Ce bruit me plaisait. Je sentais monter en moi quelque chose de farouche, une joie violente, attisée par tout ce sang répandu, d'un rouge lumineux, et par la clameur sauvage de Marie-Jeanne. Quelque chose que je n'avais jamais connu. J'aurais voulu pouvoir immobiliser ces minutes étincelantes.
Après, il y a eu l'enterrement. Une atmosphère noire, pleine de larmes et de deuil. Mon frère Paul avait-il l'air assez hébété, entre son fils mort et sa femme folle à lier!
Les Décastés d'Orion adapté de l'oeuvre de Julia Verlanger par Corbeyran et dessiné par Jorge Miguel.