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EAN : 9782501122283
144 pages
MARAbulles (07/03/2018)
3.62/5   12 notes
Résumé :
1914, la Première Guerre mondiale éclate. Anna Coleman, sculptrice à Boston, décide d'accompagner son mari, médecin, en France lorsque celui-ci est appelé pour y diriger un hôpital militaire. Profondément choquée par les ravages que la guerre a fait subir aux soldats, Anna n'a plus qu'une idée en tête : mettre son art au service des blessés de guerre en créant un atelier de prothèses faciales. Elle espère ainsi changer la vie et redonner dignité à ceux qui n'osent p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Encore une évocation de la guerre 14-18 à travers cette fois les gueules cassées qu'il fallait bien réparer. Notre héroïne Anna Coleman, une sculptrice américaine, vient en aide aux soldats atrocement mutilés au visage afin de leur construire un masque chirurgical adapté.

On ne le répètera jamais assez : ce sont les Américains qui ont sauvé par deux fois notre pays de la guerre que nous avions perdue face aux Allemands, plus puissants militairement.

Il faut dire que notre pays n'a pas été ingrat avec notre héroïne qui a reçu des médailles pour récompenser sa bravoure durant ces années de guerre. Cette bd semble lui rendre un hommage alors que ce fait ne m'était pas du tout connu. Cela reste un beau portrait de femme courageuse.

Certes, le sujet était très intéressant mais le traitement graphique sombre et froid ne m'a pas du tout enthousiasmé. La narration est souvent très pesante, ce qui n'a pas eu pour effet une lecture très agréable bien au contraire. On ne nous épargnera pas les horreurs de cette Première Guerre Mondiale. Les fans d'histoire et de guerre seront sans doute plus réceptifs que moi.
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Voici une belle découverte grâce à l'opération Mass critique.
J'ai adoré ce roman graphique, tant du point de vue de l'histoire que du dessin.
Au début de la Première Guerre mondiale, trois récits entrecroisés nous sont proposés : l'Américaine Anna Coleman, sculptrice, accompagne son mari médecin en France et découvrant les ravages de la guerre, veut mettre son art au service des blessés de guerre ; Félix Bontarel est soldat sur le Front, la fameuse "chair à canons" ; Antonin de Mussan, de la bonne société, est sergent sur le Front aussi et essaie de commander ses hommes avec humanité.
L'histoire est bien desservie par de très beaux dessins souvent dans des couleurs sombres ou froides - c'est la guerre ! La composition et la découpage des bandes participent à montrer l'horreur de cette guerre qui mutile les hommes physiquement , mais aussi psychologiquement.
Nous avons enfin le portrait d'une femme courageuse et héroïque Anna Coleman, qui a réellement existé. Cet album rend justice à cette artiste encore méconnue et nous montre ce que pouvait être la vie des malheureuses Gueules cassées.
Je recommande chaudement la lecture de ce livre !
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Tout d'abord, je voudrais remercier les Editions Marabout de m'avoir fait découvrir cette bande dessinée dans le cadre d'une masse critique Babelio.
Dès les premières pages, l'ambiance grise et triste de la guerre des tranchées transparaît dans les planches dessinées par Amazing Ameziane. Pour plonger le lecteur dans la grande guerre , elle a su utiliser à bon escient le noir, le gris, le sépia ou le bleu glacier. Le rouge est utilisé pour les scènes de batailles, l'instant des blessures ou la prise de conscience d'un visage "humain" qui a disparu. Ces visages et les hommes à qui ils appartiennent ont été "cassés" , c'est pourquoi Anna Coleman, sculptrice de génie, a mis toutes ses forces et son art au service de ces "gueules cassées". Son aventure s'est terminée avec l'apparition de la grippe espagnole qui a monopolisé les fonds mis à sa disposition par la Croix Rouge américaine. Cet épisode de la guerre de 14-18 est largement méconnu et ce roman graphique permet à ses lecteurs de connaitre un peu mieux ce que pouvait être la vie d'un homme qui a perdu son visage et qui, à force de persévérance, l'a retrouvé.
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J'ai choisi ce livre après avoir lu et puis vu "Au revoir là-haut",où les masques ont une réelle importance.
Ici, on fait connaissance avec Anna Coleman qui mit en place à Paris un atelier de prothèses faciales avec la Croix Rouge. Avec Antonin de Mussan et Félix Bontarel, issus de milieux différents, on mesure à quel point ces hommes dont les visages ont été ravagés, ont tout perdu : leur dignité, l'estime de soi. Leur vie entière est remise en question. Leurs rancoeurs sont fortes envers les "planqués" et altèrent leur discernement.
La sensibilité du texte, les illustrations variées, suffisamment grandes et suggestives, l'intrigue crédible en font un excellent support complémentaire de tout ce qui existe déjà.
Merci aux éditions Marabout et à Babelio pour cette découverte de qualité.
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J'aime énormément les albums qui mettent en avant certaines périodes historiques, mais aussi ceux qui dressent les portraits de personnes ayant marqué notre histoire, le résumé de cet ouvrage m'a sauté aux yeux, quelques heures après l'avoir acheter, il était déjà dévorer pour mon plus grand plaisir.

Dans cet album, nous faisons la connaissance d'Anna Coleman, sculptrice américaine qui a mis son talent au service des soldats victimes de tirs d'obus, de lances flammes... lors de la Première Guerre Mondiale. Responsable de l'atelier de fabrication de masques de la Croix-Rouge, elle va aider les gueules cassées à retrouver leur visage d'origine grâce à des photos prises avant la guerre, mais aussi en s'inspirant du Tin Noses Shop, un magasin de nez en étain se situant à Londres en 1917. Ses services lui ont valu la Légion d'honneur.

La violence et les conséquences de cette guerre sont subtilement retranscrites au travers des planches travaillées et agrémentées de couleurs qui attirent l'oeil, parfait pour l'immersion dans le récit. La narration polyphonique apporte un vrai dynamisme, la voix d'Anna Coleman alterne avec celle d'un sergent et d'un soldat victime de la barbarie.

C'est au final un magnifique album qui non seulement nous présente le portrait d'une femme exceptionnelle mais qui nous offre au passage une belle piqûre de rappel historique d'une période tragique qu'il ne faut jamais oublier...

Lien : https://promenonsnousdansles..
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critiques presse (2)
BoDoi
11 juin 2018
Difficile de s’enthousiasmer outre mesure pour cet album bancal, qui n’en reste pas moins digne d’intérêt, ne serait-ce que pour son sujet.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDGest
09 mai 2018
Un très bel hommage à une héroïne d'un autre genre qui s'est attelée à la fois à réparer les peaux cassées et les psychés ravagées.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Pendant tout le trajet en train,j'me suis demandé c'qui s'était passé pour qu'elle soit morte comme ça, si brutalement, ma petite...
Le docteur a essayé de nous remonter le moral en disant qu'elle était morte pour la France, comme un soldat.
Mais moi, tout ce que j'ai pensé, c'est qu'on passait nos journées sur le front pour sauver nos familles de l'ennemi alors qu'en fait, nos femmes se tuaient la santé dans nos propres usines sans que personne ne dise rien.
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Je me suis abrité dans un énorme trou rempli de corps agonisants. Ils s'agrippaient à mes jambes, invoquant des Dieux qui depuis longtemps nous avaient quittés.
Dans un terrible effort, je me suis extirpé de ce bourbier de l'enfer qui menaçait de m'engloutir.
Mais un obus s'est écrasé. Et je suis mort ... comme tout le monde.
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Les défigurés de la guerre avait comme consigne de l'état de rester cachés le jour pour ne pas démoraliser le peuple qui ne voulait voir de son armée qu'un visage conquérant.
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Chaque combat a ses gueules cassées, dont l'histoire en fera grand débat.
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Notre vie elle est comme un ballon gonflable à côté d'une épingle.
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Videos de Amazing Ameziane (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Amazing Ameziane
Dans le 146e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Lucille, album que l'on doit au scénario d'Ilaria Ferramosca, au dessin de Chiara Abastanotti et aux éditions Paquet. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie de l'album Hayat, d'Alep à Bruxelles, un titre que l'on doit à Anaële Hermans, aidée de Manal Halil pour le scénario, de Delphine Hermans pour la partie dessin et c'est édité chez La boite à bulles - La sortie de l'album Le royal fondement que l'on doit au scénario de Philippe Charlot, au dessin d'Eric Hübsch et c'est édité chez Grand angle - La sortie de l'album Nazi killers, le nouvel album que l'on doit à Amazing Améziane et aux éditions du Rocher - La sortie de Glaise, album adapté d'un roman de Franck Bouysse par Fabrice Colin, mis en dessin par Loïc Godart et édité chez Marabulles - La sortie de l'album Psychothérapies que l'on doit au scénario conjoint de Jessica Holc et de Ghislain de Rincquesen, au dessin d'Émiliano Tanzillo et c'est édité chez Glénat dans la collection Vents d'ouest - La réédition de Ghost World, album de Daniel Clowes qui est sorti chez Delcourt dans La bibliothèque de Daniel Clowes
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