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Jacques Aubergy (Traducteur)
EAN : 9782491742393
150 pages
Editions L'atinoir (09/09/2022)
3.4/5   5 notes
Résumé :
Le pays du diable raconte un voyage hallucinant au cœur du désert et inévitable triomphe de la violence. Sa prose sèche, sa capacité de narrer sans tomber dans les stéréotypes ni les manichéismes que la Patagonie a souvent fait naître, Perla Suez reconstruit une odyssée de rancœur, de délire et de justice. Les personnages de ce roman vivent entre le courage et la folie, dévorés par une obsession qui va peut-être jusqu'à les consumer.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Vers 1880, l'armée argentine s'est donné pour mission de conquérir le sud de la Pampa et la Patagonie orientale, un ensemble de territoires désertiques appartenant jusque là aux Indiens autochtones de la nation Mapuche. Certains ont qualifié cette « Conquête » ou « Campagne du désert » de génocide, ni plus ni moins.
« Le pays du diable » raconte un épisode (fictif mais plausible) de cette sale guerre.
Lum Hué est une jeune métisse de 14 ans, qui vient de recevoir, après une cérémonie rituelle, ses nouveaux pouvoirs de guérisseuse chamanique. Alors qu'elle se repose, seule, à l'écart de son village, un petit groupe de soldats déboule et massacre les habitants, détruisant tout sur son passage. Désormais seule au monde, Lum Hué se lance à leurs trousses, animée par un esprit de vengeance qui ne connaît pas le pardon.
Ce court roman est un western halluciné et fulgurant, une course poursuite échevelée à travers le désert patagonique, un voyage dont on comprend très vite qu'il ne peut mener qu'à la tragédie.
L'écriture est puissante, à la fois évocatrice et elliptique, sobre, sèche, tendue. Peu de mots sont nécessaires à l'auteure pour planter efficacement un contexte cruel, fait de folie, de mort, de violence destructrice, de spiritualité et de courage, de désespoir et de fatalité. Avec en toile de fond la défense d'une identité et d'une culture en perdition, et la question de savoir qui, en définitive, sont les « sauvages » et les « civilisés ».

Merci aux Editions L'Atinoir et à une opération Masse Critique de Babelio pour cette découverte très intéressante.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Perla Suez nous transporte en Argentine, plus particulièrement dans les régions du sud de la Pampa et sur la Patagonie orientale qui connut entre 1879 et 1881 un épisode très controversé et resté dans l'histoire du pays comme « la Conquête du Désert » ou « Campagne du Désert », territoire alors sous domination de la nation mapuche, groupe ethnique du Chili et de l'Argentine. Cette guerre civile contre les populations autochtones est un des derniers éléments qui permirent l'unification de l'Argentine. Pour certains c'est un génocide.

À proximité d'un village mapuche, une cérémonie rituelle va donner ses pouvoirs à une nouvelle guérisseuse. Un rite d'autant plus important qu'il concerne une jeune métisse. Elle passe la nuit sur le lieu de la cérémonie, comme le veut la tradition. À son réveil elle découvre que le village a fait l'objet d'une « razzia ». Les troupes du gouvernement argentin ont massacré tous les habitants, emportés le bétail. Seule survivante, Lum Hué va se lancer sur les traces de cinq de ces soldats : quatre gauchos et un indien qui leur sert de guide. Pendant plusieurs jours elle va les poursuivre dans le désert, guidée par la rancoeur, par une soif de vengeance. Dans la chaleur du désert la folie et la peur s'emparent des hommes dans une course contre le temps, contre la mort.

La langue est âpre, sèche, elle racle le désert. le rythme est soutenu, tendu, illustrant cette cette marche, cette fuite en avant espérant laisser derrière un destin tragique qui va les consumer. Il y a un certain souffle dans cette écriture brûlante.

Merci Babelio et les Editions L'Atinoir pour cette double découverte, celle d'un auteur et d'un fragment de l'histoire d'un pays et d'un peuple.
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Lecture très rapide, en une journée à peine. Je suis dans un entre-deux concernant ce petit livre. J'ai très rapidement accroché, j'appréciais ce qu'on me proposait pour finalement me perdre en cours de route et considérer la fin comme bâclée, à mes yeux de lectrice…
Au départ j'ai apprécié ce jeu des personnages, l'intrigue, le contexte. Assez rapidement j'ai compris que l'autrice ferait en sorte de perdre son lecteur, de le pousser à s'interroger. Cela ne me dérangeait pas.
Mais vers le milieu de l'oeuvre j'ai eu la sensation que les personnages ne faisaient plus sens, que leur histoire n'était pas… juste ? Tout du moins, elle n'était pas en lien avec le reste de l'oeuvre. Je me trouve finalement avec une incompréhension totale sur certains personnages, je n'ai pas compris le rapport entre eux, s'il devait y en avoir un. Et cette fin m'est totalement hermétique… J'aurais préféré que l'oeuvre s'arrête dix pages plus tôt, avec la scène de la jument (Pour ceux qui auront lu ou liront ce livre).

De plus j'ai eu des problèmes avec la traduction qui a laissé des mots avec des coquilles (Los pour Les), ou des omissions de virgules, ou de connecteurs… Ce n'est pas une erreur par page, mais sur un livre de 150 pages à peine la moindre erreur inattention se voit...
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dans une tribu Indienne les habitants font une fête Rituel pour une jeune femme Lum quand elle se réveillera elle sera devenu machi (chamane)
mais a sont réveil sont camps es massacré part des soldats.
Lum vas partir a l'aventure guidées part l'envie de ce vengé a tout pris, pendant que les soldats essaye de survivre au désert qui doivent traverser.

j'ai beaucoup aimer ce livre on rentre vite dans l'histoire de ces personnage,
Sauf que au bout d'un moment jetait perdu dans ma lecture vers la fin,certaine connection de personnage ne faisait pas sens pour moi, après a chacun sont resentie et la manière de comprendre ce livre qui peux être assez cru mais qui aurai pus vraiment arrivé.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
- Vous savez comment a commencé la guerre ? La guerre a commencé à cause du bétail et de la peur des razzias, de la peur d’être tué sans avoir tué personne. C’est pour ça que nous sommes devenus plus patriotes. On s’est armés de fusils et on a harnaché des chevaux. Nous avons laissé nos foyers pour venir dans un endroit comme celui-ci. Il n’y a aucune gloire, Deux, d’aller à la guerre ; c’est pire que de garder les cochons. Vous dites que les razzias c’est quelque chose que nous avons en nous, que nous agissons à cause de nos peurs.
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