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sur 159 notes
Kabukicho est le dernier roman en date de Dominique Sylvain. L'intrigue se déroule dans un des quartiers chauds de Tokyo. Kate, une hôtesse de Kabukicho disparaît et la police mène l'enquête. le père de la jeune femme débarque d'Angleterre après avoir reçu un mystérieux et inquiétant MMS. Dans ce roman, on fait connaissance avec différents personnages, en plus du père de Kate. Il y a Yamada le policier, Yudai l'ami de Kate, Sanae la propriétaire du Club Gaïa et Marie, la colocataire.

Cette lecture m'a replongée dans l'ambiance de Tokyo de Mo Hayder. Mais c'est surtout à d'autres romans que Kabukicho m'a fait penser. Malheureusement, vous en parler risquerait de vous gâcher le plaisir, je me contenterai donc de vous dire que ce sont de très bons livres (je brûle d'envie de tout vous dire, ne serait-ce que pour vous parler de la finesse du scénario).

J'ai assez rapidement découvert le fin mot de l'histoire mais j'ai apprécié cette lecture dans son intégralité. J'ai d'ailleurs préféré Kakukicho à Tokyo, qui compte trop de longueurs à mon goût.

L'auteure a vécu au Japon pendant une dizaine d'années et cela se sent. J'ai beaucoup apprécié la confrontation entre le mode de vie des Japonais et celui des Occidentaux avec les personnages de Marie et du père de Kate. L'univers de Kabukicho est sombre et lumineux à la fois, laid et beau, mauvais et bon. Tout cela à la fois.
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Dominique Sylvain, née en 1957, est un écrivain français de romans policiers et de romans noirs. Journaliste indépendante pour le Journal du dimanche, puis journaliste d'entreprise et responsable du mécénat dans la sidérurgie (groupe Usinor), Dominique Sylvain commence à écrire en 1993 lors de son premier séjour au Japon. Son dernier roman, Kabukicho, est sorti récemment.
A la nuit tombée, Kabukicho, sous les néons, devient le quartier chaud de la capitale nipponne. Au coeur de ce théâtre, les faux-semblants sont rois, et l'art de séduire se paye à coup de gros billets et de coupes de champagne. Deux personnalités dominent la scène : le très élégant Yudai, dont les clientes goûtent la distinction et l'oreille attentive, et Kate Sanders, l'Anglaise fascinante, la plus recherchée des hôtesses du Club Gaïa, l'un des derniers lieux où les fidèles apprécient plus le charme et l'exquise compagnie féminine que les plaisirs charnels. Un jour, sans prévenir, la jeune femme disparaît tandis qu'à Londres, son père reçoit sur son téléphone portable une photo où elle apparaît, les yeux clos, suivie de ce message : « Elle dort ici. » Bouleversé, mais déterminé à retrouver sa fille, Sanders prend le premier avion pour Tokyo, où Marie, colocataire et amie de Kate, l'aidera dans sa recherche. Yamada, l'imperturbable capitaine de police du quartier de Shinjuku, mènera quant à lui l'enquête officielle. Résumé fourni par l'éditeur.
Tout le monde semble s'extasier devant ce bouquin, s'il n'était aussi court je l'aurais abandonné très vite. Rien n'est à sauver de ce naufrage qui s'apparente à une japoniaiserie pour petites filles. L'intrigue policière est cousue de fil blanc à gros points quant à l'écriture… elle n'est pas à la hauteur dans les scènes un peu « agitées », les passages sensés nous instruire sur la vie au Japon sont plaqués sur le texte comme des emplâtres et last but not least, l'écrivain prétendant la jouer psychologique, (« Elle ne s'intéressait pas tant aux actes qu'à la psychologie des personnes impliquées, voyez-vous. ») avance à gros sabots bien lourdingues qui ne pourront séduire que les préadolescentes…
De qui se moque-t-on ?
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Polar français qui se passe au Japon, reçu dans le cadre d'une proposition, par Babelio, de rencontre avec l'auteur, je ne m'attendais à rien de particulier.
J'ai apprécié cette découverte d'un Japon trop peu connu, celui des quartiers "chauds", lieu de prostitution sur lesquels règne la Mafia locale. le traitement des personnages principaux, un par chapitre, était aussi intéressant. L'écriture, ni désagréable, ni inoubliable, quelques termes de langage familier faisant un peu "désordre" au milieu d'un style finalement plutôt littéraire.
La trame, psychologique, bien trouvée, le mélange des cultures française, anglo-saxonne et japonaise. le scenario se tient, les rebondissements sont au rendez-vous, mais... je n'ai pas été tenue plus en haleine que cela, ayant dès les 20-30 premières pages pressenti les faits ...
Pour conclure, mais je ne suis guère bonne juge en la matière, n'ayant pas la culture policière suffisante, pas mal, mais pas dans mon top polar.
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L'auteure, Dominique Sylvain nous emmène au coeur de Kabukicho, le quartier chaud de Tokyo qui s'anime la nuit avec ses bars à hôtesses, et ses love hotels où se monnaye toutes sortes de plaisirs.
Lorsque Kate, une jeune anglaise hôtesse du club Gaïa, disparaît, commence alors une enquête menée à la fois par la police nippone, le père de Kate aidé par son amie Marie, et Yudai son ami qui lui aussi est hôte dans un club réservé aux femmes.

Nous découvrons les différents personnages qui jalonnent cette histoire et particulièrement la façon d'être des japonais par rapport aux occidentaux. Et j'ai vraiment apprécié de découvrir les énormes différences qu'il y a entre les deux cultures.
Un seul personnage pourtant m'a touché, et il s'agit de Yudai. Cet homme est prisonnier d'une vie dont il rêve de s'échapper, mais les yakusas qui ont la main mise sur kabukicho ne lui laissent pas ou peu de liberté.
Les policiers nippons m'ont paru détestables, et tous les autres protagonistes n'ont pas éveillé mon empathie.

J'ai deviné très rapidement qui était le meurtrier, et le revirement d'un des personnages secondaires m'a paru peu crédible.

Une lecture intéressante donc, mais pas aussi enthousiaste que je le pensais, et la deuxième pour moi de l'auteure.
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Kate et Marie sont des occidentales qui ont fait le choix de travailler à Tokyo et en plus d'y travailler dans le quartier chaud de Kabukicho. Hôtesses qui s'apparentent des Geishas, puisqu'elles accèdent à toutes les demandes sans coucher avec leurs clients ; Enfin, en principe. Et puis Kate disparait. Son père Jason fait le déplacement jusqu'au Japon pour la retrouver et aider de Marie il va enquêter de son côté, pendant que le policier Yamada et son coéquipier Watanabe essaient de dénouer les fils de cette disparition.
L'auteure a vécu une dizaine d'années au Japon, elle sait de quoi elle parle. Sa description du monde des hôtes, hommes ou femmes est passionnante mais effrayante aussi, exploitation du corps, hypocrisie revendiquée, tourisme sexuel poussé très loin. Et puis les violences policières, les Yakusas qui nagent dans la violence. Ce roman n'est pas tendre. Les personnages plutôt crédibles, surtout Yamada, Sanae, Yudai, propriétaire de café du château et hôte très prisé.
Bémol : on devine trop vite le coupable qui en fait trop sur la fin, en revanche la « toute fin » m'a heureusement étonnée.
Donc pas le meilleur de cette auteure à découvrir avec l'excellent « passage du désir » mais se lit bien.

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Roman particulièrement fascinant.
Peu de personnages mais tous à la personnalité complexe, une intrigue simple mais au suspens croissant, un dépaysement total avec ce quartier de Tokyo, une écriture fluide et nerveuse, des chapitres courts mais denses.
Un régal et une découverte.
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Kate, jeune anglaise vivant à Tokyo a disparu, on la retrouve rapidement, morte. Kate était hotesse dans un établissement du quartier de Kabukicho, quartier chaud de la ville.
Ce livre aborde un sujet très actuel, les "hôtes", ces hommes et femmes qui sont payés pour accompagner des personnes en mal d'affection (parfois plus, mais pas forcément). On nous parle aussi beaucoup des codes de la société japonaise, cette société dans laquelle on n'exprime pas ses sentiments, dans laquelle les couples n'ont plus de relations sexuelles.
On se doute très rapidement du coupable, mais ça ne gache pas du tout l'intérêt du livre.
Ce sont les protagonistes qui nous livrent par bribes les éléments de cette histoire. J'ai particulièrement apprécié Yudai, l'hôte beau gosse, très bon ami de Kate qui est un peu un cliché du jeune japonais devenu alcoolique de par ses obligations de travail, tellement triste derrière sa jolie façade.
C'est un livre sur les relations humaines, sur l'importance d'une structure familiale pour se construire en tant qu'adulte (ou pas), sur l'amour.
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Merci à Babelio de donner l'opportunité à quelques lecteurs privilégiés de rencontrer des auteurs comme Dominique Sylvain.
Ce fut une rencontre passionnante où l'auteure nous expliqua bien volontiers son cheminement d'écrivain, sa passion pour le Japon et nous donna quelques clés pour encore mieux apprécier son roman Kabukicho.

Pour ma part il s'agissait du premier roman de d'Sylvain que je lisais et j'ai beaucoup apprécié le dépaysement immédiat provoqué par la justesse et le détail des descriptions de Tokyo et de ses différents quartiers.
Il faut aussi souligner le travail de l'auteur sur la profondeur et la complexité de tous les personnages y compris ceux qui pourraient être qualifiés de secondaires. Cela fait de ce roman plus qu'un roman noir ou policier un vrai livre sur la recherche de l'identité profonde de la plupart des acteurs.
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Kabukicho est un quartier de Shinjuku, à la périphérie de Tokyo. le jour, les touristes découvrent ce quartier éclectique et incontournable. La nuit, les salariés vont s'y détendre, échangeant des promesses avec des hôtes particulièrement recherchés.

Dans la cacophonie de Kabukicho, Yudai est l'hôte le plus prisé. Il dirige le Café château et essaie d'échapper aux Yakusa – la pègre japonaise – à qui il doit beaucoup d'argent, comme tous les propriétaires au Kabukicho. Les temps sont durs et les clients ne viennent plus aussi souvent qu'ils ne le faisaient. Ils ne viennent plus au Café château pour boire et fleureter finement avec des hôtes, alors que c'est l'endroit le plus affectionné de Kabukicho.

Son amitié avec Kate permet à Yudai de s'aérer. Seule, Kate, arrive à le comprendre. Kate Sanders est une anglaise, une étrangère qui s'est bizarrement adaptée au Japon et à ses coutumes. Elle est devenue une icône, la meilleure hôtesse du Club Gaïa. Alors quand Kate ne se présente pas au rendez-vous de Yudai, il se demande ce qui a bien pu l'empêcher de venir… Mais le temps qu'il pose la question au Club Gaïa, la colocataire de Kate, Marie – une française –, a déjà prévenu la police et son père de sa disparition.

Dominique Sylvain est une fine connaisseuse du Japon puisqu'elle y a vécu une dizaine d'années. le nom de l'auteure ne vous est pas inconnu : normal, direz-vous, elle a reçu le Grand prix des lectrices de Elle, et quelques autres en plus. Sa plume ne cesse d'évoluer car l'auteure ne souhaite pas rester figée dans un style et s'essaie à des manipulations du genre en transgressant les codes. A contrario, Dominique Sylvain adore jouer au jeu de la rencontre des lecteurs afin d'échanger avec eux et pourquoi pas découvrir, elle-même, de nouvelles lectures.

Les éditions Viviane Hamy existent depuis seulement 26 ans et ont déjà vécu de nombreux tumultes. Grâce à sa jeunesse et à sa détermination, elles ont pu renaître et devenir une référence indépendante dans la littérature française La sobriété de la couverture et de la mise en page mettent, encore une fois, en avant ce renouveau, cette libération des surplus non nécessaires. Cette petite maison d'édition évolue en pensant à ces auteurs, à ces lecteurs puis à son développement. Les éditions Viviane Hamy demeurent humaines et familiales.
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Envie de vous évader à Kabukicho, quartier « chaud « de Tokyo ?
Alors ce polar est pour vous.
Car si l'intrigue en est le moteur, l'ambiance en est l'essence.
Peu initiée à la culture japonaise, c'est avec grand intérêt et beaucoup de curiosité que j'ai découvert que tous les plaisirs de ce lieu ne passent pas par le sexe. Mais aussi par le charme et le raffinement.
L'auteur connaît très bien le Japon et c‘est avec grand plaisir que je me rendrai à la rencontre organisée par Babélio que je remercie vivement pour cette découverte.
PS: la couverture est très sympa
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