Fuir les chemins perdus

Un grand merci à Babelio et aux éditions De Borée pour l'envoi de ce livre.
J'ai bien aimé ce roman, j'ai juste un bémol qui n'est pas dû au livre en lui-même.
Je commence par le bémol. Masse Critique proposait ce livre en indiquant qu'on allait s'attacher à un personnage qui fuyait son passé, changeait de vie.
Bon en fait c'est un peu ça, mais pas vraiment.
ici on découvre Raphaël qui certes quitte sa copine et son boulot mais ne coupe pas les ponts avec sa famille et ses relations. Il fait plutôt une pause. Ce qui va lui permettre de s'intéresser aux petits carnets laissés par son grand-père, et découvrir l'histoire de sa famille. Et d'aller de surprise en surprise....
Ces carnets vont nous ramener en 1939, la mobilisation générale, la Drôle de guerre et la Débâcle. le grand-père de Raphaël va être envoyé en Allemagne comme prisonnier de guerre.
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Le roman est écrit dans un style que j'apprécie, riche dans son vocabulaire et sa grammaire, juste et précis.
J'ai bien aimé l'histoire même si ce n'était pas celle que j'attendais, même si quelques coïncidences me laissent dubitative....

A 40 ans Raphael a lâché les amarres . Il était temps pour lui de tout quitter, la vie "étroite" qui l'attendait et que sa compagne et sa famille espéraient, son métier, ses amis, la ville de son enfance. S'éloigner, enfin respirer sans carcan ni astreinte d'aucune sorte... le voilà rendu à Lyon, une sous-location. Une nouvelle vie l'attend. Que lui apportera t'elle, il n'en sait rien encore mais qu'importe elle sera celle qu'il aura enfin choisi..
Les carnets de son grand-père dont il hérite seront-ils pour lui une source de renaissance? Trouvera t'il enfin dans l'histoire parfois sombre de Félix un quai où s'amarrer et s'établir?
Christian Vialle a la plume facile, la fluidité de l'écriture confère au récit empathie et profondeur. Bel ouvrage vraiment.
Un grand merci aux éditions De Borée pour ce partage.

Une lecture agréable.
À 40 ans, Raphaël décide de s'éloigner de la route toute tracée que devait être son existence en quittant emploi, compagne et ville natale pour commencer une nouvelle vie. Il s'installe à Lyon dans l'appartement de Clémentine, qui part aux États-Unis afin de parler couramment l'anglais.
Avec ce nouveau départ, Raphaël prend le temps de s'interroger. Que fuit-il, et qui est-il vraiment ? Lorsque lui parviennent des carnets ayant appartenu à son grand-père Félix, sa quête intérieure se transforme alors en quête familiale. À la lecture des notes mystérieuses de son aïeul, faisant étrangement écho à ses propres tourments, les questionnements de Raphaël trouveront des réponses aussi inattendues qu'insoupçonnées. 
J'ai bien aimé la plume de l'auteur et sa fluidité qui fait que le récit est plaisant à lire.
Bien que la découverte de carnets restés secrets soit un sujet déjà exploité, j'ai trouvé l'histoire intéressante et les personnages attachants.
Merci aux éditions De Borée et Babelio pour ce roman reçu dans le cadre d'une masse critique.

🌺Fuir les chemins perdus🌺 de Christian Vialle
- 196 pages.- 18,00€

Raphaël, 40 ans, professeur d'histoire/géographie décide de quitter la campagne pour la ville sur un coup de tête. Partir, sans regarder derrière, quitter sa concubine, ses habitudes, sa vie bien réglée.

Clémentine, elle, part vivre en Amérique pour parler la langue, faire des rencontres et découvrir une autre culture. Elle se donne un an.

Après plusieurs échanges par mail, téléphone et une rencontre, elle confie son logement à Raphaël jusqu'à son retour.

Il veut écrire une portion de sa vie, se balade sur les quais, observe les gens.

Elle essaie de s'intégrer, de ne pas s'isoler.

Il garde un lien par message, se raconte leurs avancées, leurs journées.

Lorsque Raphaël retourne voir sa mère, il repart avec des carnets écrits par son grand-père Félix.

Il va découvrir une partie de ses origines qu'il ne connaissait pas, il va vivre à travers Félix, souffrir avec lui.

Il va alors passer beaucoup de temps à décripter ses écrits d'un autre temps et les partager avec Clémentine.

Ses carnets sont précieux, touchants, horribles. Ne pas pouvoir partager son vécu, son ressenti parce que certaines choses restent tues, non-dites, la morale, l'éducation, le regard des autres

Un roman magnifique, une plume qui glisse sur le papier et qui accroche le lecteur.

J'ai adoré ce livre rempli de poésie sur le désir de fuir, le besoin de partir pour enfin se libérer et vivre, essayer d'avancer sans suffoquer.

Et bien sûr, des vieux carnets écrits par un grand père qu'on découvre au fil de la lecture.

Les échanges entre Raphaël et Clémentine amènent aussi une richesse à ce roman.

Je remercie les éditions De Borée et Babelio pour l'envoi de ce livre. C'est le premier livre de cet auteur que je lis.
J'ai beaucoup aimé sa façon d'écrire qui est très fluide. J'ai d'abord pensé que ce livre nous parlerait de la vie de Raphaël le personnage principal qui selon le résumé semble se chercher à l'aube de la quarantaine. Cependant il n'est pas question uniquement de lui. En effet grâce aux carnets de son grand-père, il va découvrir tout un pan de son histoire familiale dont il n'avait pas connaissance, mais qui a influencé sa relation avec son père et sa famille.
Ce livre m'a fait vivre beaucoup d'émotions et m'a beaucoup questionnée sur l'influence des "histoires de famille" sur le développement affectif de chacun de nous.