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2,84

sur 223 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je suis un peu déçu par ce livre. Même en laissant de côté l'idéologie clairement affirmée du narrateur (est ce aussi l'auteur?) , les personnages sont un peu trop stéréotypés. Dommage car le scénario est bon. Je suis sûr que P K Dick en aurait fait un chef d'oeuvre. D'ailleurs, en y pensant, je me dis que c'est Simmons qui imite et mélange quelques idées piquées chez Dick. Mais il manque de la profondeur, des failles chez les personnages. Puis la narration n'a pas la simplicité et la fulgurance de Dick.
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Drôle de sensation suite à la lecture de ce livre...

3 étoiles, car c'est avant tout un bon polar, imaginatif, bien écrit, et qui tient le lecteur jusqu'au bout.

Mais seulement 3 étoiles, car tout ceci se révèle très politique, et très "Trumpiste", trop pour moi.. Obama en prend pour son grade avec la couverture santé, la crainte d'une invasion mexicaine (si seulement, on avait eu un mur ! ), et la limitation des armes nucléaires .. n'en parlons. Bref, un mauvais goût dans la bouche tout du long. Ce qui a gâché mon plaisir d'une histoire bien ficelée !
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C'est le troisième livre que je lis de Dan Simmons, après Les Fils des Ténèbres et Les Feux de l'Eden. La 4ème de couverture, plutôt engageante, laisse entrevoir un mélange des genres fait pour me plaire (thriller et SF).
L'action se situe en 2035 dans un futur plus que proche où de nombreux éléments de notre vie quotidienne sont encore présents, ce qui contribue à créer un climat oppressant.
Le début s'annonce bien. Un ex-flic paumé (comme il se doit), accro à une drogue qui permet de revivre ses souvenirs, le flashback, se trouve plongé dans une enquête à laquelle il a participé 6 ans avant et qui n'a jamais été résolue.
On suit donc Nick Bottom, l'ex-flic, mais aussi, en parallèle, son fils, Val, et son beau-père, Leonard. le rythme est assez soutenu, même si quelques longueurs auraient pu être évitées, comme lors de la confrontation finale.
Nick Bottom apparaît comme une marionnette, pas vraiment maître de ses choix. On a parfois l'impression d'être englué, comme le héros.
Le tout avec en toile de fond une société américaine, et plus généralement un monde, qui a implosé et est en proie à des guérillas incessantes entre différentes factions, à la suite de la Grande Débâcle.

Mais voilà, l'enquête est parasitée par de nombreux discours politiques. Au début, on se dit que c'est compréhensible puisqu'il s'agit d'une enquête qui met au jour un complot politique justement...
Ce qui pose problème c'est la répétition d'un discours manichéen et populiste dans la bouche, non pas d'un, mais de plusieurs personnages.
La Grande Débâcle, et la déchéance américaine qui en a résulté, sont dues aux dépenses de santé qui ont explosé (lire : c'est la faute d'Obama).
La création du Califat Global Islamique et la mise en place de la Charia partout dans le monde, ont été possibles parce que les États-Unis ont volontairement abandonné leur hégémonie politique et mais aussi et surtout militaire (après que l'Europe ait laissé entrer le loup dans la bergerie).
En plus de ces deux grands axes, on peut aussi ajouter en vrac : le manque d'éducation des adolescents, le laisser-aller d'une population qui préfère vivre dans le passé plutôt que de se construire un avenir (libéral bien sûr)...

[spoiler]
Enfin, la conclusion de ce roman me gêne aussi.
La solution pour en finir avec cette société ? Une alliance entre un shogun issue d'une société japonaise revenue au temps féodal des samouraïs et autres rônins, et le Texas, seul état resté totalement indépendant vis-à-vis du gouvernement américain (ou ce qui en tient lieu), des différentes factions (spaniques et autres) et du Califat...

J'ai fermé le livre avec un sentiment de malaise. L'auteur croit-il vraiment aux thèses qu'il présente ? Croit-il vraiment que le seul moyen de nous sauver est de revenir aux temps d'une féodalité japonaise, où l'obéissance est la règle et où l'individu compte moins que la société, mais avec une dose de libéralisme à la Texane ?
Si oui, la solution fait presque autant peur que le problème...
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Avec un certain soulagement j'ai refermé ce roman de Dan Simmons, avec qui je faisais connaissance. L'ambiance y est irrespirable, anxiogène, sans doute parce que l'époque décrite par l'auteur est très proche de nous (et qu'il s'appuie sur des éléments de contexte réels. En 2035, les Etats Unis sont devenus un territoire morcelé, en guerre perpétuelle, où s'affrontent les hispaniques, les islamistes, les nazis, etc. Les attentats sont quotidiens ; la population est clochardisée ; les institutions défaites.
La Grande Débâcle est ici associée par Simmons à plusieurs facteurs : l'endettement du fait de l'extension à tous les américains d'une couverture maladie universelle (Obama n'est jamais cité mais il en prend pour son grade), une politique de pacification et de désarmement qui a conduit à la dissolution d'Israël et fait à nouveau 6 millions de morts et permis la constitution d'un Califat Global sur une partie du territoire américain – la France et l'Allemagne sont du reste gouvernées depuis par la charia…
Cette diatribe ouvertement anti-Obama m'a un peu perturbée, je dois le dire, et gâchée en quelque sorte le plaisir de suivre les aventures de Nick Bottom, le héros accro au flashback – drogue qui lui permet de revivre les doux moments passés avec sa défunte épouse Dara - qui m'ont tenue en haleine.
L'ancien flic, renvoyé en raison de son addiction, est sollicité par Hiroshi Nakamura, vieux milliardaire japonais – ah oui ! j'ai oublié de dire qu'en 2035, ce sont les japonais les maîtres des Etats Unis et d'une partie du monde qu'ils disputent à la chine – pour enquêter à nouveau sur le meurtre de son fils, assassiné 6 ans plus tôt. Nick, totalement accro au flashback, en perdition tant socialement que familialement, accepte la mission contre des doses de produits. Accompagné de Sato, garde du corps du feu Keigo Nakamura, il se lance dans une course contre la montre pour découvrir le meurtrier alors qu'il avait échoué à l'époque.
Dans le même temps, son fils Val, qui vit avec son grand-père dans un autre état, et qu'il a beaucoup négligé depuis le décès de Dara, accumule les problèmes et doit disparaître : l'aide de son père apparaît alors indispensable mais il doit traverser la moitié de l'Amérique pour le rejoindre, dans un environnement plus qu'hostile.
C'est bien mené, on ne s'ennuie pas une seconde et les personnages sont plutôt attachants. Pour autant, encore une fois, je suis déroutée par le positionnement de l'auteur. Quand je lis un thriller, je n'ai pas forcément envie de lire un traité pro-Trump avant l'heure…
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L'histoire est sympa, prenante, le monde futuriste décrit assez glaçant. Mais il y a trop de détails, et cela gêne le déroulement de l'histoire.
Dans l'ensemble j'ai bien aimé mais il y a des parties qui m'ont ennuyées.
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Denver, dans un futur proche. Nick, ancien policier est accro au flashback depuis la mort de sa femme six ans auparavant. Cette drogue lui permet de revivre parfaitement les moment choisis de son passé. Les Etats-Unis sont morcelés, le Califat islamique domine le monde et le Japon veut attaquer la Chine. Nakamura, un milliardaire japonais, charge Nick de rouvrir une enquête sur l'assassinat de son fils toujours irrésolu quelques années après le drame. Mais Nick, désespéré, ne pense qu'à retourner dans le passé. Forcé par Sato, le bras droit de Nakamura, à se mettre au travail, Nick Bottom retrouvera le goût et surtout le devoir de vivre en découvrant que sa femme n'est pas morte dans un accident et que son fils est en danger dans un Los Angeles à feu et à sang….
Flashback n'est pas le meilleur roman du fameux Dan Simmons (Hypérion, L'Echiquier du mal...) mais l'action, les multiples rebondissements font le job. Ce monde futur dominé par l'intégrisme islamique est plutôt crédible même si l'auteur ne traite pas ce sujet, préférant montrer sa connaissance de la culture japonaise dans les rapports entre Sato et Nick Bottom. Un bémol, le discours réactionnaire de Simmons teinté de conservatisme à la gloire perdue d'une Grande Amérique est légèrement voyant et donc m'a souvent fait tiquer au cours de cette lecture somme toute distrayante mais pas inoubliable.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
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"Flashback" a déplu aux Grandes Consciences Progressistes qui ont trouvé des "relents" néo-conservateurs dans son tableau horrifique d'une Amérique balkanisée et écrasée par la revanche des "peuples opprimés victimes de l'impérialisme". Pourtant Dan Simmons se contente de faire ce que tout romancier de SF a toujours fait : isoler des éléments du présent, les grossir, les caricaturer en imaginant leurs conséquences et leur action dans l'avenir. Quand Shepard ou d'autres romanciers acceptés se livrent à cet exercice, mais "dans le bon sens", personne n'y trouve à redire, puisque l'auteur politiquement correct obtiendra nécessairement le soutien de ses lecteurs politiquement corrects. Donc, ces protestations bien-pensantes m'ont fait sourire et donné envie de lire le roman, qui finalement m'a déçu, mais pas pour cause de dissentiment politique, moral ou social. La satire que fait Dan Simmons des islamobéats et autres obamophiles m'a amusé et elle pimente le roman. Mais sous l'apparence assez trompeuse de science-fiction dystopique, 'Flashback" est en fait un roman policier, une enquête sur un crime, même si l'enquêteur est depuis longtemps exclu de la police officielle et le crime ce qu'on appelle un "cold case". Hélas, rien ne m'ennuie tant que le genre policier. J'aurai eu malgré tout, grâce à cette lecture, l'occasion de mesurer le talent multiforme de l'auteur, capable des plus beaux space-opéras, des plus fines réécritures et reprises littéraires ("Flashback" renvoie à Shakespeare comme "Hypérion" à Keats, "Ilium à "La Tempête", etc). L'auteur est donc aussi un maître du genre policier.


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Apres avoir distille les premiers elements d'accroche du lecture a l'intrigue policiere, la narration reboundit sur la mise en Interet des trios generations de la famille impliquee. Puts, de plus en plus, l'intrigue s'estompe au benefice de la revue de l'evolution des societies, Gilles, economies, gouvernements durant la periode couvrant le 21 eme siecle . La seconde moitie poursuit sur ces themes, les melange et Perdue en clarete, Interet et hauteur de vue. La chute meritait plus de soins.
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2035 – L'Amérique a beaucoup changé. le monde aussi. En faillite financière, politique et morale, les États-Unis se sont désintégrés. le Nouveau-Mexique a été envahi par les Hispaniques de la reconquista, la Californie risque de l'être. Plusieurs États ont proclamé leur indépendance.

Le multimilliardaire japonais Nakamura – qui tire un pouvoir presque illimité de son immense fortune mais aussi de son rôle de conseiller plénipotentiaire pour la reconstruction de l'Amérique – charge Nick Bottom, ancien policier de Denver, de reprendre l'enquête sur l'assassinat de son fils Keigo, survenu six ans plus tôt. Nick a travaillé à l'époque sur cette affaire. Mais depuis la mort de sa femme dans un accident de voiture, devenu accro au flashback, drogue illégale, il a quitté la police.

Le flashback permet de revivre des souvenirs parfaits : en ce qui concerne Nick, ceux de sa vie avec sa femme. Toute l'Amérique s'y adonne : pour les plus jeunes c'est le moyen de revisiter leurs turpitudes, pour les vieux celui de retourner dans le monde idéal d'autrefois…

Nick est assisté par Sato, le chef des gardes du corps de Nakamura, samouraï d'un Japon néo-féodal qui veille à ce qu'il n'utilise pas, à des fins personnelles, la drogue qui lui est fournie afin qu'il puisse revivre les moments de sa première investigation…

Mais pourquoi Nakamura tient-il tant à ce que Nick replonge dans CETTE ENQUÊTE qui a échoué six ans plus tôt ?

L'illustre Dan Simmons nous a gratifié d'un roman futuriste, presque d'anticipation, se déroulant aux États-Unis (bref, je j'ai juste paraphrasé ce qui a déjà été écrit, je baisse en niveau), sa plume reste intacte, directe, précise et très facile à lire.

Un article en deux temps comme souvent, la première partie va survoler la bio de l'auteur (même s'il me semble très connu, ce n'est pas forcément le cas) et la deuxième plus longue qui parlera du roman en lui même.

L'auteur

Devenu mondialement connu via son cycle des cantos (Hypérion, Endymion) il a souvent été relégué au rang de maitre de la science fiction. Il s'avère qu'il a beaucoup écrit dans différents domaines comme le thriller (l'échiquier du mal), le fantastique (le cycle nuit d'été qui parle d'une bande de gamins se confrontant à l'horreur) et Illium et Olympos qui traitent de post-humain jouant aux Dieux et refaisant la guerre de Troie.

L'avantage de cet auteur est non seulement d'avoir un répertoire très varié mais d'écrire de manière lisible, compréhensible et cependant détaillée, ses romans ont toujours énormément d'idées et bien souvent quelques lectures préparatoires sont utiles voire nécessaires pour saisir totalement ses livres.

les personnages

Nick Bottom est le personnage le plus travaillé, il a de la profondeur et ses nombreux flashbacks nous permettent de le comprendre, il est cynique, camé mais évolue au long de l'histoire. le fils de Nick aussi a de la profondeur car il est visualisé par ses yeux et ceux de son père, les autres personnages ne sont pas en demi teinte et bien qu'ils ne soient pas toujours bavards, nous arrivons à nous attacher à certains, Simmons reste toujours doué pour créer de bons personnages.

L'univers

Les éléments de l'anticipation sont présents, un monde prêt à imploser, les États-Unis en pleine décadence, un flic autant addict que sensé, ça commence à sentir le K. Dick, on peut ajouter par la même une ambiance punk (et non cyberpunk) entre Blade Runner et Inception (pour le flash).

Ainsi la géopolitique a changé, la grande débâcle a permis à certaines nations de revoir leurs frontières et redistribuer les cartes du pouvoir. Au final, l'histoire devient un prétexte pour nous faire visiter une Amérique bouleversée, ruinée et détruite par des choix politiques désastreux. le roman est très politisé et l'histoire passe souvent au second plan, pourtant la plume de l'auteur est bonne concernant cette ENQUÊTE et cette drogue le « Flashback », le nouvel opium du peuple.

Le style

Le noeud du problème vient de la soupe néo conservatrice que nous sert l'auteur et qui gâche le talent d'écriture de l'auteur. Je ne critique pas les idées politique de Mr Simmons, cependant cela nuit à la cohérence de l'univers. Quel argumentaire y a t'il dans la création d'un « Califat global » sachant que sunnites et chiites sont encore en train de se tuer joyeusement 20 ans avant le début du roman ? Nous avons du mal à gober pourquoi les fils américains sont envoyés faire la guerre en Chine par le Japon (ce passage m'a fait penser à l'incohérence du pitch de Hunger Game, on envoie docilement son fils jouer à « battle royale » et cela est censé calmer les peuples soumis).

Le mot de la fin, Dan Simmons n'a rien perdu de sa plume, l'enquête est prenante pleine de rebondissements, on découvre un univers sous bien des coutures (que ce soit dans les bas fonds ou dans les sphères politique). Cependant, on se demande souvent si ce livre n'est pas un prétexte pour nous servir une soupe néo-conservatrice sans argumentaire ni subtilité et cela gâche l'univers du roman par manque de cohérence. L'auteur a fait une faute mais il reste un grand écrivain, cependant, j'espère ne pas retrouver ce genre de débordement dans ses autres romans.
Lien : http://avisdupublic.net/crit..
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Moment difficile, je viens de perdre un de mes héros ...

Bon, d'accord, Dan Simmons ne me doit rien, même si moi je lui dois beaucoup. Après ses derniers romans type Stephen King dont l'intérêt premier ou second n'est pas évident, je retrouvais avec un pu délice Dan Simmons qui se remettait à la SF. Génial ! je rappelle aux lecteurs distraits que les cycles d'Hypérion et d'Endymion, sa suite, sont pour moi les chefs d'oeuvre absolus de cette littérature que j'aime tant.

L'action se déroule en 2035, c'est-à-dire pas très loin de nous. Depuis la Grande Débâcle, tout est chaos dans ce qui fut les nations mondiales globalement, les Etats-Unis particulièrement. Une drogue, le Flashback, permet de revivre avec exactitude des tranches de son passé, des souvenirs parfaits, et c'est vers un accro au Flashback que se tourne un milliardaire japonais pour enquêter sur le meurtre de son fils. C'est de l'inspecteur Bottom qu'il s'agit, qui avait enquêté il y a 6 ans sur ce meurtre, mais suite au décès accidentel de sa femme il s'est tourné vers la drogue pour revivre dans le passé, et ne plus affronter ni le présent, ni le futur.
Bon roman policier, une enquête qui défile, etc., bref tout ça colle parfaitement, se lit bien, jusqu'au milieu du livre.

Et là ça dérape. Violemment. Quand l'auteur se sert de son roman pour critiquer le président Obama, l'accusant d'être à l'origine de la débâcle à cause de son programme de santé qui a ruiné le pays; que les écologistes se sont fourvoyés à vouloir absolument accuser l'homme d'être à l'origine du réchauffement climatique, et que ça a créé des dettes monumentales ; que les nations arabes, caressées dans le sens du poil par Obama depuis son discours du Caire, en ont profité pour se radicaliser et ont envahi toute l'Europe, qu'elle a soumis à la charria, ainsi que le Canada –c'est ce qui vous menace, pauvres lecteurs, semble nous mettre en garde Dan Simmons… Et la mise en garde est sévère : elle transparait presqu'à toutes les pages, par la radio d'un vieux routier qui écoute un programme très conservateur, par la discussion autour d'un jeu d'échecs, par les réflexions perdues au coin d'une rue, Nick Bottom, l'inspecteur, finit même par se dire que tous ces gens ont forcément raison…

Oui, c'est ce qui nous menace, et on ne remerciera jamais assez Dans Simmons de nous avoir violés, pauvres lecteurs qui bêtement voulions lire un roman de SF, pour nous ensemencer de ses idées politiques les plus profondes, et de façon aussi grossière, même pas voilées, même pas subtiles. Un peu comme du Ron Hubbard, quoi.
Non pas que ces idées soient bonnes ou mauvaises, là n'est pas le problème et je pense qu'on peut débattre fortement sur nos économies, le mondialisme, le sens vers lequel sont trainées nos sociétés, et je suis intimement persuadé qu'il ne peut exister de manichéisme sur la question, mais là, tel que c'est fait, la stupidité du récit est manifeste. Pire qu'un blockbuster US… on peut s'attendre aux prochains romans de Dans Simmons : « Fureur Communiste à Cuba », « les Arabes sont méchants », « le Jap nous tenait par les couilles », « Invasion Alien en Iran », « Bigraphie de georges W.Bush, ce grand humaniste. »

Ah oui, j'oubliais de préciser, devinez ce qui nous sauve à la fin ? La République du Texas, si si , qui est vieux jeu j'adore cet extrait : « On est un peu vieux jeu, par ici. On vous laisse presque tout l'argent que vous gagnez, et on vous laisse payer quand vous avez besoin de quelque chose » Ah, libéralisme quand tu nous tiens ! Ces bons vieux Bush, qui n'ont pas dépensé l'argent public en faisant des guerres au Proche-Orient…. Pardon, c'était pour éviter l'Invasion, sans doute…

Allez on termine en toute beauté, avec les remerciements de l'auteur : « L'auteur aimerait remercier son agent et ses éditeurs d'avoir compris ce dont parle réellement le roman Flashback ».
Ce remerciement aurait dû être posté en préface : « l'Auteur tient à remercier ces cons de lecteurs qui comprendront ce dont parle réellement ce roman : un brûlot anti-Obama, pro-libéralisme, un concentré de programme électoral maquillé à la sauce roman, avec une pointe de fascisme qui se devine plus que ne se lit, je m'excuse d'imposer de façon aussi mauvaise mes idées, merci pour vos dons. »
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