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3,84

sur 470 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un très beau livre qui me donne envie de continuer de découvrir l'oeuvre de cet auteur mais aussi de lire une biographie plus complète..
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C'est un livre poignant même pour qui ne connaîtrait pas l'oeuvre de Stefan Zweig.
Les derniers jours sont ceux vécus par le célèbre écrivain autrichien en exil depuis 1934, d'abord à Londres puis à New York et finalement en fuite au Brésil dès le mois de septembre 1941. C'est là qu'en avalant une fiole de véronal il s'est suicidé, à Petropolis, avec Lotte Altman, sa seconde femme, le 22 février 1942.Il avait soixante ans et elle trente cinq.
(...)
Lien : http://liratouva2.blogspot.c..
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Présentation de ce livre sur France 3 http://culturebox.france3.fr/all/18568/les-derniers-jours-de-stefan-zweig-au-bresil-selon-laurent-seksik#/all/18568/les-derniers-jours-de-stefan-zweig-au-bresil-selon-laurent-seksik/
Lien : http://culturebox.france3.fr..
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Septembre 1941. Après sept années d'exil Stefan Zweig croit avoir enfin trouvé la paix et la sérénité espérées au 34 rua Gonçalves Dias à Pétropolis au Brésil, pour lui, pour Lotte - sa femme souffreteuse - et les quelques livres qu'il a pu sauver in extremis du désastre. Il ne le sait pas encore, sans doute le pressent-il - lui qui a toujours tout ressenti avec tant de sensibilité, d'acuité -, mais Stefan Zweig va se donner la mort avec Lotte dans cette demeure avec vue sur une immense vallée verdoyante. Il est bien évident que cette petite maison de trois pièces meublées de façon simple et rustique n'a rien à voir avec la Kapuzinerberg de Salzbourg que Zweig a laissé derrière lui pour son exil forcé. Là-bas, il a laissé son âme, son passé, son histoire, ses origines, ses rêves. Désormais, Stefan Zweig était considéré comme un déserteur, un mauvais Autrichien. Pire. Un lâche, un exilé imaginaire. Il n'était plus édité dans son pays, plus lu par ses lecteurs, lui qui avait vendu soixante millions d'ouvrages traduits dans près de trente langues.
Lien : http://dunlivrelautredenanne..
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Ce livre est une biographie romancée de la vie de Stephan Zweig, l'un des auteurs les plus lus actuellement et dont j'ai beaucoup apprécié la lecture récemment. Je ne connaissais pas grand chose à sa vie et j'ai pensé que le livre de Laurent Seksik me permettrait de combler cette lacune car il s'est beaucoup documenté. Ce roman retrace les six derniers mois de la vie de Stephan Zweig. Il est très bien écrit. L'auteur tente de refléter l'état d'esprit de Stephan Zweig et de son entourage avant sa mort. C'est une histoire d'amour tragique et bouleversante.
Lien : http://pragmatisme.over-blog..
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Albert Camus a écrit que le problème philosophique le plus sérieux était celui du suicide et il est vrai que le moment où cette décision est prise, où l'on juge que la vie ne vaut plus d'être vécu est particulièrement impressionnant. le roman que vient de publier Laurent Seksik aux Editions Flammarion : « Les derniers jours de Stefan Zweig. » pose cette même question. Qu'est ce qui a fait que le 22 Février 1942, exilé à Petrópolis au Brésil, Stefan Zweig se donne volontairement la mort avec sa deuxième femme, Lotte ? Bien sûr ce grand écrivain juif de la Mitteleuropa avait perdu la vie dans sa Vienne chérie, il avait connu l'errance : l'Angleterre puis l'Amérique et enfin le Brésil. Mais cela suffit-il à expliquer son geste ?
Le romancier nous raconte avec talent les six derniers mois de la vie de l'écrivain et de sa femme de septembre 1941 à ce 22 février 1942.
Stefan Zweig a laissé des lettres pour expliquer son geste et notamment celle-ci très connue
« "Avant de quitter la vie de ma propre volonté et avec ma lucidité, j'éprouve le besoin de remplir un dernier devoir : adresser de profonds remerciements au Brésil, ce merveilleux pays qui m'a procuré, ainsi qu'à mon travail, un repos si amical et si hospitalier. de jour en jour, j'ai appris à l'aimer davantage et nulle part ailleurs je n'aurais préféré édifier une nouvelle existence, maintenant que le monde de mon langage a disparu pour moi et que ma patrie spirituelle, l'Europe, s'est détruite elle-même.
Mais à soixante ans passés il faudrait avoir des forces particulières pour recommencer sa vie de fond en comble. Et les miennes sont épuisées par les longues années d'errance. Aussi, je pense qu'il vaut mieux mettre fin à temps, et la tête haute, à une existence où le travail intellectuel a toujours été la joie la plus pure et la liberté individuelle le bien suprême de ce monde.
Je salue tous mes amis. Puissent-ils voir encore l'aurore après la longue nuit ! Moi je suis trop impatient, je pars avant eux."

Mais malgré ce qu'il a écrit et ce roman refermé on reste dans le questionnement. Depuis longtemps Zweig avait des idées noires et très curieusement, comme le rappelle ce roman dans sa biographie du poète Kleist il s'était attardé longuement sur le suicide du poète avec sa deuxième épouse.
Comme toujours,face à ce suicide le mystère demeure.

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A tous ceux qui aiment Stefan Zweig: lisez ce livre.
A tous qui no connaissent pas Stefan Zweig: lisez ce livre; vous lirez ensuite son oeuvre et ferez partie de la première catégorie.
Ce roman nous décrit l'exil de Stefan Zweig et de sa femme Lotte, fuyant l'antésimitisme qui les menace en Europe au début des années 1940. Ils vivront donc les derniers mois de leur vie reculés dans une petite maison sur les collines de Pétropolis au Brésil.
Néanmoins, malgré mon enthousiasle, il faut bien avouer que connaître un minimum l'oeuvre de Zweig est nécessaire pour apprécier ce roman, en ayant au moins lu les romans ou nouvelles les plus célébres. Car écrire sur Stefan Zweig, c'est forcément parler de ce qu'il a publié, et dans quelles circonstances et pour quelles raisons certaines de ces oeuvres ont été écrites.
Mais écrire sur Stefan Zweig, c'est aussi parler de ce qu'il a lu et c'est finalement ce qui m'a le plus plu dans ce roman. On y découvre ses amitiés avec Jules Romains, Freud mais aussi son admiration pour Balzac, Dostoïevsky, Montaigne ou encore Thomas Mann.
On en apprend donc sur les goûts et affinités du noveliste, et c'est un enrichissement pour tous ceux qui l'aiment!

Mais bien sûr ce qu'on retient avant tout du roman de Seksik, c'est avant toutl'atmosphère et le contexte de ce sujet. Déjà, il est clair que le titre ne donne pas beaucoup d'espoir! Mais durant toute le lecture, on ressent une pesanteur atroce, une épée de Damoclès dont on sait qu'elle va irrémédiablement trancher le sort de Zweig et de sa femme. La mort rôde et même si le couple avait eu la volonté de l'affronter, elle est de toute façon partout présente car les nouvelles venues d'Europe ne sont que mort: déportation, extermination, râfles, suicides d'amis juifs... (...)

Lien : http://les-petitescapucines...
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