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MANGA HORREUR / FANTASTIQUE.
Gou Tanabe est un mangaka fin connaisseur des récits d'horreur, et il a rapidement trouvé sa voie en adaptant de grands classiques de la littérature fantastique. Et avec les créations de celui a changé à jamais le visage du genre horrifique, il a trouvé un incroyable terrain de jeu où exprimer sa passion et ses ambitions… Et ici Gou Tanabe qui est déjà sur les chemins de la perfection livre une magnifique prestation ! Si avec "Dagon" on peut rester sur sa fin, avec "Celui qui hantait les ténèbres" il explore les très nombreux champs de la peur...
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Rien à dire et autant vous l'avouer de but en blanc (d'où zéro suspense !) : l'adaptation de "The Haunter of the Dark" / Celui qui hantait les ténèbres" de l'excellent artiste/artisan de l'écriture/création de mythes Howard Phillips LOVECRAFT (1890-1937) par 田邊剛 / TANABE Gō (né en 1975) est un parfait "Masterpiece" définitif...

Soit la plus belle et inoubliable de ses [actuellement] sept re-Créations (devant même "La couleur tombée du ciel", "Le cauchemar d'Innsmouth", "Les montagnes hallucinées," "L'appel de Cthulhu", "Dans l'abîme du temps", "The Outsider") de l'univers tourmenté de l'écrivain-Phare dans la nuit de notre adolescence (à tourments, comme toute adolescence qui se respecte...).

Et pourquoi cela, me direz-vous ?

"The Haunter of the Dark" : nouvelle de HPL écrite en 1935 (deux années avant sa disparition), publiée en décembre 1936 par le périodique (dit "pulp-magazine") désormais mythique "Weird Tales" aux couvertures emplies de jolies filles dénudées en péril [*]...

Unité de lieu : tout d'abord l'esprit vulnérable de Robert Blake, jeune étudiant désoeuvré mais aussi le cadre large de ces hautes fenêtres d'où son esprit s'envole depuis sa (magnifique) soupente "gothique" de location...

Concision extrême : le clocher-fantôme, l'église noire, la colline maudite, l'obscurité non choisie, l'ombre de la folie ["In the Mouth of Madness" / "L'Antre de la Folie" (1994) comme l'a titré John CARPENTER], ce terrible grimoire de "Necronomicon" relié en peu humaine (une préfiguration des psychopathies nazies), le destin funeste, l'imaginaire cette "bête de l'Autre Monde" (à tentacules répugnantes et ailes de chauves-souris géantes) s'éveillant seulement la nuit...

Robert Blake EST probablement (devenu ou depuis toujours) "celui du Dehors", L'autre en soi-même, celui qui n'aurait pas dû être éveillé... Sa propre étrangeté. Son incongruité d'évidence. Son propre monstre. "The Outsider" (ce "Je suis d'ailleurs", comme l'ont traduit les Français... ).

Chaque case : inoubliable... Usage du grand angulaire, cadres soignés... Grisés et encre de Chine menaçantes... Visages de fauteuils aux hauts dossiers. Trappe du haut du clocher interdite... Squelette oublié de journaliste "disparu" trouvé au pied de l'échelon menant à la trappe... Colmater les brèches de jour pour maintenir l'obscurité complète.... Peur du sommeil et terreur de l'insomnie [Cf. "Invasion of the Body-Snatchers" (1978) de Philip KAUFMAN]. Prévention du somnambulisme : devoir se ligoter les pieds au fauteuil de son bureau de travail pour s'éviter le sort de Lucy Westenra dans le Dracula" de Bram STOKER (1897).

La descendance de "The Haunter of the Dark", ensuite : nous voici immergés (ou plutôt définitivement enterrés vivants) dans l'église abandonnée et la crypte du sous-sol de "Prince of Darkness" / "Prince des Ténèbres" (1987), l'un des films les plus aboutis, réussis et sincères de l'artisan John CARPENTER. La chose s'agitant dans le bocal vert scellé "depuis des Eternités"... Ses adorateurs dans leur quartier de relégation sociale (des Italiens dans la nouvelle, des sans domicile fixe dans le film de Carpenter). L'église sur la colline de "The Haunter of the Dark" est une menace à l'horizon de son héros tragique... Elle sera là, comme un défi à l'imaginaire, du début à la fin de l'oeuvre. On ne s'en échappe pas... Ou plutôt : seulement sous forme de monstre hurlant dans le clocher. Robert Blake aura la moitié du visage brûlée par cette foudre noire qui s'échappe une deuxième fois du clocher, à la grande terreur de la population superstitieuse cherchant toutes les sources d'éclairage possibles pour échapper à l'emprise de la nuit et ses cauchemars grouillants.

L'adaptation de la nouvelle "Dagon (écrite en 1917 durant la 1ère guerre mondiale et publiée pour la 1ère fois en 1919 dans "The Vagrant"), histoire de naufragé/évadé égaré sur ce fond de l'Océan Pacifique, cet Abysse remonté à la surface, passe évidemment un peu inaperçue, vu l'ombre portée par "The Haunter of the Dark" : elle contient néanmoins tous les thèmes favoris (et génialement obsessionnels) du faux "reclus de Providence" à l'intense vie sociale (malgré ce qu'on pu en décréter certains ânes célèbres, toujours pressés et notoirement inattentifs)... :-)

[*] Eh oui, de 1923 à 1954, en 279 numéros de la revue "Weird Tales ["Contes bizarres" ou Contes étranges"] sous-titrée "The Unique Magazine", ça n'était pas avec du vinaigre qu'on attirait la libido et l'intérêt des ados de sexe mâle : plutôt avec du miel et de la confiture aux formes gynoïdes attrayantes (bien généreusement étalées sur leur tartine d' "étrangetés")... N'est-ce pas, Mr Farnsworth Wright ? [name of THE mythic "rédac' chef" qui publia la prose inoubliable — et si faiblement rémunérée — d'HPL entre ses pages... ] :-)
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Atmosphère noire...noire!

Une adaptation d'oeuvres de Lovecraft en manga, qui l'eût cru ? En tout cas, c'est une vraie réussite proposée par le mangaka Gou Tanabe ! Très grand amateur de l'univers lovecraftien dans tous ces supports, j'étais plutôt sceptique quant à ce type d'adaptation...! Que nenni ! Toute la noirceur, l'atmosphère particulièrement oppressante, le malaise viscéral propres à cet univers s'y retrouvent !
La petite nouvelle "Dagon", dans un premier temps, nous met en bouche comme une sorte d'introduction à l'ineffable. Puis, sommairement initiés, nous plongeons dans l'angoissante nouvelle "Celui qui hantait les ténèbres"...
A recommander vivement à tous les adeptes d'H.P. Lovecraft !
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J'aime beaucoup les adaptations graphiques de Gou Tanabe. le côté sombre, la noirceur, la peur sont très bien représentés. Cela manque toutefois un peu de montée en tension à mon goût pour que l'horreur - et derrière la folie - ait réellement le temps de s'installer.
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Ce volume contient 2 nouvelles de Lovecraft. Il y a la très courte nouvelle nommée "Dagon" puis celle "Celui qui hantait les ténèbres. Deux nouvelles sombres où la folie n'est pas loin. Doit-on croire ce que notre oeil voit ou alors est-ce juste notre esprit qui nous joue un mauvais tour.

Dans ces deux nouvelles, Lovecraft joue avec la peur de ces personnages mais aussi avec le surnaturel qui caractérise ses écrits. Les légendes (historiques et urbaines) ont-elles encore leur place dans la société ? Et les récits et présences occultent ?

Cette série de manga s'inspirant de Lovecraft avec le dessin de Gou Tanabe sont une réussite.
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Ce recueil de Gou Tanabe contient la transcription en roman graphique de deux nouvelles de Lovecraft : Dagon et celui qui hantait les ténèbres. Dans les deux cas, l'atmosphère troublante, la brutale révélation de l'horreur qui s'impose aux personnages sont traduits de façon remarquable et leur naufrage vers le désespoir et la folie est bien rendu, par la tension sur les visages, et l'étrangeté assez froide des paysages.

Dans le cas de Dagon, nous avons une belle évocation de l'île cauchemardesque découverte par le marin narrateur de l'histoire, dans l'autre nouvelle, nous avons la description minutieuse de cette étrange église. Dans les deux cas, réussite totale que ces images en noir et blanc d'un réalisme saisissant qui capturent parfaitement la sidération des narrateurs et leur compréhension progressive d'une autre réalité qui va les hanter jusqu'à leur mort.

Plus que jamais les nouvelles de Lovecraft reflètent la folie qui s'empare de nous lorsque nos yeux s'ouvrent sur l'étrangeté du monde. Nous sommes étrangers à ce monde que nous comprenons si mal, comme s'il avait été bâti par, ou pour, des dieux étrangers qui nous sont hostiles. En transposant sur ce registre, notre effroi face au mal (qui, dans la vraie vie, émane en réalité des hommes), nous nous préservons d'une certaine façon de la misanthropie qui nous guette, en bâtissant cet imaginaire de remplacement, où tout ce mal semble au contraire être "d'ailleurs". C'est il me semble la satisfaction que je trouve personnellement en lisant de tels récits.

Bravo.
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J'ai été élevé au biberon de Récré A2 puis du club Dorothée. J'ai adoré suivre les aventures de Candy, Goldorak, Ulysse 31, les chevaliers du Zodiaque, un peu moins Nicky Larson et Dragon Ball. Mon premier manga a été « Akira » de Katsuhiro Otomo.
Le manga n'est pas une littérature que je pratique, sans doute parce que j'aime les mots qui habillent un texte.
Gou Tanabe semble avoir du talent. Dans « Celui qui hantait les ténèbres », il adapte des textes de H.P. Lovecraft. L'atmosphère est sombre et la solitude des personnages est parfaitement représentée. Les planches sont dépouillées et révèlent les émotions des personnages brossés distinctement de l'arrière-plan. La tension éclate dans les regards.
« Dagon » raconte l'histoire d'un homme qui s'est évadé dans un canot. Il est seul dans le Pacifique. le canot s'échoue sur une île souillée de cadavres marins. Un silence enveloppe tout. L'homme quitte le rivage et s'aventure sur ce territoire jusqu'à un canyon et un monolithe paré d'inscriptions étranges.
« Celui qui hantait les ténèbres » compte trois chapitres. Gou Tanabe raconte le pire cauchemar de Robert Blake, un jeune journaliste, obsédée par une vieille église en ruine à Providence.
Même si je ne suis pas fan de ce style de littérature, c'est intéressant.
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Voici le dernier tome des adaptations des nouvelles de Lovecraft par le mangaka Gou Tanabe.

Cette fois c'est un volume assez rachitique qui contient 2 nouvelles classiques : Dagon et Celui qui hantait les ténèbres.

Comme les autres tomes, le style du dessinateur donne encore plus de force aux nouvelles du maître de Providence. le support visuel rend bien plus lisible les descriptions parfois absurdes de complexité de Lovecraft (à force de décrire l'indicible mais sans le faire, c'est forcément compliqué ^^).

Bref c'est une très belle édition et adaptation, j'attends la suite avec impatience.
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Celui qui hantait les ténèbres est un roman graphique réalisé par le japonais Gou Tanabe, et publié en 2021 chez les éditions Ki-oon.
Adaptation du chef d'oeuvre de Howard Phillips Lovecraft, il s'agit d'une transcription graphique de l'un des plus étranges récits écrits par le papa du grand Cthulhu…
Gou Tanabe termine ici une série consacrée à cet auteur (voir notamment les chroniques de « La couleur tombée du ciel » et « L'Appel de Cthulhu »), et qui fait honneur au maître de l'indicible.
Vous ne dormirez plus jamais en paix si vous le lisez alors… oserez-vous ?

Après « L'Appel de Cthulhu« , « Les montagnes de la Folie« , « La couleur tombée du ciel« , et « Dans l'abîme du temps« , cette version de « Celui qui hantait les ténèbres » n'est surement pas la plus facile à dessiner. Gou Tanabe note d'ailleurs en fin d'ouvrage :
« Si l'occasion m‘en est donnée, j'aimerai un jour reprendre entièrement ces deux récits, un peu comme un architecte (?) qui, encore et encore, croque la Sagrada Familia ».
De mon point de vue, le pari est réussi et comme je le disais dans une chronique précédente, Gou Tanabe crée chez le lecteur quelque chose, une perception intermédiaire entre le roman et la bande dessinée. La représentation n'est pas « prête à consommer ». le lecteur DOIT faire un effort d'imagination, comme si l'image ne pouvait exister qu'à travers l'oeil du lecteur, forcément unique.

Faites tout de même bien attention à vous, on ne sort jamais indemne d'un récit lovecraftien, surtout lorsque l'esprit dément de l'auteur est transfiguré par le talent et la folie graphique de Gou Tanabe.

Chronique complète sur le blog !
Lien : http://les-carnets-dystopiqu..
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Lovecraft est une figure emblématique des littératures de l'imaginaire que j'aime tant, il est même un peu un précurseur et une grande source d'inspiration. Forcément quand Ki-Oon a entreprit de sortir les adaptations de ses textes passées entre les mains du génial Gou Tanabe, j'ai foncé et pour le moment je ne compte aucune déception. Chaque sortie est un vrai bonheur !

Il faut d'abord souligner le travail de l'éditeur sur l'objet livre qui ne perd jamais en qualité et reste top à chaque sortie. Après le marron des Montagnes Hallucinées, le gris de l'Abime du temps, le bleu gris de la couleur tombée du ciel et le rouge de Cthulhu, place au vert ici pour Celui qui hantait les ténèbres et comme chaque fois, je trouve la couleur très bien choisie. Elle correspond à merveille à la moiteur poisseuse de la créature qui se tapit dans l'histoire. Je sais que certains ne sont pas fan de l'aspect souple de l'objet à cause de sa tenue en bibliothèque, personnellement en les mettant à plat, ça passe tout seul et j'y trouve un vrai confort de lecture. le papier en plus est de super qualité, permettant de parfaitement rendre toute la noirceur des planches. Je suis vraiment fan de la qualité de l'objet. Je regrette juste ici qu'il soit un peu fin, ne comptant que 160 pages, ce qui en fait le plus fin de la collection jusqu'à présent...

Ici, la version de Celui qui hantait les ténèbres proposée par Ki-Oon est précédée de la très courte nouvelle Dagon qui a été rédigée en juillet 1917 puis publiée en novembre 1919 dans le magazine The Vagrant avant d'être réimprimée dans le pulp Weird Tales en octobre 1923 puis en janvier 1936. Avec ce marin perdu en mer, qui tombe par hasard sur stèle sous-marine d'un peuple méconnu protégé par une créature effrayante, elle offre une première plongée saisissante dans cet univers de mythes et de légendes peuplé de créatures immenses et tentaculaires inconnues qui saisissent d'autant plus le lecteur. Elle n'est d'ailleurs pas sans rappeler d'autres textes de l'auteur dans sa construction et ses thèmes. Elle m'a fait penser à l'Abime du temps entre autres. En tout cas, elle offre une mise en bouche parfaite pour se mettre en jambe pour la suite.

Vient ensuite Celui qui hantait les ténèbres, parfois traduit par L'habitué des ténèbres (The Haunter of the Dark en vo), une autre nouvelle fantastique écrite cette fois plus tardivement, en novembre 1935, et publiée également dans le pulp Weird Tales en décembre 1936. Elle se déroule dans la ville chère au mythe Lovecraftien : Providence, où un jeune écrivain et peintre, Robert Blake, féru d'occultisme, observe de sa fenêtre un clocher, sur lequel aucun oiseau ne vient jamais se poser. Ce clocher fait partie d'une église abandonnée, que l'auteur va visiter. Il décrit dans son journal les différentes étapes de son enquête.

Le texte est une nouvelle fois court mais saisissant, d'une efficacité ravageuse. Tout commence par la fin quand Blake est retrouvé mort chez lui avec une expression de terreur monstrueuse sur son visage, sans qu'on comprenne comment cela a pu avoir lieu. On remonte ensuite le temps pour comprendre et mener l'enquête. On retrouve ainsi le procédé qui m'avait tant plus dans l'Abime du temps, l'un de mes titres préférés de l'auteur sauf que cette fois le fantastique est plus léger, un peu à la sauce hitchcokienne avec cette petite ville en proie à de mystérieux phénomènes.

L'ambiance est vraiment ultra bien travaillée et les dessins sombres, très sombres de Gou Tanabe, la rendent toujours aussi bien. Tout commence par une recherche banale, celle d'un homme voulant voir de ses yeux la mystérieuse église qu'il aperçoit de sa fenêtre, mais très vite, on sent que quelque chose cloche. Les habitants se referment sur eux-mêmes comme l'histoire se referme sur le héros. La plongée dans les mythes imaginés par Lovecraft est vraiment immersive et suffocante. On retrouve l'emblématique Necronomicon au centre de tout. L'auteur surfe sur le courant des explorateurs de la fin du XIXe avec notamment ces expéditions qu'il y avait en Égypte où l'on cherchait à comprendre la vie de temps très reculés. La seule différence c'est qu'il y insère une dimension horrifique juste terrifiante par les pouvoirs et le gigantisme attribués à ces créatures. Cela glace donc d'effroi !

Lovecraft et Gou Tanabe jouent à merveille avec une grande peur ancestrale ancrée en nous : la peur du noir et de ce qui s'y cache. Ici, ils peuplent ces interstices d'une créature innommable et toute puissante contre laquelle on se sent puis impuissant malgré ce que la modernité peut apporter comme semblant de solution. C'est comme s'ils voulaient nous dire que les mythes et la nature seraient toujours les plus forts. C'est vraiment angoissant.

Même si la nouvelle est assez courte par rapport aux autres textes qu'on a pu lire précédemment dans cette collection, tout est parfaitement mené. Il y a bien un début, un milieu et une fin et tout se développe de manière cohérente sans sensation de trouble du rythme comme c'est parfois le cas. le tempo est parfait, tout comme l'est la musicalité des mots qu'on sent bien choisis. L'auteur ne semble rien laisser au hasard et comme je sais que les précédentes oeuvres de Gou Tanabe adaptaient parfaitement les écrits de Lovecraft, je ne doute pas que ce soit aussi le cas ici.

Si vous avez été conquis par les précédentes adaptations, nul doute que celle-ci trouvera également grâce à vos yeux. Pour ma part, j'ai encore une fois été happée par l'univers tentaculaire et horrifique de l'auteur. J'ai aimé son utilisation de ses mythes pour plonger notre quotidien banal dans la peur la plus profonde. Cependant, je trouve ce texte moins profondément marquant que les autres, peut-être parce qu'il réutilise des concepts déjà vus, ce qui fait que la surprise est passée. Cela reste tout de même une excellente lecture que je recommande chaleureusement à tous les fans de fantastique, d'horreur et de beaux textes tout simplement.
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