Dès les premières pages, on sait que cela va devenir plus que prenant à lire. Dès les premières pages, nous sommes confrontés à la dure réalité de la vie lorsque celle-ci se déroule dans un milieu hostile, la guerre, les armes, le sang, la violence, la pauvreté, l'impuissance. Je suis ici avec le premier tome et je suis déjà frappée par le réalisme des images et du texte, cela en deviendrait carrément effrayant. Je n'ai même pas eu l'impression de me trouver dans un manga, mais bien de voir une partie de la vie sur cette terre, comme si je me trouvais en fait devant ma télé en train de regarder le journal avec son lot de mauvaises nouvelles et d'horreurs.
Par la suite, nous retrouvons Yu au Japon (il était précédemment en Afrique, je ne l'ai pas précisé) où il est mal en point, il n'exerce plus son métier de médecin, il va jusqu'à dire qu'il est un meurtrier. Quelque part, c'est vrai, il l'est, mais parfois il faut faire des choix si nous voulons survivre. C'est après une agression qu'il va se retrouver lui-même dans un hôpital, pas très cosi ni riche en matériel, mais il va y rencontrer un médecin qui va lui remettre les idées en place, qui va l'obliger à exercer en lui faisant bien comprendre que sa vie ne se limite pas à son tatouage, que celui-ci ne définit pas la personne qu'il est, qu'un tatouage ou des actes du passé ne définissent pas qui il est au fond de lui.
Sa vocation est d'être médecin, et un médecin, même avec une âme en charpie, gardera son instinct de vouloir soigner un blessé. Yu va lutter contre lui-même, mais peut-il réellement résister à ce qu'il est ?
Ce premier tome est très fort dans le sens où nous ne sommes en rien épargné de ce que n'importe qui pourrait se retrouver à devoir affronter un jour, la guerre, le sang, l'injustice. Naoki Serisawa nous livre ici la vie et la mort, mais également l'espoir, oui l'espoir que le lecteur va se prendre à ressentir pour que Yu prenne conscience que peu importe ce qui lui est arrivé, il est et sera toujours médecin avec la vocation d'aider les autres.
Cette série en 6 tomes n'est pas toute récente, ce tome-ci par exemple a été publié en France en 2013, mais franchement, il ne faut pas s'arrêter sur ce point, ne pas se dire qu'on ne lit que des nouveautés ou des titres assez récents.
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J'ai bien aimé cette série en seulement six volumes malgré toutes les invraisemblances des situations. Par ailleurs, on nous présente un médecin qui ne pourrait plus exercer sa profession à cause d'un tatouage sur le bras et la main. Je pense que cela doit bien exister dans le monde tant le tatouage est une pratique qui se répand à travers toute la société. Il y a indéniablement quelques facilités dans le récit.
Pour le reste, ce seinen est très bien dessiné avec un graphisme particulièrement soigné et réaliste. le rythme est rapide. On ne s'ennuie pas à la lecture. Il y a une efficacité dans la mise en scène. Chaque tome apporte son lot de surprises et de rebondissement dans une maîtrise remarquable. J'avoue ne pas avoir boudé mon plaisir avec ce mélange de mafia et de médecine. C'est un bon manga que voilà.
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Un manga adulte sur la rédemption, la médecine et le destin. Très bien dessiné, avec un scénario dynamique et des personnages intéressant, cette série prenante et pleine de rebondissements se lit d'une seule traite. Une belle découverte dans les rayons de ma bibliothèque !
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Ce premier tome introduit le personnage principal : Yû. Médecin, il a été retenu captif pendant trois ans dans un pays en guerre civile alors qu'il travaillait pour une ONG. Rentré au Japon, il n'arrive pas à se remettre de ce qu'il a vécu là-bas. Un soir, poignardé, il se réveille dans la chambre d'un hôpital un peu particulier. le seul médecin qui y travaille ne reçoit que des gens ne pouvant pas se permettre de se faire soigner. Pour financer sa clinique, il rend des services aux Yakuzas. Ce premier tome est agréable à lire, mais en dévoile, selon moi, beaucoup trop d'un coup. Il n'y a pas non plus de grande originalité. Je n'ai pas accroché plus que cela avec les personnages, un peu trop prévisible. Je verrais ce que cela donne dans les autres tomes.
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Ce premier tome est assez plaisant à lire malgré un scénario dont on prévoit aisément comment il va évoluer avant de tourner la page. Le rythme rapide de l’histoire et les nombreuses réponses apportées permettent de se laisser bercer par la cadence du récit malgré un dessin pas toujours très clair.
Lire la critique sur le site : Bedeo
La narration fluide et efficace de ce manga nous laisse à peine le temps de souffler que l'on referme déjà la dernière page.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
Ce coup d’essai contentera les amoureux de grands-huit opératoires ou, par procuration, de ce genre trop rare qu’est le récit mafieux.
Lire la critique sur le site : BoDoi
"La Main droite de Lucifer" vous entraîne dans une plongée fascinante au cœur des bas-fonds de la misère Tokyoïte. Un premier volume plus que prometteur dont la précision et le sens du détail graphique sont les qualités principales.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Alors même si ce premier volume manque d'originalité, de surprise, il a son lot de petits rebondissements et de très bonnes caractérisations, suffisamment en tout cas pour accrocher le lecteur !
Lire la critique sur le site : Sceneario
- J'imagine que tu n'as nulle part où aller. Ici, on veut bien de toi, tatouage compris ! Qu'est-ce que tu en penses ? Si tu faisais de ce quartier ton foyer ?
Les médecins : la renommée proclame leurs succès et la terre recouvre leurs erreurs.