J'ai acquis dernièrement dans un marché aux puces les deux exemplaires originaux qui composent l'une des premières histoires de Taniguchi publiées en Occident. J'étais un peu réticent car je n'avais pas vraiment aimé Au Temps de Botchan qui date de la même époque. Peu importe, je me devais d'essayer.
Je viens tout juste de finir de les lire et je suis plutôt très impressionné par le travail de l'artiste. C'est un peu différent de ce qu'on connaît mais il y a beaucoup de thèmes qui reviennent comme la nature ou encore l'amitié. Et toujours cette superbe capacité de raconter une histoire poignante. Cela pourrait paraître peut-être pour certains lecteurs un peu pesant et répétitif surtout vers la fin. Cependant, on pardonnera facilement devant autant de talent narratif.
Le chien Blanco fait un peu peur au début. On se dit qu'on a en face un monstre sanguinaire de par la violence de ses attaques. Petit à petit, on commence à comprendre et à véritablement aimer ce chien pas comme les autres pourchassé par des militaires sans vergognes. Les espaces nord-canadiens sont superbement retranscrits. C'est du pur bonheur... pour les fans de Taniguchi bien entendu. Je ne regrette absolument pas mon achat.
Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 4/5 - Note Globale: 4/5
Commenter  J’apprécie         60
Une histoire qui n'est pas sans rappeler les aventures de Croc Blanc. Comme toujours, le dessin est extraordinaire de sensibilité, et exprime parfois mieux que le texte le drame qui se joue ici.
Si la violence de certaines scènes peut choquer dans un premier temps, on comprend au fil des pages, que c'est une question de survie pour le héro de l'histoire dont on perçoit par moment le désespoir.
Personnellement, je cours acheter la suite, trop sensible à la cause animale, et dans l'espoir que le machiavélisme dont font preuve certains protagonistes humains soit déjoué.
Commenter  J’apprécie         10
C'est une série qu'une amie à qui j'ai fait découvrir Taniguchi m'a prêté. J'avais déjà vu et feuilleté mais pas eu envie de le lire. Mais l'occasion faisant, j'ai lu ce tome 1. Et c'est un autre univers de cet auteur que je découvre... une saga complexe dont le tome 1 n'est qu'une mise en bouche... il faut tenter de comprendre les enjeux autour de ce chien, cette traque multiplie... je lirai le tome 2.... et j'y verrai plus clair. Ce premier tome pose quelques jalons...
Commenter  J’apprécie         00
Peut-être le manwa/manga de Taniguchi que j'ai le moins aimé ; malgré le renouvellement de l'auteur dans ce titre (comparativement au journal de mon père,...) et la qualité du dessin de l'artiste qui s'approche des estampes japonaises, ce récit est plus lourd et plus dense et a donc été moins accrocheur pour moi.
Je recommande quand-même cette lecture ne serait-ce que pour la "pâte" de l'auteur qui vaut de toute façon le détour.
Commenter  J’apprécie         00
Aia...Aia...Aia...
Avec ses crocs blancs il arrache la vie des hommes et enferme leur esprit dans les pierres.
Je soupçonne les gens qui n’aiment pas les chiens, mais je fais confiance à un chien quand il n’aime pas une personne.
Le plus important est d'empêcher absolument que le secret de Blanco ne soit révélé. Dans la situation actuelle, nous n'avons plus le choix des moyens !
- Encore ce rêve. Toujours le même cauchemar.
- C'est pas étonnant... tu as connu un tel danger... ce qui est étonnant, c'est que tu t'en sois sorti.
Vous pouvez bien le poursuivre par tous les moyens, vous n'arriverez pas à le tuer. C'est vous qui m'avez demandé de créer un tel chien après tout!
Dans le 161e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Storyville, l'école du plaisir que l'on doit au scénario de Lauriane Chapeau, au dessin de Loïc Verdier et qui est édité chez Glénat. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie du deuxième tome de Madeleine, résistante baptisé L'édredon rouge, titre que l'on doit au scénario conjoint de Jean-David Morvan et Madeleine Riffaud, au dessin de Dominique Bertail et c'est publié chez Dupuis dans la collection Aire libre
- La sortie du premier tome sur deux de l'adaptation du roman d'Umberto Eco Le nom de la rose par Milo Manara, un titre édité chez Glénat
- La sortie du troisième tome de La fortune des Winczlav, un titre baptisé Danitza 1965 que l'on doit au scénario de Jean Van Hamme, au dessin de Philippe Berthet et c'est édité chez Dupuis
- La sortie de l'adaptation en bande dessinée du roman Indiana de George Sand, adaptation que l'on doit au duo Catel Muller et Claire Bouilhac ainsi qu'aux éditions Dargaud
- La sortie de l'album Je suis au-delà de la mort ! Que l'on doit L'homme étoilé et aux éditions Le Lombard
- La réédition de l'album Elle s'appelait Tomoji que l'on doit à Jirô Taniguchi et aux éditions Rue de Sèvres à l'occasion de leurs 10 ans
+ Lire la suite