Extrait du livre audio « Vipère au poing » de Hervé Bazin lu par Thibault de Montalembert. Parution numérique le 23 août 2023.
https://www.audiolib.fr/livre/vipere-au-poing-9791035411497/
Thibault de Montalembert/5
5 notes
Résumé :
« Lire a toujours été lié à ma nécessité de vivre, à ma capacité de vivre. D’être vivant. »
Aussi loin qu’il s’en souvienne, Thibault de Montalembert a été fasciné par les livres, dans lesquels il se plongeait, enfant, dans les coins calmes des demeures familiales, pour apprivoiser ses cauchemars ou échapper à la réalité grâce à l’imaginaire.
À la façon d’un Je me souviens, le comédien raconte une vie en permanence entrelacé... >Voir plus
Aussi loin qu’il s’en souvienne, Thibault de Montalembert a été fasciné par les livres, dans lesquels il se plongeait, enfant, dans les coins calmes des demeures familiales, pour apprivoiser ses cauchemars ou échapper à la réalité grâce à l’imaginaire.
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Après avoir vu deux fois Thibault de Montalembert sur des salons Littéraires, j'ai craqué et voulu connaitre le contenu de son livre. Bien sûr, je l'ai vu dans "Dix pour cent" ... et maintenant, il est là devant moi avec son livre de 125 pages.
Il l'a écrit avec Sigolène Vinson dans le cadre d'une collection" Des vies et des mots" où des artistes parlent de leur rapport à la littérature, au théâtre , à la philosophie pouvant "éclairer leur chemin artistique et intime"(cité par C.Glorion, directrice de collection) chez L'Observatoire.
Lu en une soirée, après la fermeture du salon du livre, je me suis régalée d'en savoir un peu plus sans voyeurisme sur sa famille, comment il est devenu lecteur , son envie de vouloir faire du théâtre...
Il n'y a pas de chronologie stricte, c'est fluide et bien envoyé comme des bulles de savons...
Personnellement, je ne lis que de la littérature contemporaine et bien maintenant, je me dis: pourquoi pas plus de classiques pour aller vers d'autres univers...
A tous les lecteurs, ça fait du bien de partager ce moment avec un autre grand lecteur et avoir son point de vue sur les livres, les écrivains et pointer le bout de son nez dans les milieux artistiques, surtout le théâtre.
Il l'a écrit avec Sigolène Vinson dans le cadre d'une collection" Des vies et des mots" où des artistes parlent de leur rapport à la littérature, au théâtre , à la philosophie pouvant "éclairer leur chemin artistique et intime"(cité par C.Glorion, directrice de collection) chez L'Observatoire.
Lu en une soirée, après la fermeture du salon du livre, je me suis régalée d'en savoir un peu plus sans voyeurisme sur sa famille, comment il est devenu lecteur , son envie de vouloir faire du théâtre...
Il n'y a pas de chronologie stricte, c'est fluide et bien envoyé comme des bulles de savons...
Personnellement, je ne lis que de la littérature contemporaine et bien maintenant, je me dis: pourquoi pas plus de classiques pour aller vers d'autres univers...
A tous les lecteurs, ça fait du bien de partager ce moment avec un autre grand lecteur et avoir son point de vue sur les livres, les écrivains et pointer le bout de son nez dans les milieux artistiques, surtout le théâtre.
Citations et extraits (4)
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La vie universitaire, la Faculté comme lieu idéal de connaissance, d'échange et de création. Je crois savoir aujourd'hui, pour l'avoir côtoyée, que la réalité n'est pas forcément celle-là. Il y a autant, sinon plus, de mesquinerie, d'étroitesse d'esprit, de fatuité dans les milieux universitaires et intellectuels qu'ailleurs.
La littérature a toujours été pour moi ce lieu où l’imaginaire se déployait et prenait son envol. Longtemps elle a été un moyen d’échapper à la réalité, une forteresse, une cachette. Puis elle est devenue l’outil de ma liberté. Insensiblement, l’air de ne pas y toucher, elle m’a porté au-dehors. Grâce au théâtre, à la pratique de la scène, elle est devenue l’instrument avec lequel j’ai créé le monde et, finalement, rejoint les autres.
Je revois cette chaise à porteurs tapissée de velours jaune, poussiéreuse et confortable. Elle était reléguée dans un salon où s’entassaient pêle-mêle armoires, fauteuils, caisses de vêtements, animaux empaillés, qui formaient des murailles derrière lesquelles je me glissais. Les bruits et les rumeurs de la maison me parvenaient assourdis. Aux confins de ce désordre, enfin au calme, je m’enfonçais dans le creux lustré de la chaise, un livre sur les genoux.
C’était L’Île au trésor de Robert Louis Stevenson, Michel Strogoff de Jules Verne, Le Dernier des Mohicans de James Fenimore Cooper, la trilogie de Marcel Pagnol dont je garde un souvenir lumineux, la collection « Signe de Piste » et son Prince Éric.
C’était L’Île au trésor de Robert Louis Stevenson, Michel Strogoff de Jules Verne, Le Dernier des Mohicans de James Fenimore Cooper, la trilogie de Marcel Pagnol dont je garde un souvenir lumineux, la collection « Signe de Piste » et son Prince Éric.
Je n’ai jamais cessé de pratiquer cet exercice de la littérature lue à haute voix. Je m’y emploie avec un plaisir et une joie qui ne se démentent pas et qui vont même croissants.
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