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3,82

sur 574 notes
C'est un bon polar dans lequel on retrouve le commandant Tomar Khan et son équipe qu'on a connu dans " Toxique".
C'est un livre court , efficace, rythmé , sans temps mort.
L'intrigue est ancrée dans l'actualité avec la crise des migrants , le rappel des attentats à Paris.
La violence est très présente. Certaines descriptions sont dures, sanglantes.
Dans ce tome , je me suis encore plus attachée à Tomar , ce flic brut de décoffrage.
L'écriture est concise , cinématographique.
J'ai passé un bon moment de lecture .
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Niko Tackian se révèle être ici encore une fois un excellent auteur de polar! Suite de "Toxique" (lecture non obligatoire mais peut être un plus), "Fantazme" garde le rythme de bout en bout, avec toujours son inspecteur charismatique et fragile Tomar Khan. Cette fois il se frotte à la pègre albanaise, aidé de son équipe d'équipiers spéciaux mais attachants, ils devront ensemble mettre la main sur le Fantazme (spectre en albanais) , un tueur actif dans Paris et comme son nom l'indique "insaisissable" !
Un page-turner comme on les aime au final percutant!
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Conquise par le précédent roman lu de l'auteur, Toxique, le premier des aventures du commandant Tomar Khan, je n'ai pas pu résister à l'envie de lire cette suite. Un second opus aussi bien que le premier et pour lequel j'ai un nouveau coup de coeur.
A l'instar du précédent roman, celui-ci ne sera resté que quelques heures entre mes mains. L'histoire mêlant noirceur, horreur, actualité et rebondissements m'a captivée de bout en bout. Il y a deux aspects du scénario que j'ai principalement appréciés. Tout d'abord, le fait que l'auteur s'appuie sur des événements passés et véritables pour asseoir le décor de son roman. L'ambiance tendue à l'extrême après les attentats de Paris de 2015 ou encore les faits divers qui agrémentent le texte viennent apporter de la légitimité au scénario. Sans oublier tout ce qui touche à l'immigration et à ses difficultés : du combat pour fuir leurs pays, des horreurs qu'ils ont dû affronter aux désillusions d'une vie supposée meilleure, tout de la vie des immigrés est retranscrit avec précision. Des scènes troublantes et dérangeantes qui noircissent le scénario et renforcent nos émotions de lecteur.
Ensuite, bien sûr, il y a le commandant Tomar Khan. Je suis toujours autant sous le charme de cet homme bourru. J'aime ce qui se cache derrière son physique imposant et son caractère un peu brut : la fragilité, l'attention, l'empathie et même à sa façon, une certaine douceur. C'est le contraste entre ces deux hommes, le bon et la brute, qui me touche.
La suite sur mon blog:
Lien : https://misscroqbook.wixsite..
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Oui, j'avoue, Monsieur le juge, j'ai un faible pour le colossal Tomar Khan (un peu plus que pour le séduisant Victor Coste de Norek, même si c'est un peu kif kif bourricot entre les deux dans mon petit coeur, et beaucoup plus que le batracien capitaine Mehrlicht de Nicolas Lebel, dont le degré de sexitude provoque chez moi un enthousiasme aussi plat que l'électrocardiogramme d'un moribond). Oui, je sais, c'est un peu primal de comparer des personnages de fiction pour le pouvoir érotique qu'ils dégagent mais disons que cela rajoute un peu de piment à l'affaire en cours (même si je reconnais quand même le talent littéraire des trois auteurs préalablement cités). Bon passons quand même à une appréciation moins sensuelle de la chose.

Niko Tackian, à la différence de "Toxique", nous offre ici un polar beaucoup plus noir et plus ancré dans l'actualité. En effet, derrière cette série de cadavres mutilés qui envahissent les caves parisiennes, se cache en fait le drame des migrants et des réseaux de passeurs. Mais pour une fois, ce sont les « petites mains » des milieux mafieux albanais qui en subissent les conséquences. Qui est ce « Fantazmë » qui ose s'attaquer aux gros bonnets du milieu ? Quelles sont ses motivations ? La réussite de Tackian, c'est de nous dévoiler, dès le milieu du roman, l'identité du coupable (Mais en est-il vraiment un dans la mesure où il semble vouloir rétablir une certaine justice ? Là est aussi la question !) et réussir malgré cela à conserver un suspens haletant jusqu'à la dernière page puisque celui-ci agit comme une anguille, échappant non seulement à la mafia mais également à la bande du 36 menée, tambour battant, par Tomar Khan. La seconde partie du roman se transforme alors en une course contre la montre pour retrouver cet inconnu, course dont on ignore encore l'issue : échappera-t-il à un destin funèbre ou pas ? Il vous faudra attendre les dernières pages pour le découvrir.

Noir est effectivement le bon « terme » pour définir ce polar car il faut avoir tout de même le coeur bien accroché pour lire certaines scènes ou descriptions de cadavres. le pire c'est qu'on finit par se dire que de telles scènes ne doivent hélas pas être si peu fréquentes que cela et, au vu de toutes les affaires criminelles dont on nous abreuve dans les médias, il faut reconnaître que Niko Tackian, en bon scénariste qu'il est, ne fait que retranscrire avec fidélité sur le papier la triste mais banale violence de notre société actuelle. En sortant de ce roman, on voit le monde des migrants sous une autre facette. On aurait presque tendance à dire que le regard des autochtones parisiens se révèle être, pour certains d'entre eux, le cadet de leurs soucis dans la mesure où l'horreur du voyage qu'ils ont dû subir pour trouver ce qu'ils croyaient être la liberté ne prend jamais fin voire même s'accroît avec ce qu'on leur offre comme « nouvelle vie ».

Pour terminer, je ne peux pas ne pas consacrer un petit passage à Tomar (oui ! je l'appelle par son prénom, on est intime maintenant !) et à cette fragilité qu'il cherche tant bien que mal à dissimuler derrière sa carrure de Titan. On s'apitoie sur lui (on a envie de lui faire des câlins, oui, je sais pfffffffff), sur ses problèmes de santé et ses difficultés à faire la paix avec son passé et à vivre tout simplement sa relation avec la belle Rhonda. Et ce n'est pas la seconde intrigue du roman qui va lui faciliter les choses. Pour ceux qui ont lu "Toxique", je me contenterais de dire que l'affaire du couteau n'est pas réglée et qu'elle va rapidement faire sa réapparition façon boomerang avec un personnage guère sympathique.

Mes chouchous à moi

On ne reviendra pas sur Tomar car il est hors-catégorie (ok, je saoule !). J'adore toujours autant sa mère Ara, dont le passé de combattante dicte tous ses faits et gestes. Les années ne sont rien pour elle et les valeurs qu'elle défend. D'ailleurs, je vous déconseille d'aller faire le marché en même temps qu'elle car, malgré son âge avancé, vous pourriez vous en mordre les doigts. J'ai également un petit faible pour le personnage d'Eric, le sans-abri au grand coeur qui vous fera sans aucun doute sortir les Kleenex.

Un polar efficace dont je vous recommande la lecture et que j'ai pour ma part préféré à "Toxique" pour sa noirceur et ses personnages tantôt sombres tantôt attachants.


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Paris, 36 quai des Orfèvres, le commandant Tomar Khan, va être amené à enquêter sur deux morts, dont l'un était un dealer albanais.

Nous allons rentrer dans un monde sordide : de cruauté, de concupiscence, de misère humaine…Un monde soumis à la loi du plus fort, un monde où la pitié n'existe pas, où seul l'argent règne en maître.

Son enquête, avec sa fidèle équipe, va le mener sur la route des migrants et de la traite des femmes. Avec comme corollaire, la vengeance d'un spectre « Fantazmë » en albanais, bien résolu à être le bras armé de la justice, mais sa « propre » justice.

En filigrane, un inspecteur de l'IGS, le lieutenant Antonin BELKO, le poursuit lui et sa compagne (adjointe de son équipe), pour des faits antérieurs – l'affaire Müller-.

En outre, un problème de santé récurrent, le déstabilise pendant son enquête, et l'amène à s'interroger.

La lecture du thriller précédent –Toxique-, apporte plus de suspense à celui-ci, et améliore le profil psychologique de tous les intervenants. Enfin, un brin d'humanité, sous-jacent à ce climat étouffant d'atrocités, existe, cependant.

Un thriller qui prend à la gorge, et vous interroge sur la bassesse humaine.

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Un polar très prenant avec des personnages bien campés et des héros attachants. L'histoire est simple et fluide mais le suspense y est quand même.
Je n'avais pas lu toxique, il aurait mieux valu, car il y a des allusions aux événements précédents.
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Cette lecture a eu une importance toute particulière pour moi. En effet c'était la première lecture de mon nouveau club de lecture noire (toutes les infos à retrouver sur Instagram avec le hashtag #bookclubdeluciole).

J'avais adoré rencontrer Tomar Khan dans Toxique, sa première enquête, et le plaisir a été d'autant plus grand de le retrouver dans Fantazmë. Les deux romans peuvent se lire indépendants l'un de l'autre.

Niko Tackian nous livre ici un récit sombre et terriblement actuel. L'histoire se passe à Paris en 2017 alors que les attentats du 13 novembre sont encore bien présents dans tous les esprits. J'ai aimé que ce ne soit pas le sujet principal mais juste des clins d'oeil. Cela a rendu le récit encore plus réel et poignant. le fait qu'il se déroule en partie dans mon quartier parisien aussi !

J'ai dévoré les 264 pages du grand format en une journée. Totalement prise dans le récit il m'était impossible de le lâcher ! Tomar Khan est un personnage que j'adore malgré le fait qu'il soit pile le cliché du flic divorcé au sombre passé. Il a un petit quelque chose qui le fait sortir du lot et le cliché est vite oublié ! Tout ça c'est grâce à la plume noire de Niko Tackian !

Vivement le troisième tome !
Lien : https://www.loeildeluciole.c..
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Rares sont les livres que l'on délaisse quelque temps, par manque de temps et par nécessité, et qu'on reprend une semaine après sans avoir perdu le fil de l'histoire, l'intrigue et le plaisir de lire. Fantazmë a été pour moi ce genre d'expérience !

Le commandant Tomar Khan avec sa brigade s'attaque à une nouvelle enquête : trouver le criminel qui a déposé ses empreintes autour d'un cadavre roué de coups dans une cave. Mais, ces empreintes étaient déjà présentes sur un autre cadavre, un dealer albanais, retrouvé lui aussi dans une cave. Alors, qui fait le boulot de la justice ? Un fantazmë ? Un spectre en albanais ? Ce roman met un nom, un visage et une histoire sur ce fantôme! Ces myosotis sont pour lui!

Ce résumé ne rend pas compte de la complexité de l'intrigue sur fond d'actualité : les réseaux mafieux, ceux de la prostitution y compris celle des mineures, les migrations et les réfugiés à travers un Paris d'après Charly, d'après l'hyper-cacher et la terrasse du Petit Cambodge. L'imbrication de plusieurs histoires avec chacune son lot propre d'intrigue rend rapidement addict le lecteur.

Il faut dire que Noko Tackian est un visuel. Sa formation de scénariste lui est très utile. Ses descriptions sont précises et coupent le souffle (voir la photographie sur la description du combat entre Fantazmë et notre commandant qui fait en réalité quatre pages). du coup, le lecteur peut s'immiscer dans le décor et donne vie au ressenti des personnages.

Seul le personnage de Yuri n'a pas droit à la rédemption de la part de l'auteur. Lui, c'est un vrai violent qui n'a pas de conscience qui le tarabuste.

Tous ses personnages vacillent avec ces réflexions qui les minent : le bien, le mal, la frontière mince selon le côté où l'action mène! le héros supporte son fantôme à son côté. Il essaye de s'en accommoder. Mais, il n'échappe pas à son histoire, à ses choix et certainement pas à son destin. Comme le dit sur la couverture, Franck Thilliez, son compère dans la série télévisée Alex Hugo, comme argument de vente : « Désormais, il va falloir compter avec Tomar Khan ». Alors, ce sera pour notre plus grand plaisir!
Lien : https://vagabondageautourdes..
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On m'avait vanté la plume de Niko Takian à plusieurs reprises et c'est avec Fantazmë que je le découvre et je ne le regrette pas.
Nous suivons le commandant Tomar Khan dans une cave d'un 18ème arrondissement de Paris, où le corps d'un homme atrocement mutilé est retrouvé. Dans un premier temps, Tomar ne voit pas bien comment cette enquête peut être menée à bon port, sachant que le cadavre est un migrant en situation irrégulière, et que par conséquence personne ne va le réclamer, oui mais voilà c'est sans compter sur les quelques empreintes et quelques traces d'ADN présentes sur les lieux du crime, et nous voilà donc avec le début d'une enquête qui va se révéler palpitante.
En lisant ce livre, j'ai eu le sentiment d'être devant mon petit écran à visionner un excellent film policier, c'est le genre de sentiment que j'aime pendant la lecture d'un livre, on visualise les personnages, on arrive même à leur mettre un visage, on vit les situations avec elle avec beaucoup de réalisme.
Je trouve que l'auteur a réussi un coup de maître avec ce livre et je le recommande volontiers à tous les amateurs du genre.
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Une fois de plus, Niko Tackian joue avec la conscience de ses lecteurs en rendant très floues les limites entre victimes et bourreaux ; et si la théorie est si simple, dans la pratique, justice et loi ne sont pas toujours forcément dans le même camp.

Le groupe de Tomar, notre athlétique flic tourmenté, se retrouve confronté à un tueur cagoulé qui s'attaque avec beaucoup de violence à quelques illustres figures de la pègre, surnommé Fantazmë – « spectre » en albanais. le tout est savamment mis en scène dans un climat toujours sensiblement influencé par les attentats (trop) récents et la vague de migration, avec toutes les dérives qui en découlent.

Parallèlement, pour ceux qui connaissent déjà Tomar et sa compagne Rhonda, flic dans le groupe Khan, c'est avec plaisir qu'on voit une évolution positive dans les sentiments qui les lient. Tomar semble un peu mieux s'apercevoir qu'il n'est pas seul et que sa belle a pris beaucoup de risques pour lui… Trop peut-être, parce que l'IGPN, la « police des polices », s'intéresse à un couteau, pièce à conviction dans une affaire de meurtre, qui a étrangement disparu de la salle des scellés…

Tomar affronte donc à la fois le Spectre et l'IGPN, mais également quelques démons personnels dont la présence, qui envahissait déjà ses nuits, commence à grignoter ses jours…

La plume de Tackian, qui m'a rendue addictive depuis « Quelque part avant l'enfer », est puissante, rapide, percutante comme un direct de Tomar dans son sac de boxe. Mais elle est aussi poignante et criante de vérité… Ma conclusion ? Faites vite, Monsieur Tackian, pour nous livrer une nouvelle aventure de Tomar Khan !
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