Sur les sept romans Star Wars que j'ai déjà lus, qui ne seront sans doute pas les seuls,
Trêve à Bakura est mon préféré. Se situant littéralement juste après le Retour du Jedi, c'est un roman qui joue beaucoup sur le thème du travail qu'il reste aux rebelles à accomplir. L'Empereur est mort, oui, mais il reste son armée, ses gouverneurs et Luke, Leïa et Han n'ont pas vraiment le temps de se reposer. Déjà, ils reçoivent l'appel aux secours d'une planète impériale et volent à son secours: l'armée impériale dans le coin, ils viennent de lui botter les fesses, ce n'est donc pas elle qui pourrait s'opposer à la flotte d'envahisseurs attaquant Bakura. Ce sera l'occasion d'une trêve entre eux et le chef militaire en poste à Bakura, et l'occasion, perdue dans la trilogie d'origine, de signaler que tous les soldats affrontant les rebelles ne sont pas forcément des fanatiques et que certains déserteraient bien! Depuis, le film qu'on sait est passé par là et a traité le thème, mais
Trêve à Bakura s'en sort très bien aussi.
Le rythme est rapide, les personnages d'origine sont bien rendus, les antagonistes sont d'affreux jojos franchement irréalistes qu'on ne se gène pas pour détester et qui permettent donc de se concentrer sur la question de la Trêve...Cela aborde aussi le choc de Leïa à savoir que Vador, qui l'a torturée rappelons nous, était son père,et sa difficulté à pardonner comme Luke le fait, appelons même cela son refus de pardonner! Il y a même une petite touche tragique, pour épicer le tout, et la pincée de romance nécessaire, et si Luke et la jeune sénatrice qu'ils rencontrent ici m'ont laissé assez froide, Han et Leia et leur relation toute neuve, sans cesse obligée d'être mise de côté par la guerre, sont pas mal du tout.
Ce n'est pas une révolution SF, mais un bon roman de space opéra Star Wars.