la diplomatie dont ont fait preuve ce jour-là, Claire de Choiseul, dernière grande passion d'Auguste Rodin et Anna, l'épouse de Malher.
En imaginant ce dernier voyage de Gustav Mahler, accompagné par cette émergence de souvenirs plus ou moins douloureux portés par une musique omniprésente, Robert Seethaler ne nous livre pas une autobiographie exhaustive de cet homme illustre mais nous offre plutôt une sorte de survol musical nostalgique de quelques moments particuliers qui ont rythmé et marqué la vie de Mahler.
Récit court et simple mais intense et poétique, le dernier mouvement est également une poignante méditation sur la puissance de la création.

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1911. Gustav Mahler se repose, fragile silhouette de vieillard emmitouflée dans ses couvertures, sur le pont du transatlantique qui le ramène en Europe après une ultime saison à New York. Il n'a que cinquante ans, mais, malade et perclus de douleur, celui que tous considèrent comme un compositeur de génie et le plus grand chef d'orchestre de son temps, voit ses jours désormais comptés. Pendant que son épouse et sa fille, comme déjà lointaines, vaquent à leurs occupations quelque part à l'intérieur du navire, il laisse son esprit divaguer au gré de ses réminiscences, à peine rattaché au présent par la discrète mais vigilante présence du jeune garçon mis à son service par la compagnie maritime.


A quoi se résume une vie ? A tant de choses, et à la fois si peu, tant Robert Seethaler est parvenu à l'exprimer tout entière en quelques images significatives. Sans quasiment parler de cette musique dont il fait dire à Mahler que les mots sont impuissants à la décrire sauf quand elle est mauvaise, évoquant avec une sobriété confondante de naturel et de puissance suggestive les quelques traits qui suffisent à laisser sentir la personnalité et la vie qui se sont tant entremêlées à l'oeuvre, l'écrivain transcende les faits historiques pour nous faire pénétrer l'âme, si passionnée et si exigeante, du compositeur visionnaire qui bouscula son époque et s'imposa comme un prodige de l'orchestration.


Drôle parfois, comme lorsque se rencontrent un Mahler exaspéré et un Rodin mal embouché, la narration se fait le plus souvent poignante, alors que l'esprit de celui que la maladie a prématurément vieilli garde toute sa vigueur et sa lucidité. du bonheur simple des étés à la montagne au travail acharné et méticuleux du maître qui réforma l'Opéra de Vienne, de son amour torturé pour son épouse Alma, tombée dans les bras d'un amant plus jeune et plus disponible, à l'incommensurable chagrin de la perte de sa fille aînée, emportée par la diphtérie à l'âge de cinq ans, c'est toute une vie qui dans ce corps usé palpite encore, et qui, quand elle s'éteindra tout à fait, cédera la place à l'imposante éternité d'un chef-d'oeuvre qui nous dépasse. Alors, peut-être ou peut-être pas, pour nous comme, au lecteur d'en décider, pour le jeune et modeste employé placé par le hasard à la croisée d'un autre monde, continuera à vivre « l'indescriptible » musique de « Monsieur le directeur » Gustav Mahler.


Si la musique se vit et ne se décrit, il en est de même pour cet émouvant roman qui sait si bien, en un minimum de mots et avec une impressionnante puissance suggestive, nous ouvrir l'âme d'un homme qui repoussa jusqu'à l'épuisement les limites de son art. Coup de coeur.

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Robert Seethaler nous propose dans ce court livre de partager les derniers moments de Gustav Mahler, chef d'orchestre très célèbre de son temps, mais qui est resté dans l'histoire de la musique avant tout comme un immense compositeur, faisant en quelque sorte le lien entre le XIXe et XXe siècle. Sa musique a mis un certain temps à s'imposer, et de son vivant c'est en tant que chef d'orchestre qu'il était reconnu. Bien évidemment, les derniers moments sont favorables aux évocations, aux souvenirs, et nous partageons avec Mahler un certain nombre de moments ou sentiments clés. La mort de sa fille Maria, ses relations compliquées avec sa femme, Alma, la création de la 8e symphonie etc.

Robert Seethaler a une très belle plume, qui permet de suivre ce portrait du musicien avec un réel plaisir. Il entremêle habilement des moments différents de son existence, ce qui permet de varier les atmosphères et sentiments, et de résumer en peu de pages l'essentiel d'une vie. En nous laissant entrapercevoir le contexte de l'époque, et en particulier l'antisémitisme de la société viennoise du début du siècle dernier. Un contrepoint, apporté par la présence d'un jeune garçon commis au service de Mahler pendant la dernière traversée qu'il a effectuée entre les États-Unis et l'Europe permet de relativiser les événements.

C'est de la belle ouvrage, et un vrai plaisir de lecture. Cela n'est sans doute pas une révélation pour ceux qui connaissent un peu Mahler et sa vie, c'est classique dans l'écriture et dans la manière de mener le récit. Plus un joli moment agréable qu'une grande découverte ou un bouleversement, mais c'est recommandable.
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Traduit de l'allemand par Elisabeth Landes

Assis sur le pont supérieur de l'Amerika, veillé par "un jeune garçon de cabine", Gustav Mahler rêve de voir des poissons volants.
Le Mahler intime se dévoile au cours des pages. Ses pensées vagabondent, en proie alternativement au bonheur ou aux tourments.
La difficulté de composer, son amour pour Alma, sa douleur lors de la perte de sa fille aînée Maria, le triomphe de sa Huitième Symphonie, son travail de directeur à l'Opéra impérial de Vienne, sa carrière de chef d'orchestre, "bourreau du pupitre", sa rencontre avec Freud, ses douleurs récurrentes, la mort, la vie.
Un très court roman, très dense, comme le fut la vie de Mahler.
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Un livre court , pour une fois trop court
Robert Seethaler raconte la dernière traversée transatlantique de Gustav Mahler. L'homme est allongé ,sur le pont supérieur, le plus luxueux,face à la mer , face à sa vie aussi. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à la scène finale de Mort à Venise
L' écriture deSeethaler est très visuelle
Nous sommes tout de suite avec le grand Gustav Mahler
Il se sent malade , proche de la fin. Il est célèbre mais à quoi bon.
Lui reviennent ses souvenirs heureux musicaux ou intimes lors de la rencontre de son épouse ou avec ses enfants, malheureux avec la mort de sa fille, ses déboires conjugaux ou l'impression d'avoir perdu dix ans de sa vie avec un orchestre à Vienne qui ne comprenait rien à la musique ou encore la rencontre avec Rodin qui lui fait perdre son temps
La rencontre avec Freud sera courte mais plus riche
Et, par dessus tout, il y a la musique qui occupe toute sa vie
Compositeur de génie, chef d'orchestre adulé à la tête d'ensemble monumentaux ( la symphonie des Mille) mais aussi capable de tirer le meilleur de chaque instrument, capable dans la même symphonie de passer de passages tonitruants à un adagio tout en finesse et en douceur
Trois étoiles seulement car j' aurais aimé que Robert Seethaler aille plus loin dans ce livre tant sur le plan musical que personnel
Un livre lu dans la journée qui m'a donné envie d' écouter à nouveau Mahler , d'entendre à nouveau certaines interprétations inégalées (Kathleen Ferrier dans le Chant de la Terre)
Pour ceux qui connaissent peu Mahler, c'est le livre idéal pour rentrer dans son univers musical exceptionnel
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À quelle symphonie, huitième, neuvième, dixième, renverrait ce titre ? Difficile à savoir quand on sait que Malher par superstition n'aimait pas numéroter ses oeuvres. Est-ce une métaphore de son retour de N. Y. Mahler se sachant proche de la mort qu'a voulu souligner l'auteur ? Mélomanes et lecteurs à vous d'en décider. Fureur et démesure de la fièvre créatrice, passion du travail toujours remis sur le métier, l'oreille tendue vers la musique entre direction orchestrale et composition ainsi vécut semble-t-il Gustav Mahler jusqu'à la fin de sa vie. le créateur a suscité suffisamment de fascination pour prêter quelques-uns de ses traits à l'écrivain Gustav Aschenbach dans La mort à Venise de Thomas Mann et pour que Visconti emprunte un peu de sa cinquième symphonie pour accompagner l'adaptation du roman qu'il réalisa au cinéma. Dernière "croisière" transatlantique en tout cas d'une célébrité de l'époque qu'on accompagne ici rentrant malade et affaibli en Europe, à cinquante ans, par la voie maritime seule possible en 1911, après trois ans passés à la tête du Metropolitan opéra de N.Y. Retour qui avait suggéré à S. Sweig un portrait hommage au musicien en 1915 ; C'est ce moment biographique particulier qui inspire à Robert Seethaler ce texte court dans lequel il donne la parole à l'artiste pour faire entendre bien d'autres voix ; le musicien semble s'adresser d'abord à lui-même depuis le pont supérieur de l'Amerika, tout juste quelques propos sont-ils échangés avec un jeune homme porteur de thé affecté à son service dont les apparitions discrètes ne font que rendre plus sensible le lien ténu qui relie pour peu de temps encore Malher au reste du monde (Il meurt en mai 1911).

On pourrait regretter l'excès de théâtralisation autour de la personne de Mahler. Seul sur le pont du navire, face à l'immensité de l'océan qu'il prend à témoin. Mais l'auteur rend vite à Gustav son univers musical, vocal et orchestral, au sein de ses horizons affectifs et montagnards de prédilection. Derrière sa carrière accaparante hors norme riche de saisons triomphales et de déconvenues (notamment les dix années passées à réformer sans relâche l'opéra impérial de Vienne pour en faire une institution de premier plan entre 1897 et 1907 laissèrent leurs traces d'aigreur et de ressentiment), le Maître revient mentalement et inexorablement sur ses dernières années de création et vers les paysages bucoliques du Sud-Tyrol face aux Dolomites, ceux des étés heureux et féconds en famille à Toblach (où il composa le "Chant de la terre" et ses dernières oeuvres dans une nouvelle cabane de composition) ; conversant toujours avec ses vieux démons invaincus - au rang desquels les déboires d'un corps récalcitrant soumis depuis l'enfance aux migraines, crises, transes et fièvres diverses (qui lui vaudront sa consultation promenade de quelques heures avec S. Freud !). Mais ces horizons aimés font encore résonner l'écho douloureux de la mort prématurée de l'aînée de ses deux fillettes et esquissent l'ombre de son amour trop intransigeant puis jaloux, où pointent quelques sarcasmes, pour Alma Schindler (1879-1964), également musicienne, dont il connaît la liaison avec "le petit maître d'oeuvre" (W. Gropius). Alma, pourtant avec lui sur le bateau du retour, dont la présence/absence en creux par dialogues remémorés assure finalement à cette introspection fictive les accents authentiques d'un chant d'adieu personnel tragique que R. Seethaler fait composer à Mahler pour sa femme.
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Bref roman qui nous dépeint, en une centaine de pages, les derniers jours du compositeur autrichien August Mahler, le dernier mouvement est avant tout le dernier mouvement des réminiscences du protagoniste, alors que, gravement malade, il passe son temps sur le pont d'un bateau traversant l'Atlantique, le ramenant chez lui, en Europe.

De souvenirs en souvenirs, plus ou moins proches, professionnels et personnels, d'épisodes clés en épisodes clés de la vie d'un homme illustre, malade depuis sa plus tendre enfance, de ses réussites en tant que musicien à ses échecs comme époux, le roman met à nu la fragilité de cet homme, toujours sur le devant de la scène, mais voulant bien souvent en être en dehors, appréciant le calme et la réflexion de la solitude pour composer, au détriment de sa famille.

Malgré la banalité des scènes racontées, l'on entre dans une véritable musicalité dans l'apparition des souvenirs, qui mènent fatalement à l'issue tragique qu'attendait, finalement, Mahler. J'avoue que je ne connais que de nom le compositeur, je ne peux donc pas juger de la véracité de ces derniers moments décrits par Robert Seethaler, mais j'ai été emmenée avec eux, dans leur poésie du quotidien, celui, doux-amer, profond, bien entendu éphémère, d'une Humanité parmi les autres, en dehors de tout génie musical.

Une très belle découverte, d'une fulgurance sublime, bien que terriblement banale, d'un Humain face à ses derniers instants.
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1911, empire d'Autriche. Gustav est chef d'orchestre et compositeur. Né en 1860, il a cinquante ans lorsqu'il embarque sur l'Amerika, le paquebot qui relie l'Europe aux États-Unis. A son arrivée à New York, il est chargé de diriger le célèbre orchestre philharmonique de la ville. Alma, son épouse, et Anna, sa petite fille, l'accompagnent.

"Le dernier mouvement" est un roman biographique s'intéressant à la vie de Gustav Mahler, un célèbre musicien autrichien d'origine juive du 20ème siècle ayant travaillé pour les orchestres de Leipzig, de Budapest, de Hambourg, de Vienne et de New-York.

L'auteur démarre la narration en 1911. A cette date, le compositeur s'est déjà fait un nom dans le milieu musical. Il a travaillé dans les plus grandes villes d'Europe. Cette année est celle où il se rend à New-York. le roman commence ainsi lors de la traversée de l'atlantique jusqu'au continent américain. Au fil de ce voyage, l'auteur raconte la vie de Gustav, les drames et les joies qui la remplissent.

Puis, il parle des rencontres exceptionnelles. Celle avec le sculpteur Rodin est mémorable, celle avec le psychanalyste Freud à l'occasion d'une journée spéciale est étonnante. Gustav Mahler a eu une vie riche. Il a rencontré les plus grands artistes de son époque et a dirigé les plus grands opéras dont celui du Metropolitan.

Avec ce roman, Robert Seethaler nous conduit sur les traces d'un prodige de la musique classique et de ses symphonies. Il évoque les tourments affectant le musicien tout au long de sa vie, le deuil impossible, l'amour porté à son épouse et son rôle de père.

"Le dernier mouvement" rend hommage à cet homme sensible, généreux et brillant.

Une très belle découverte littéraire.
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« Je suis trois fois étranger sur la terre. Comme natif de Bohème en Autriche, comme Autrichien en Allemagne et comme Juif dans le monde entier. » Gustav Mahler.

« le dernier mouvement » ce sont les souvenirs doux-amers de ce grand compositeur aux oeuvres poignantes.
La musique, un art que Gustav Mahler sublimait.
Des confidences au gré des flots océaniques lors d'une ultime traversée de l'Atlantique…

Gustav Mahler, chef d'orchestre et compositeur autrichien, est sur le pont de l'Amerika, le paquebot qui de New-York le ramène en Europe, il laisse alors divaguer ses pensées…
C'est un homme fatigué, usé et souffrant, il sent ses forces le quitter tout doucement.
A cinquante ans, il est devenu l'un des chefs d'orchestre et compositeurs des plus réputés.

Pensées inspiratrices, créatrices de ses compositions musicales.
Bonheur et désespoir mêlés.
Pensées sur sa vie professionnelle, révélant ses exigences et son perfectionnisme, ses débuts à la direction de l'Opéra impérial de Vienne, au Metropolitan Opera de New-York ; et sur sa vie privée avec son épouse Alma, l'amour de sa vie - qui l'affectera terriblement suite à sa liaison avec un architecte -, leur fille Anna, et le chagrin immense suite à la mort de leur fille aînée Maria.

D'une cabane de composition…. le chant des oiseaux, des notes qui s'envolent…
A la rencontre des poissons d'argent… dans les tourments de son âme blessée.

Une lecture réflexion sur la force de la création chez ce compositeur dont l'oeuvre est conséquente dans les domaines du chant et de la symphonie. Sa musique, d'une esthétique nouvelle, a divisé au début, mais parvint à toucher ensuite par sa grande sensibilité, sa puissance et son mystère, et, se faire la place qu'on lui connaît aujourd'hui. « Mon temps viendra »… (Gustav Mahler).
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Quelques pages écrites simplement pour une évocation sensible d'un compositeur majeur, Gustave Malher, mégalomane, tant était puissante « sa volonté d'atteindre les sommets de l'art ».
Pour lequel, une figure marquante de son époque, Alma Malher, une femme intelligente et indépendante d'esprit, « qui faisait sensation, plus grande et plus opulente que les la plupart des Parisiennes » et qui était une « de ces femmes qui attirent irrésistiblement le regard des hommes, et plus encore celui des femmes », renoncera à ses propres aspirations artistiques.
Robert Seethaler imagine la dernière traversée du grand compositeur, sur le paquebot qui le ramène en Europe après une dernière saison à New York, qui sont instants propices à la réflexion et à l'évocation de ses souvenirs.
Avec ses moments heureux et ses moments sombres, ses dernières années de création, la disparition prématurée de sa fille, sa vie conjugale… une introspection, courte, très courte, qui confère à cette grande figure artistique, génie reconnu, une humanité !
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