C'est un message écologique avant l'heure, que
Tezuka nous décrit dans Microid S, car à cette période (les années 70') on est aux préambules des conséquences et du sens moral de l'impact irréversible qu'exerce l'homme sur son environnement.
L'auteur voit la fin du monde être issu d'une origine biologique, l'attaque des insectes de ce récit, qui s'oppose à la tendance destructive de l'homme, en dénonçant son dédain et son inconscience, ne viendras pas des robots (très en vogue à cette époque), ni d'un monde extra-terrestres, mais de mutant issue de notre bonne vieille terre.
Les personnages de ce manga peuvent désorienter, car s
i les Microid S sont une version ailés et miniatures des humains, les belliqueux adversaires sont de vilains mutants fusionné avec des insectes.
Les dessins sont reconnaissables aux premier coup d'oeil, la magnifique couverture nous envoi sans surprise, directement dans le vif du sujet de ce premier tome.
Tezuka nous livre un scénario très défaitiste, un post-apocalyptique laissant peu de place à l'espérance.
Alors avant la fin du monde je m'en vais vite lire le deuxième tome de ce passionnant manga...