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EAN : 9782221086414
1601 pages
Robert Laffont (14/12/1998)
4/5   1 notes
Résumé :
Ce guide recense cent ans de cinéma, de l'invention des frères Lumière à nos jours. Tous les films qui ont compté, courts, moyens ou longs métrages, chefs-d’oeuvre ou «nanars» sont répertoriés ici. Tous les pays sont représentés, Hollywood et Cinecitta, l'Inde comme le Brésil. Au total : plus de 13 000 films. Pour chacun sont indiqués la date, le titre original (s'il s'agit d'une œuvre étrangère), le générique, un résumé du scénario et un jugement critique... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Quand je suis venu "déposer" ma critique à propos du "Guide des films", dictionnaire écrit sous la direction de Jean Tulard, historien plus connu pour ses recherches sur l'époque de Napoléon que pour son amour du 7e art, je pensais trouver des dizaines de critiques et de citations. Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant qu'il n'en était rien ! Aucun lecteur pour une telle somme sur le cinéma ! Aucune lectrice pour offrir son avis sur ce dico cinématographique !
Donc je me "colle" à cette besogne (comme on dit familièrement, mais sans mépris).
Le "Guide des films" est un dictionnaire en deux tomes rédigé sous la direction de Jean Tulard, avec l'aide de 33 collaborateurs. Et heureusement que Tulard a tous ces "sherpas" cinématophages pour l'aider dans cette tâche himalayesque. En deux tomes plus de 13000 films recensés. Tulard et sa bande d'alpinistes des salles obscures réussissent à "tasser", en deux fois plus de 1500 pages de résumés et critiques (brèves, certes) de films.

Je possède l'édition de 1998 de ce dictionnaire, qui existait avant cette année-là et a, depuis, connu des rééditions avec mises à jour du corpus encyclopédique, comme on dit chez les intellos qui veulent montrer qu'ils ont fait des études et qu'ils savent se pâmer devant des oeuvres absconses qui intéressent Dieu sait qui.
Car, qu'on se le dise, je ne suis pas un fin connaisseur en matière de cinéma. J'ai des trous en cette matière, et en beaucoup d'autres. Mais, avec mon épouse, nous apprécions de feuilleter ce dictionnaire pour nous faire une première idée sur un film, ou nous conforter dans nos opinions. Parfois nous ne sommes pas du tout du même avis que la critique que nous y lisons, mais nous passons outre.
Côté pratique : ce dictionnaire , tel un guide Michelin, classe les films avec des étoiles : 1,2,3 ou 4 étoiles. Mais souvent, les films ne se voient décerner aucune étoile. Il y a beaucoup de navets en cuisine, tout comme dans le cinéma, et ça ne va pas en s'arrangeant.
Jean Tulard s'intéresse notamment aux films historiques (normal pour un historien), aux films anciens, mais pas seulement. Détail amusant : quasiment à chaque fois où Tulard trouve raté un film il case l'adjectif "consternant" dans sa petite critique (cf "Marie Waleska" de 1937, ou "La marine en folie" de 1968).

Un dictionnaire solide, documenté, qui fait la part belle aux productions hollywoodiennes. Ayant un fort "tropisme" russe j'ai regretté que certains films russes - ou soviétiques- très bons et connus soient passés à la trappe, alors que certaines oeuvrettes américaines ou autres avaient droit de cité. A part ce reproche il s'agit là d'un très bon dictionnaire utile pour les amateurs ou, même, pour les professionnels ayant un "trou de mémoire" cinématographique.
Lien : https://www.amazon.fr/LArtil..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Vera Cruz (4 étoiles)
USA 1954
R. : Robert Aldrich
Sc : Roland Kibbee, James R. Webb
....
Int : Gary Cooper (Benjamin Trane), Burt Lancaster (Joe Erin), Denise Darcel (la comtesse Marie Duvarre), César Romero (le marquis de Labordère), Sara Montiel (Nina), Goerge McReady (Maximilien), Ernest Borgnine (Donnegan),, etc
Scoupe couleur, 94 min.

Au Mexique en 1866, lors que l'insurrection de Juarez contre l'empereur Maximilien, un ancien officier de l'armée sudiste, Benjamin Trane, à la recherche d'argent pour relever sa plantation, décide de faire alliance avec un chef de bande, Joe Erin, pour se louer au plus offrant. Encerclés par les troupes d'Aguilar, ils se dégagent facilement, Joe ayant pris des enfants en otage. Le marquis de Labordère les conduit à la cour de Maximilien où il leur est proposé d'accompagner jusqu'à Vera Cruz la comtesse Marie Duvarre. Trane et Etrin vont bien vite découvrir que la voiture est en réalité chargée d'or en vue de l'achat d'armes pour les troupes de Maximilien. Un véritable ballet s'organise autour de l'or : Erin et Trane s'entendent pour s'en emparer mais Erin conclut un pacte identique avec la comtesse et par ailleurs une jeune Mexicaine essaie de convaincre Trane de donner l'or aux rebelles. Tout s'achève dans un affrontement entre Trane et Erin. Trane tue son partenaire. L'or revient au peuple mexicain.

Tout est parfait dans ce western : une intrigue pleine de rebondissements, une distribution exceptionnelle (Cooper et Lancaster sont géniaux -le mot n'est pas trop fort- et l'on retrouve tous les grands "seconds rôles"...., des images splendides de la cour de Mexico ou des pyramides aztèques, un mélange extraordinaire de lyrisme et de cynisme inhabituel dans le genre. Un chef d'oeuvre.
J.T.
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Les Vacances de M. Hulot (4 étoiles)
Fr; 1953
R. Jacques Tati
Sc. : Jacques Tati, J. Lagrange, Henri Marquet
....
Int : Jacques Tati (Monsieur Hulot), Nathalie Pascaud (Martine), Michèle Rolla (La tante), Valentine Camax (L'Anglaise), Louis Perrault (Monsieur Fred). NB, 96 min

M; Hulot, un sympathique farfelu, part en vacances dans son antique automobile. Il s'installe dans un petit hôtel, près de la plage. Son comportement hors norme va lui attirer l'antipathie de la plupart des estivants qui n'aiment pas que l'on soit différent d'eux. M. Hulot s'en moque. Ses amis sont la jolie Martine, une vieille Anglaise, et bien sûr tous les enfants qui s'ennuient à côtoyer des adultes "normaux".

Les "Vacances de M. Hulot" peut être considéré comme une date dans l'Histoire du cinéma. La mise en scène et l'interprétation de Jacques Tati sont en dehors de tout académisme et en ce sens sont précurseurs de la Nouvelle Vague. On y découvre pour la première fois le personnage de M. Hulot avec sa pipe, ses pantalons trop courts et ses innombrables gaffes. Le film lui-même est une satire sans méchanceté des "braves gens" en vacances. Pourtant, en y regardant bien, Tati détruit toutes les valeurs établies en y opposant le marginal Hulot., sorte de révélateur d'un type de société. Enfin le film se distingue par ses merveilleuses qualités humoristiques. Certaines scènes, comme la leçon de tennis, restent inoubliables. Jacques Tati à reçu pour "Les Vacances de M. Hulot" une avalanche de récompenses, dont le prix de la critique à Cannes et le prix Louis-Delluc en 1959 ; c'est somme toute mérité.
P.B.M.
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Vidéo de Jean Tulard
Portrait de Napoléon par Stendhal, un fervent admirateur.
Comme l'a si bien résumé Jean Tulard : « Pour Stendhal, le génie de Napoléon, c'est d'avoir été Bonaparte; l'échec de Bonaparte, c'est d'être devenu Napoléon. Quant au drame d'Henri Beyle, c'est d'avoir boudé Bonaparte et servi Napoléon. »
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