Charles Steenfort, jeune novice vit au monastère avec son oncle. Celui ci lui apprend, avec amour, la fabrication de la bière. Mais sa rencontre avec une jeune et belle demoiselle va chambouller sa vie et il ne pretera pas ses voeux. La vie lui réservera d'autres surprises;
Etant grande amatrice de bonne bière cette BD m'a particulièrement intéressée. Il faut avouer que c'est tout un art (comme beaucoup de choses épicuriennes) que de réussir une bonne bière.
Le scénario est intéressant et nous mène droit vers une dynastie (sans doute exeptionnelle) de brasseurs.
En général, quand je lis je me contente d'un bon thé bien chaud et j'avoue que cette fois je me suis fait plaisir en lisant cette BD et en dégustant en même temps une très bonne bière Belge (et également un fromage délicieux du même nom)
Les graphismes sont simples, mais représentent parfaitement l'époque de la moitié du XIX ème siècle.
Bien sur les auteurs réussissent a faire durer le suspens avec une dernière planche qui laisse présager un avenir mouvementé.
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Aujourd'hui j'ai poussé la porte de la bibliothèque de mon petit village.
Juste pour jeter un oeil, me rendre compte des lectures disponibles.
Et je me suis retrouvée au rayon BD... à fureter dans les bac, et me dire qu'il y a plein de choses que j'ai envie de lire.
Donc, j'ai "dû" m'inscrire.
Et à peine rentrée chez moi j'ai dévoré mes emprunts.
J'ai bien aimé la remise en situation historique de l'histoire au début. Et surtout à travers cette lecture je découvre l'histoire de la bière. C'est fou, parce que je n'avais jamais imaginé que l'évolution de la fabrication de ce produit était si "récente". C'est donc très intéressant.
Par contre, le format en 50 pages limite beaucoup trop à mon goût ce qui pourrait être raconter sur ces personnages. Peut être est ce dû à mon habitude de la lecture de roman qui permettent énormément de descriptions.
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Relecture pour moi que le premier tome de cette superbe série qui traverse tout le 20ième siècle à travers l'histoire des rivalités qui opposeront deux familles de brasseurs en Belgique.
Ce premier tome s'ouvre dans les années 1850 à Dorf, village belge entièrement dominé par le seigneur de Ruitter qui tient la seule industrie locale (une brasserie), la mairie et un quasi pouvoir de vie et de mort sur tous ses habitants. Une domination mise à mal par le jeune et fougueux Charles Steenfort, qui vient s'allier au jeune héritier Texel ouvrir sa propre brasserie…
Une traversée économique et historique du siècle pleine de personnages forts et de rebondissements très réussie.
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Dans les Ardennes belges, Charles est un novice qui travaille à l'abbaye réputée pour sa bière. Mais sa vocation en dieu est fragile et il suffit d'une jolie demoiselle pour la faire vaciller. Charles retourne dans son village natal, Drop, et s'associe à un ami pour devenir brasseur de bière. Il veut que ça soit la meilleure du pays!
Cela faisait un moment que j'avais le dernier tome, le huitième, des "maitres de l'orge" dans ma PAL. Mais comme ma lecture datait un peu, si je voulais apprécier il me fallait me replonger dans cette saga familiale.
Ce premier tome s'ouvre donc sur le premier membre de Steenfort à devenir brasseur de bière belge, celui qui a lancé l'affaire familiale.
Charles est débrouillard, et ambitieux. Il sait ce qu'il veut et il l'obtiendra malgré les obstacles sur son chemin. A commencer par de Ruiter, également brasseur de bière à Drop, et qui voit d'un assez mauvais oeil cette concurrence.
Un très bon début donc pour cette saga familiale des brasseries Steenfort. La trahison de la fin laisse présager les malheurs pour cette famille et la haine que lui voudra cette lignée trahie.
Le dessin de Valles est une ligne claire efficace.
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- Défiez-vous de la tentation du favoritisme, frère Joseph. Je sais que votre jeune cousin est remarquablement doué pour un enfant du peuple et que vous fondez sur lui de grands espoirs. Mais je vous rappelle que le but premier de notre communauté est d'aimer et servir Dieu, pas de faire de la bière.
-Je me demandais comment cette levure que nous ajoutons au mout peut transformer le sucre de l'orge en alcool...
-Mais parce que le bon dieu l'a voulu ainsi pour nous permettre de faire de la bière, tout simplement!
Je t'aime et tu m'aimes aussi. Cette religion-là n'est-elle pas bien plus agréable que l'autre ?
Son savoir-faire ! Il a apporté son savoir-faire ! Son savoir enquiquiner, oui ! Et quand je pense que c'est moi qui le nourris, en plus !
Défiez-vous de la tentation du favoritisme, frère Joseph. Je sais que votre jeune cousin est remarquablement doué pour un enfant du peuple, et que vous fondez sur lui de grands espoirs. Mais je vous rappelle que le but premier de notre communauté est d'aimer et servir Dieu, pas de faire de la bière.