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3,65

sur 159 notes
Kabukicho est tout de suite très prenant, nous enveloppant dans l'univers de la nuit japonaise et des néons qui illuminent ce quartier de Tokyo.

Histoire diablement attirante et très bien distillée par l'auteure, celle-ci m'a fait découvrir un autre aspect de la culture et des règles qui régissent les rapports sociaux au Japon.

J'ai beaucoup aimé découvrir les personnages, leurs particularités et leurs histoires. Je ressors de cette lecture enrichi et curieux d'en savoir plus sur le Japon et particulièrement sur ce visage de sa culture.

Seule la fin du livre m'empêche de mettre 5 sur 5 car sans en dévoiler l'intrigue, l'accélération des "événements" est trop rapide et ça part un peu dans tous les sens.

Sinon je vous recommande d'aller faire un tour dans cette cité des mensonges.
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Voilà une très belle découverte ! Je suis une amatrice de thrillers et roman policier et je me suis inscrite à une rencontre Babelio sans connaître l'auteur. Mais je crois que je vais bientôt faire quelques emprunts à la bibliothèque...
Déjà le cadre, le quartier du sexe à Tokyo, est franchement dépaysant mais superbement narré. On s'y croit tout de suite et on sent bien que l'auteur a une vraie expérience du Japon et de ses habitants. Et les personnages, parlons-en ! Des personnages très bien décrits et analysés, pour lesquels on éprouve soit compassion, méfiance, inquiétude. Pour ceux qui n'aiment pas les romans sanglants, ici vous pouvez y allez, mais il y a de l'action....
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Je tiens à remercier les éditions Viviane Hamy pour m'avoir voler mon coeur, encore une fois. Une double découverte pour ma part : un roman sombre comme je les aime et une auteure à la plume bien habile, qui rend le lecteur totalement addict. D'habitude, j'aime assez développer, dans ma chronique, ce que j'ai apprécié, mais aussi sur ce qui est moins bien passé. Malheur à vous, je ne pourrais que lancer des fleurs à cette histoire.

Dans mes lectures, c'est vrai qu'il y a quelques genres littéraires qui m'attirent et me déçoivent très rarement. C'est le cas, notamment, des polars... J'adore ça. Plus c'est sombre et plus j'en redemande... Si les personnages sont manipulateurs, psychopathes et effrayants, alors je délaisse toute vie sociale pour le livre en question... Si en plus de tout cela, l'histoire se déroule en plein coeur de la capitale nipponne... Je ne peux pas rêver mieux !

Dès les premières pages, mon cerveau a quitté mon "chez moi" pour arriver à Kabukicho, quartier sulfureux de Tokyo, lieu qui prend toute son ampleur, la nuit tombée. Sous la réverbération des néons multicolores, ce microcosme de tentation et de séduction, deviendra bientôt le décor macabre de l'histoire. La narration est partagée par trois protagonistes : Marie, la colocataire de la victime, Yudai, l'hôte N°1 de Kabukicho et Yamada, le flic. le lecteur peut donc suivre l'enquête en étant le seul à savoir ce que trament ces personnages. Il est un peu "le-grand-oeil-qui-voit-tout" (mais qui ne comprend pas tout, évidemment, car, il nous faut notre dose d'angoisse et de suspense !).

Une construction de récit qui frôle la perfection, où chaque personnage a vraiment une réelle consistance, un rôle et une place bien définie au sein de cette Cité des Mensonges... Même si ce n'est pas toujours celle que l'on croit ! de plus, on sent une certaine réalité dans la description de Tokyo et de la culture nipponne, sûrement due à l'expérience de l'auteure, qui a vécue plusieurs années au Japon.

Pour ceux qui sont curieux, je vous invite à lire ce superbe roman. Pour ceux qui aime le polars, Dominique Sylvain ou le Japon, je ne peux que vous conseiller de le lire. Pour ceux qui sont simplement sous le charme de ma chronique, direction : la librairie ! ;)
Lien : http://avoslivres.canalblog...
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GENIAL....... magnifique. Très bien construit, haletant du début à la fin. de jolies phrases rondes et poétiques, une intrigue fournie et fouillée. Un voyage au pays de de l'érotisme courtois bien dépaysant. Et quand on devine puis lit le dénouement de l'intrigue, on est loin d'en avoir fini avec l'histoire.
Merci à Babélio et aux éditions Viviane Hamy pour m'avoir fait découvrir ce livre.

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Un roman une fois commencé qu'on ne lâche plus.
J ai eu les références sur le site de Babelio et il y avait une rencontre avec l'auteur. Mais ne pouvant m'y rendre et en lisant la quatrième de couverture, je me suis lancée.
Un policier où tout s'entremêle : amour, gajiin, bars à hôtesses...
Kate disparait un jour. Son corps est retrouvé grâce à la localisation de son portable, dans un parc public.
Elle a été enterrée vivante et sa photo a été envoyée à son père habitant l'Angleterre.
Ce dernier arrivera en Chine et fera la connaissance de Marie la co locataire de Kate sa fille.
Marie semble une gajiin bien intégré dans le monde la nuit.
Mais justement quelles sont ses nuits à elle?
Une intrigue et une réalité bien plus cruelle qu'il n'y paraît.
Un magnifique roman et une chute à cette histoire mémorable et qui en y réfléchissant bien, dans notre quotidien serait une source de toutes les méfiances.
Personne ne sera vraiment ce qui s'est passé, seulement une personne.
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Chaque capitale a son quartier chaud. A Tokyo, ce quartier s'appelle Kabukicho. le roman éponyme de Dominique SYLVAIN nous emmène dans ses bars à hôtesses et à hôtes. Oui, les hommes aussi vendent leur écoute et leur patience.

J'ai aimé suivre le très élégant Yudai et sa patience avec sa cliente Akiko, elle-même hôtesse d'un autre club.

J'ai découvert l'énigmatique Marie, colocataire de Kate, jeune anglaise que l'on retrouve morte enterrée.

J'ai aimé l'inspecteur Yamada, qui après son coma tente de se remémorer ses précédentes enquêtes. C'est lui qui fera en sorte que la mort de Kate ne soit pas classée sans suite.

J'ai aimé la tenancière du Club Gaïa dans lequel travaillaient Marie et Kate et qui connait Yamada depuis des années. Leur lien m'a touché.

L'enquête a peu d'importance, elle piétine un peu d'ailleurs. L'intérêt du roman est dans la description de cette particularité de la société japonaise.

Rassurez-vous, on croise aussi des yaks, comprenez des yakuzas qui cassent la figure au pauvre Yudai qui ne peut pas payer ses traites.

L'auteure nous montre de jeunes adultes (il faut être jeune pour exercer ce métier plein d'alcool) qui se vendent comme des marchandises, les plus populaires étant les plus chers.

Une immersion passionnante dans ce monde de la nuit japonais si particulier.

Une citation :

Dans les sociétés chrétiennes, le Mal reste assez central. On pense, notament aux Etats-Unis, qu'un individu peut être foncièrement mauvais. (…) Au Japon, c'est différent. On s'attend à ce que les coupables s'inscrivent dans un contexte. Ils sont le fruit de leur éducation, de leur milieu. Les familles sont considérés comme responsables des actes de leurs proches. (p.233)

L'image que je retiendrai :

Celle de Akiko qui s'accroche à Yudai pire qu'une sangsue.
Lien : https://alexmotamots.fr/kabu..
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Dominique Sylvain nous propose une virée dans le quartier de Kabukicho, lieu réputé chaud de Tokyo, où se concentrent les clubs d'hôtes et d'hôtesses de la capitale nipponne, que j'avais déjà eu l'occasion de découvrir avec « À l'ombre de l'eau » de Maïko Kato.

Kate Sanders, une anglaise, fait partie des accompagnatrices recherchées du Club Gaïa, alors que Yudai, gérant du « Café Château », représente le must pour la clientèle féminine.
L'ambiance feutrée de ces lieux de rencontre est bien décrite, de même que les particularités de la culture japonaise, à travers ses codes, le respect des règles de conduite, notamment celles régissant les comportements à adopter en société, qui tranchent résolument avec les mentalités étrangères.

La disparition de Kate provoque un bouleversement dans la vie d'un certain nombre de personnages. Yudai qui s'était lié d'amitié avec la jeune femme. Marie, la colocataire française elle aussi employée d'un club. Jason, le père de Kate, qui déboule au Japon pour faire activer des recherches qu'il juge trop molles. Yamada, policier taciturne sur le retour, qui fait le premier le lien avec une ancienne affaire. Et même les incontournables yakusas, dont un thriller ayant pour cadre le pays du soleil levant ne saurait se passer.

L'intrigue policière ne réserve que peu de rebondissements, l'intérêt résidant davantage dans une montée en puissance de l'intensité dramatique, à travers une dérive sombre et violente qui rythme la fin du récit.

J'avoue avoir été surpris du choix de l'auteure de ne pas plus ménager le suspense, mais j'ai apprécié l'efficacité montrée dans la description de la folie meurtrière finale.
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Je ne suis pas particulièrement attiré par la société et la culture japonaise. J'ai beaucoup de mal à l'aborder. C'est vrai aussi que je ne la connais pas. Je n'en sais juste ce que j'ai pu en voir à travers les reportages et les documentaires que j'ai visionnés. C'est souvent  à travers le regard d'un occidental  que je les ai perçues. Mais quelques part, une petite voix en moi m'appelle à résister à cette société que la sensorielle que je suis à du mal à appréhender.
Pour moi, ce pays  est coincé entre traditions et hyper modernité. Les contrastes sont trop opposés, ils me semble inconciliables. Je les perçois comme des images figées ou, au contraire, comme un film qui défile à toute vitesse. Bref je reste hermétique à ce peuple, ses us, ses coutumes et ses espoirs en l'avenir.
Et pour autant, Dominique Sylvain a su me faire voyager. Elle m'a totalement plongée au coeur de cette société en perpétuelle mouvement. Elle a su me faire comprendre ses contradictions. J'avais déjà découvert le Japon avec son tout premier roman "Baka" mais cette fois, l'auteur va bien plus loin. A travers cette histoire au coeur d'un quartier chaud, elle retranscrit et arrive à nous faire sentir la quintessence de ce pays.
On va être directement être transporté à Kabukicho , une ville plutôt morne le jour. Mais...La nuit, les bars à hôtesses et les love hôtels ouvrent. Kabukicho.  Ce quartier chaud de Tokyo devient "La ville sans sommeil"  Et c'est là que Marie, une jeune Française, espère  trouver un travail. Sa rencontre avec Kate, hôtesse au Club Gaïa, l'introduit dans le milieu. Un soir, cette dernière ne se présente pas au club. le lendemain, son père reçoit sur son téléphone un cliché inquiétant. Et...Nous voilà embarqués dans une enquête difficile.
Et... j'ai aimé avoir Dominique Sylvain comme guide pour me conduire tout au long de ce périple. Avec son écriture clinique elle colle parfaitement au décor et aux moeurs du lieu. Derrière cette cordialité de façade se cache une froideur glaçante. Kabukicho est plus dangereuse qu'elle ne le laisse paraître.
Alors oui, je me suis laisser prendre au piège. Oui je me suis attachée à ces personnages pas forcément très attachants pourtant. Oui j'ai été totalement en empathie avec certains mais aussi avec ce Japon que l'auteur affectionne tant.
Oui Dominique retourne à ses premières amours.  Elle nous en dévoile la substantifique moelle.Et oui, je pense que l'auteur a voulu donner ce ton froid pour coller et faire transpirer la culture nippone à travers cette parfaite enquête.
Oui, je le crie haut et fort, Dominique Sylvain a réussi son coup. Elle a su me surprendre. Elle a surtout su, avec ce titre à part, totalement se renouveler. Et, oui à travers ce titre, c'est, pour moi, une belle redécouverte de cette auteure. Alors...Merci Madame pour tout ça !
Lien : https://collectifpolar.com/
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Kabukicho - Dominique Sylvain

Bon roman policier français, Dominique Sylvain est une des auteures française de ce genre que j'apprécie beaucoup.
L'histoire se passe au Japon, à Tokyo et plus précisément dans le quartier de Kabukicho.
Dans ce roman la violence est présente mais aussi le mensonge et la manipulation. Les personnages sont torturés et tortueux.
Tout en découvrant un mode de vie totalement différent du notre on est happé par ce roman qui se dévore du début à la fin.
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Kabukicho c'est le nom d'un quartier de Tokyo. le quartier chaud; celui des plaisirs, tout est possible, le sexe en public, les soapland mais aussi , contraste du Japon oblige, les bars à hôtes ou à hôtesses.
Contrairement à notre société, ce sont des bars où les hôte(sse)s écoutent les clients parler, "massent" l'égo, l'âme. On écoute et ne franchit pas la barrière du sexe.

Kate Sanders est anglaise, elle a choisi ce métier tout comme sa co-locataire Marie Castain , la française. Elles sont hôtesses au Club Gaïa de Mama Sanae.

Kate disparaît étrangement, une photo d'elle endormie, allongée dans un parc est envoyée par texto à son père Jason, avec comme texte "elle dort ici". Etrange, il arrivera bien vite au pays du soleil levant pour mener son enquête en compagnie de Marie. L'inspecteur Yamada sera lui aussi sur le coup, ainsi que Yudai un ami proche de Kate , hôte au Café du Château. Je n'ai pas envie de vous en dire plus de l'intrigue.

Marie, Yudai et Yamada seront les trois voix qui nous guideront au cours de l'enquête, mais à mon sens ce ne sont pas les personnages principaux, il faut y ajouter Kabukicho et surtout la culture japonaise dont Dominique Sylvain nous parle à merveille.

En effet, c'est avant tout un livre d'ambiance. On est sur place et on découvre les us et coutumes étonnantes et c'est passionnant. La description des lieux est parfaite : Shinjuku, Roppongi Hills, la parc de Chiba, mais aussi les soapland, les influences des Yakusa, le vocabulaire japonais.

La société japonaise est bien décrite, décortiquée. La psychologie des personnages est parfaite, on rentre au plus profond des dérives de l'âme. Un super polar d'ambiance. L'écriture est fluide.

Une découverte à faire sans hésitation.

Ma note : 8/10
Lien : https://nathavh49.blogspot.b..
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