L'homme qui aimait les fesses, oui mais comme le montre la 1ere de couverture (qui se lit comme un manga), l'homme se fait manipuler par les femmes, il ne peut les approcher. Notre personnage principal Fûsuke, gentil et doux (quand il est seul) n'est pas un chasseur qui court après les femmes, et patiente que l'amour veut bien de lui. Mais quand vient l'amour, il est pauvre en argent, et vivre d'amour et d'eau fraîche hélas ne permet pas de payer le loyer et les râmen. Au lieu de se transformer en tendre amant, il devient un monstre assoiffé d'or. C'est frustrant de ne pouvoir concilier les deux et être dans la paix et l'amour.
Dans « Phallomancie », la fille d'un ermite a le don de révéler l'avenir grâce au coït. Mais Fûsuke, comme toute personne qui a la possibilité de savoir de quoi demain sera fait, fini par tomber dans le vice de ce cercle vicieux. Dans certaines histoires, lorsqu'il trouve l'amour et se marie avec, ce n'est qu'une fois qu'il partage leur nudité en commun pour la première fois que ça ne va pas. Dans « Les tribulations de Fûsuke », il fallait s'y attendre à la chute, tellement que c'était gros, mais malgré cela il s'en étonne à prendre ses jambes à son cou.
Tant de petites histoires loufoques, bien dessiné, toute différente des unes des autres, pour le grand plaisir de l'auteur
Osamu Tezuka, d'avoir mis sur papier ses fantasmes, ainsi que celles des autres pour pimenter ce quotidien de cette solitude fade. Et le nôtre de les découvrir. Surtout qu'à la fin c'est souvent la chute tel le réveil nous sortant du rêve de cet Éden.
L'imagination permet de dépasser les limites du possible de notre existence, mais souvent nos caractères et envies prennent le dessus dans ces rêves éveillés et endormis… En aurait-il été de même si cela était réel ?