Le héros de ce quatrième tome est le jeune Hubert Doissel, amant éperdu de la sereine Angèle, convoitée par plusieurs chasseurs. Mais, Hubert devient à son tour bête de chasse, acculée dans des filets se resserrant de plus en plus et tissant sa destinée sur laquelle il ne paraît guère capable d'être un pilote sûr de lui.
On remonte donc un peu le temps pour revenir quasiment avant le début du tome premier, avec l'arrivée
D Hubert à la Gardenne, dans le but de dessiner des scènes de chasse pour illustrer un livre sur la chasse à courre, peut-être s'agit-il de la magnifique Grande Meute de Paul Vialar lui-même.
Il va vite succomber au charme maternel d'Angèle de Viborne, inconscient du drame familial qui est entrain de se nouer et, croyant, qu'après la disparition du marquis, la belle veuve pourrait lui appartenir définitivement.
Pas de scène de chasse à courre dans ce tome, juste de courtes descriptions de la Sologne avec la menace permanente de l'eau cachée derrière les carrés d'arbres.
On a donc le roman de la vie
D Hubert, entouré d'un amour maternel possessif qui ne pouvait que le conduire dans d'autres bras où il retrouverait la quiétude d'un sein protecteur.
Le livre se termine par le début d'un dialogue entre Mehlen et Angèle qui devrait se prolonger au long du tome 5. L'écriture de Paul Vialar continue de dérouler avec brio une saga sans doute désuète où pourtant les sentiments développés et les influences de pouvoir financier, politique sont fort bien mises en pages.