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sur 222 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je suis un grand fan de Dann Simmons, je préfère le dire dès le début. Hormis ses romans d'horreur, j'ai tout dévoré de lui avec bonheur.

Mais les aventures de Nick Bottom, ancien flic drogué incontinent, dans un monde effondré, embauché pour enquêter sur la mort d'un jeune japonais rebel ne m'a pas plu, pire j'ai beaucoup souffert en lisant.

Souffert ? Oui, car le livre est un condensé de xénophobie primaire, d'anti islamise basique et une grossière critique de la politique du président Obama.
Dan Simmons nous offre sa vision d'un futur très proche peu convainquant, sombre, violent, le tout porté par un polar noir assez mal ficelé, ennuyeux où les névroses et phobies de l'auteur s'étalent pitoyablement.

Ne perdez pas votre temps avec ce livre.
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Dans l'impossible impossibilité de le terminer... Dire que ce roman me navre serait un doux euphémisme.. Un livre qui doit faire plaisir aux Républicains.....
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Mais qu'est-il arrivé à Dan Simmons ? Ce roman sous couvert d'un thriller d'anticipation est un texte politique anti-arabe, anti-écologie, anti-aide sociale, anti-Obama ayant une approche manichéiste du monde et une nostalgie d'une Amérique forte et leader du monde, le souhait d'un retour à une société de valeur traditionnelle. Dan Simmons tient un discours qui est celui du Tea Party aux Etats-unis avec une vision absolument effrayante de caricature et de bêtise sur l'islam, l'écologie, le réchauffement climatique. La politique d'aide sociale aux Etats-unis serait la seule responsable du délabrement de la société.
J'ai été jusqu'au bout du roman parce que je me refusais à croire ce que je lisais et étais convaincu que Dan Simmons donnerait des clés de lecture pour comprendre son texte, qu'il y avait certainement un double sens à ce roman et à cette analyse politique. Je ne l'ai pas trouvé et malheureusement il n'y a pas de sens caché...
C'est triste de voir un auteur que l'on a vraiment apprécié et donné à lire autour de soi plusieurs de ses romans (L'échiquier du Mal ou La suite Hypérion et Endymion ou enfin le chef d'oeuvre Illium et Olympos) publier un livre aussi mal écrit et accumulant un tel ramassis de bêtise.
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Après Hyperion, Illium et Olympos, Terreur, et Drood, dans lesquels je me suis régalée par tant de finesse, tant de richesse, d'idées, de langage délectant, d'allitérations (malgré la traduction), de références et de suspense, j'attendais avec beaucoup d'impatience la sortie du dernier roman de Dan Simmons.
Mais à la lecture de Flashback quelle déception !
Dan Simmons mon auteur "favori" (j'en ai lu 20) ne parvient pas à me captiver dans ce roman. C'est même l'inverse : mon moral s'effondre à chaque nouveau paragraphe, à tel point que je me vois contrainte d'en interrompre la lecture à la page 94 (sur 516) !
Arrivée à ce stade, je n'ai découvert qu'un monde glauque, pas de suspense, des passages sans intêret que l'on pourrait supprimer, une écriture décousue, de courtes phrases sans finesse, aucun enthousiasme, aucune poésie, aucune sonorité, pas d'idée captivante, pas de rêve mais du malaise, du mauvais, du noir, et par dessus tout cela une couche de politique un peu trop engagée.
Ce n'est pas là l'habitude de Dan Simmons qui jusqu'ici pesait chaque mot, chaque sonorité, chaque agissement, chaque paragraphe. Certes quelques petits clins d'oeil semblent bien rappeler que l'on lit du "Dan Simmons" (allusions à John Keats, etc), mais ceux-ci sont si maladroits... ils m'ont même amené à douter de l'authenticité de l'auteur.
Je retenterai peut-être un jour la lecture de ce roman. Mais j'attendrai surtout la traduction du prochain "Black hills" en espérant retrouver ce que j'aimais dans les romans de Dan Simmons que je collectionnais.
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Durant les vacances de Noël, je vais au cinéma.
On y trouve les films annuels des frères ennemis Pixar/Disney et Dreamworks. Pour la quatrième fois, Peter Jackson propose son Tolkien movie.

Et puis il y a des comédies françaises. Aller voir une comédie française au cinéma c'est toujours faire un pari. Acter d'abord l'absence de spectaculaire. Ici point d'effet spéciaux, ok c'est le genre. C'est aussi savoir que l'on ne va pas être surpris. On n'est jamais surpris avec une comédie française : les mêmes acteurs, les mêmes petits numéros, les mêmes faiblesses de scenarii, le même rire convenu somme toute.
Aller voir une comédie française, c'est faire un pari, le pari que cela peut valoir le coup, quand même...

Je suis allé voir Stars 80 à Noël.

Le scénario tient sur un ticket de métro. Les stars ne sont ni les acteurs (Anconina et Timsit rejouent honnêtement la même partition de films en films) ni la manière de les filmer. Les stars ce sont les chansons des années 80.
Je n'ai pas de fascination ni de passion pour la variété française des années 80. Pourtant l'art de la ritournelle y est particulièrement élaboré. Depuis des années nous sommes abreuvés des émissions-souvenirs de la génération qui m'a précédé, en clair la génération Yé-Yé. La génération à laquelle j'appartiens a, pour sa part, ajouté la dimension télévisuelle, la chanson avait moins d'importance. Ma génération est celle des dessins animés, celle des Albator, Capitaine Flam, Goldorak et autres Candy. Il ne lui manquait plus que le film générationnel. Stars 80 est ce film, le film de nos musiques. Celles qui ont rythmé notre jeunesse, que nous les ayons aimé ou non. Elles se sont ancrées dans notre mémoire profonde. Comme autant de souvenirs à vivre et à revivre.
Ce ne sont pas les personnages que j'ai vu à l'écran mais ma propre jeunesse. Stars 80 n'est pas un film, c'est une madeleine de Proust.

Stars 80 c'est du flashback.

L'histoire : 2035. Les USA se sont effondrés et ne sont plus qu'une province économique d'un tout puissant Japon. Tout ça c'est la faute au flashback, une drogue qui permet de revivre ses souvenirs, de revivre sa propre vie. de jouir sur des meurtres ou des viols pour les petits caïds des flashback gangs dont veut faire partie Val, de vivre à nouveau avec ses morts comme pour Nick son père, ex-policier à la dérive depuis l'accident de la route qui tué sa femme Dara. Lorsque le conseiller Nakamura demande à Nick de reprendre cinq ans plus tard son enquête sur la mort de son fils, Nick n'y voit que le moyen de se faire payer en flashback, de rejoindre Dara jusqu'à la fin de ses jours. Il n'imagine pas un seul instant que, dans les souvenirs de son enquête, sommeille une piste inconnue, une piste qui remonte jusqu'à Dara...

Comme toujours chez Dan Simmons, l'histoire est fantastique (bon c'est vrai, pas pour Nuit d'été). On sait depuis Hypérion, Illium et Olympos que Simmons est un grand lecteur de Proust, que la question de la place du souvenir dans la vie est centrale dans son oeuvre. Et là quel sujet ! L'idée de départ est tout bonnement géniale, mais toutes les bonnes idées sont abandonnées en rase campagne, les personnages sont caricaturaux comme entre les mains d'un apprenti-écrivain. C'est à une catastrophe que nous sommes confrontés. Où est passé Dan Simmons ? Enfin plutôt où est passé son éditeur ? Depuis quand on publie les brouillons non relus ? Parce que c'est ce que nous avons entre les mains.
Pourtant Dan Simmons n'est pas un débutant. le problème c'est que Dan Simmons est occupé à autre chose. Dan Simmons imagine un futur dystopique, somme toute assez proche du Forteresse de Panchard. Mais il n'a pas le temps de se consacrer à son roman, il est en train de rédiger les bulletins adressés aux militants anti-Obama contre la réélection de ce communiste au couteau entre les dents... Gérard Klein éditeur de l'ouvrage a rédigé une postface finalement non publiée disponible sur le site Quarante-deux. Sa thèse est que, même s'il est fort probable que les idées déployées soit celle de Simmons, celui-ci est assez subtil dans son écriture et que les idées exposées sont également celles des personnages et de leurs fantasmes. Cela fait partie du roman. Peut-être.
Sauf que, à mon sens, cela nuit profondément à la dynamique du récit et que Flashback est profondément raté.

Dommage.
Lien : http://leslecturesdecyril.bl..
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J'étais, et je reste un fan des Cantos d'Hypérion, une saga mémorable, mais ici, quelle déception ! Simmons expose sans vergogne ses idées nauséabondes d'extrême-droite sous le couvert d'une intrigue mal ficelée et décousue...
En gros, l'écologie, le réchauffement climatique, Obama, la sécurité sociale etc. sont pulvérisés par une plume trempée dans le vitriol.
Ce personnage vient de descendre des les bas-fonds de mon estime
Livre à fuir !!!
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Quelle déception. Dire que c'est le même auteur qui a écrit le cycle Hyperion-Endymion, véritable chef d'oeuvre de science fiction, le formidable diptyque Illium-Olympus, l'échiquier du mal, extraordinaire oeuvre fantastique, ou Terreur.. Bref un auteur indispensable, qui nous pond un roman qui n'est rien d'autre qu'un néant littéraire, qui se voudrait une réflexion politique, sans profondeur, avec une idéologie républicaine basique et pitoyable. Nul !
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L'écrivain que je vénérais est mort. On retrouve bien sa patte et son sens du rythme, mais le fond est immonde. le génial créateur d'Hyperion est devenu un vieux con aigri et ultra-réactionnaire. A oublier.
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Une idée fort sympathique à la base ne constituant au final qu'un prétexte pour véhiculer des idées racistes et d'un conservatisme radical. Une vraie déception. M. Simmons aurait-il littéralement pété les plombs ?
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imaginez un roman d'anticipation écrit par un neo conservateur américain, membre du Tea party et de la NRA: voilà, vous avez Flashback
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