Recueil de nouvelles / pièce d'intérêt très inégal. le tout m'a paru long, long !!! En fait, mis à part les deux derniers textes, la pièce "
Le fils aîné" (Starchy syn) d'
Aleksandr Vampilov et le récit "Du pain pour un chien" (Khleb dlia sobaki) de
Vladimir Tendriakov, seule la nouvelle d'Aleksandr Soljenitsyn "Un jour dans la vie d'Ivan Denisovitch" m'ont sortie de l'état de torpeur dans laquelle je me trouvais à la suite de la lecture des autres textes. Ceux-ci n'étaient pas mauvais, loin s'en faut, mais tant les sujets, très datés -selon moi- (l'attente de la fête de Pâques, la vie dans un village autrefois) entretenaient difficilement la curiosité, tant l'écriture semblait encore affaiblir tout intérêt, avec une utilisation fréquente de termes liés à la vie paysanne (donc difficile à suivre pour des non natifs) et au patois local (encore plus ardu à saisir...
Bref, heureusement que la pièce de Vampilov vient alléger cette lourde lecture, avec un ton alerte, des personnages attachants, que l'on quitte pour trouver le jeune narrateur de Tendriakov, qui nous raconte, avec une grande sensibilité, le ressenti d'un petit garçon "nanti" (pour l'époque) face à la famine à laquelle sont acculés et les "ennemis du peuple", et ses petits camarades d'école - durant la grande Famine organisée par Staline, au cours de laquelle plusieurs millions de personnes sont mortes, littéralement, de faim. Ce petit récit prend aux tripes, et justifie à lui seul d'être allée jusqu'au bout de ce recueil.
Quant au texte de Soljenitsyn, ce récit d'une journée de la vie du prisonnier Ivan Denissovitch, il n'est plus à présenter !