A quoi pensent les plantes ?

L'auteur commence par explorer les différences entre les plantes et les autres êtres vivants. Pour cela après avoir défini les principales différences de la plante par rapport à l'animal, il s'attarde sur les principales caractéristiques. Tout d'abord la plus visible l'absence apparente de mouvement, puis la sensibilité, la communication, le rapport au temps, et les symbioses tant avec les champignons qu'avec des insectes.

Il évoque pour chaque idée avancée les différents auteurs qui au fil du temps ont cherché à comprendre le végétal que ce soit pour les réfuter ou pour soutenir son propos.
Ce livre est toutefois assez austère. Heureusement pas très long.

Complément à ma lecture "La vie secrète des arbres", plu approfondit, ce livre aborde le monde végétal comme un univers discret mais en perpétuel évolution. C'est à travers cette lecture que j'ai pris conscience que la nature est en pleine expansion, les plantes grandissent indéfiniment au cours de leur vie. Leur échelle temporelle est très différente de la nôtre (jusque là rien de neuf), néanmoins chaque fait énoncé est étayé par des études et critiques diversifiées (absence de parti pris). La recherche documentaire est riche, parfois trop pour une lectrice néophyte comme moi...

Il s'agit d'un traité plutôt austère sur notre conception des plantes à travers les âges, avec plus de 300 références bibliographiques pour un texte d'un peu plus de 100 pages. J'ai abandonné à mi-parcours. Dès les premières pages, l'auteur affiche son opposition à l'approche ethnocentrique de P. Wohlleben dans son best-seller "La vie secrète des arbres". J. Tassin a participé à une émission de "La grande librairie" sur France 5, au cours de laquelle il a exprimé la même critique sur un extrait d'une émission précédente dans laquelle P.Wohlleben avait été invité. A chacun de voir ce qu'il préfère : une approche plus littéraire, moins rigoureuse et plus affective de quelqu'un qui vit quotidiennement au milieu des arbres et qui tente de rendre sensible au grand public ce qu'il ressent, ou une approche plus universitaire, rigoureuse et scientifique...mais qui ne fait pas rêver.