Orson Welles, l'homme qui terrifia l'Amérique, un soir de 1938, décrivant sur les ondes radiophoniques, l'invasion de notre chère planète par de méchants extra- terrestres, semant la panique et poussant une nuée de citoyens crédules, à fuir.
L'homme qui révolutionna le cinéma avec un chef-d'oeuvre, aujourd'hui encensé, qui fut, au moment de sa sortie, fort décrié, incompris, conspué. Ah ! Citizen Kane et son fameux Rosebud.
Welles, homme de théâtre, qui ne jurait que par
Shakespeare dont il multiplia les adaptations.
Orson, acteur imposant, par son talent, comme par sa stature.
Quel personnage !
Dans cet album, paru chez Glénat,
Noël Simsolo et
Alberto Locatelli, en quelque 150 pages, nous retracent le fabuleux parcours de ce véritable monstre sacré.
Il avait des rêves, il avait des idées, il s'imposait, il était exigeant, perfectionniste et avait une obsession : l'argent.
Qui lui permettrait de réaliser ses projets les plus fous.
S'il n'a pas tout réussi, il aura au moins tenté.
Les auteurs de ce roman graphique, eux, revisitent avec brio l'univers d'un cinéaste visionnaire, aussi adulé qu'incompris.
Cette lecture fut un véritable plaisir qui m'a permis de redécouvrir un incontournable du cinéma mondial.