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EAN : 9782864248255
35 pages
Editions Métailié (19/04/2012)
3.75/5   6 notes
Résumé :
La Trochita est un train qui relie El Maitén à Esquel, en Patagonie. Un train essentiel pour les habitants du coin. Mais comme partout, on préfère le louer à de riches Américains pour des voyages de luxe exclusifs plutôt que d'assurer le transport des habitants.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
"Ce fut un voyage joyeux, très joyeux, car ce fut le Dernier Voyage du Patagonie Express"..
C'est sur ces mots que se termine le voyage que firent Luis Sepulveda et son socio Daniel Mordzinski . le chilien à la plume et l'argentin aux photos ces quelques pages sont un pur cadeau: le voyage vers le Sud de Sepulveda avant qu'il ne s'envole "vers le Sud de l'Âme "pour y retrouver son ami Osvaldo Soriano.
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Luis Sepulveda et son compagnon de voyage souhaitent prendre le Patagonia Express. Mais ils apprennent que le train a été privatisé par de riches américains.
Impossible pour l'auteur et les habitants du coin d'utiliser ce moyen de transport vital tout ça pour que quelques oisifs puissent se distraire.

Difficile de ne pas être sensible à ce témoignage. Les rapports avec les touristes sont houleux, ceux avec les techniciens sont respectueux et empreints d'empathie.

L'auteur témoigne d'un monde qui se laisse dévorer par la cupidité et l'égoïsme d'une certaine classe.

Mon regret, que ce voyage soit si bref car les habitants d'el Maiten et les techniciens du Patagonia sont vraiment très sympathiques. Ils méritent soutien et compréhension.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Ce voyage portait le sceau indélébile des adieux. Au sud du 42e parallèle, partout où nous allions, on nous disait que tout changeait très rapidement, et pas dans le bon sens. Dans les années 70, des gens disparaissaient, avalés par la machine de l’horreur, aujourd’hui c’étaient des choses qui disparaissaient, des faits qui jusque-là avaient existé naturellement, comme une partie indiscutable de la vie et qui, soudain, n’étaient plus là. Parents et professeurs découvraient tout à coup que les fonds de l’Etat garantissant la cantine scolaire avaient disparu tout comme une partie des salaires, les fonctionnaires recevaient des bons de paiement, des bouts de papier sans cours légal qu’on pouvait échanger pour une valeur beaucoup plus faible que celle qu’ils prétendaient avoir contre des marchandises, du pain, du lait, dans des commerces dont les propriétaires avaient, comme par hasard, des accointances avec les familles des gouvernants.
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Dans les hôpitaux de Patagonie, les médicaments disparaissaient et il n’y avait pas d’argent pour les remplacer, les instances auxquelles on aurait pu s’adresser n’existaient pas non plus et le fantôme des privatisations ajouté à l’hypothèse de voir arriver dans le pays des médicaments fabriqués à l’étranger, à des prix “plus compétitifs”, ne calmaient pas l’angoisse des médecins et des malades.
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“Charteriser”, un nouveau verbe maudit. De charter, affréter. Une association de milliardaires texans désœuvrés, amoureux du train à vapeur avait “chartérisé” pour une durée illimitée le Patagonia Express. Peu leur importait que les habitants d’El Maitén, Esquel, Ñorquinco et Leleque soient privés de leur seul moyen de transport.
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À El Maitén, comme dans tant d’autres agglomérations des lointaines provinces du Sud, les gens venaient régulièrement s’asseoir dans les gares pour regarder passer le train. Cette habitude corroborait l’existence du temps et de l’univers : si le train passait c’est qu’il venait d’un endroit pour se rendre dans un autre.
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Ce voyage était une fête. Pour mon socio et pour moi, il a été le plus beau voyage de notre vie car il était né de la détermination d’un groupe d’hommes qui, ignorant les représailles évidentes dont ils feraient l’objet, avaient décidé que deux voyageurs venus de très loin seraient les témoins de leur amour du travail.
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