Quel roman incroyable !
L'auteure nous fait découvrir la vie de ses deux personnages, en parallèle avec des chapitres scientifiques, non seulement en lien avec l'intrigue, mais aussi métaphores du ressenti de ceux-ci.
Le concept est très original. C'est un livre qui mérite vraiment d'être lu !
Commenter  J’apprécie         20
J'ai adoré ce livre, et l'ai dévoré pratiquement d'une traite. L'histoire, l'évolution des personnages et l'analogie de leurs comportements avec des phénomènes naturels m'ont passionné. A lire absolument !
Commenter  J’apprécie         30
Grande lectrice, j'ai passé un très bon dimanche en compagnie d'Aline et de Stéphane. Récit psychologique, j'ai apprécié l'évolution de leurs caractères, le parallèle qui est fait avec les parasites. L'intrigue est bonne et originale. Lu d'une traite avec plaisir !
Commenter  J’apprécie         20
Au début, on lit le livre, intrigué par les histoires bien différentes des personnages, des parties scientifiques puis tout se rejoint et impossible de faire une pause, tant l'envie est forte de connaître la suite... Original et passionnant, j'ai adoré ce livre !
Commenter  J’apprécie         20
Littéralement happée par l'histoire, entre science et suspens, jusqu'au final qui tient en haleine jusqu'au bout, impossible de m'arrêter avant de connaître la fin.
Commenter  J’apprécie         30
Toxoplasma gondii
À l’intérieur de ma coque, dans ce potager, j’attends patiemment que les conditions extérieures s’améliorent. Pour l’instant, englué dans des crottes de chat visqueuses et malodorantes, je me repose sous une couche de terre que le matou a pris soin de poser par-dessus ses déjections. Soudain gobé par un lombric, je parcours son tube digestif puis atterris, dans ses étrons. Quelle vie de merde me direz-vous, et vous n’aurez pas tout à fait tort ! Le point positif pour moi, c’est qu’à présent je suis à l’air libre, car le vermisseau a pris soin de déféquer en surface, où son beau tortillon se déploie parmi de jolies salades.
Je poursuis ainsi ma progression au sein du corps de ma fourmi adorée. La cuticule est épaisse et dure, mais je parviens enfin à atteindre la cavité interne remplie d’hémolymphe , beaucoup plus tendre. Mon filament s’étire et moi je me ratatine, vestige d’une spore jadis grasse et luisante. Devenue mycélium , j’explore la cavité interne de mon hôte à la recherche de fibres musculaires. Je crois, je me divise, je me développe et envahis le corps mou de ma charpentière. Je m’enroule autour des fibres musculaires et même à l’intérieur de ses cellules. Je tisse ma toile, telle une araignée autour de sa proie. Parallèlement, je sécrète des substances visant à altérer le cerveau de ma victime, à modifier l’expression de ses gènes. Celle-ci ne se rend compte de rien, trop affairée par son travail perpétuel. À peine sent-elle un léger engourdissement dans ses pattes. Pourtant, elle ne sera bientôt plus qu’un champignon déguisé en fourmi.