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EAN : 978B09P1MQKZ2
184 pages
Stanké (20/01/2022)
4.09/5   28 notes
Résumé :
New York, 2009. Alors que Michael Jackson vient de s'éteindre, que des attentats secouent l'Irak et que des typhons meurtriers frappent l'Asie du Sud-Est, le journaliste Louky Crapo se sent plus vivant que jamais : après avoir passé près de vingt ans à rédiger des avis de décès pour une agence de presse, il a enfin décroché le poste qu'il convoitait à la section Nécrologie.Ce travail va bientôt l'entraîner dans une danse macabre bien rythmée dont lui seul sera le ch... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Peut-on arriver à rire de la mort ou à fortiori des circonstances par lesquelles elle advient? Karine Vilder réussit, en tout cas, à instiller un sourire en coin ou à susciter un petit rire jaune chez son lecteur avec cette histoire d'un rédacteur de notices nécrologiques prenant son pied à deviner les prochains trépassés.
Louky Crapo, lorsqu'il accède à la direction du département des Viandes froides de la Free Press, à la suite de la mort subite et induite par ses soins de sa prédécesseure, son sentiment de puissance atteint des sommets. Sous des airs de super-héros, il se donne comme objectif d'imaginer les morts les plus absurdes pour les plus vils des hommes hantant les rues de New York City, et ce faisant, d'en débarrasser à tout jamais la surface de la Terre.
Foisonnant d'anecdotes et de statistiques les plus loufoques sur les accidents mortels répertoriés par les journaux et les archives, le récit tourne parfois à vide dans le fil narratif et manque un peu de cohésion, mais on ne peut s'empêcher d'apprécier l'originalité dans le thème mortifère choisi par son autrice.
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage, affirmait l'homme de lettres Nicolas Boileau. Nul doute que Karine Vilder en a fait un précepte, admettant fort candidement dans ses remerciements avoir produit plusieurs versions de son histoire. Mais quand est-on assuré que la dernière mouture est bien la meilleure? J'avais préalablement accordé deux étoiles et demie mais j'y vais pour trois, reconnaissant la somme de recherches et de travail déployés par l'autrice.
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J'ai d'abord pensé à « déjanté » puis, en cherchant dans le dictionnaire, je me suis rendu compte que la description ressemblait vraiment à ma lecture de ce premier roman de Karine Vilder, « un peu fou ». Mais par souci de justesse, à la recherche du mot précis, j'ai consulté mon précieux Druide pour trouver « farfelu », « givré » comme dirait mes amis.es français.es et encore, en plus québécois, « capoté » ! Voilà tous les mots qui me viennent à l'esprit après ma lecture de « On meurt tous d'avoir vécu » de Karine Vilder.

Louky Crapo ( hé oui, ça commence bien avec ce nom très rigolo) est journaliste dans une agence de presse. Depuis vingt ans, il rédige des avis de décès. Puis, il obtient enfin le poste qu'il recherche, responsable du département de Nécrologie où la tâche principale consiste à rédiger des textes racontant la vie de certains personnages célèbres. Avant qu'ils meurent ! Pour être prêt, le jour où ils passent l'arme ( ou larmes ...) à gauche. Voici ce qu'on appelle dans le jargon journalistique, une viande froide. Et ça existe vraiment !!

Surveiller la maladie de ces vedettes, voir le degré de dangerosité dans leurs actions, être à l'affut du moindre indice, tous les sens de nos chroniqueurs mortuaires (et mortifères ... ben oui !!!) sont aux aguets. La mort n'avertit pas, mais leur travail, c'est de la devancer. Parce que « bâtir sa carrière sur un monticule de cadavres n'a rien de folichon » !

Notre journaliste nécrologue se rend compte, un jour, qu'il possède un certain pouvoir, une compétence qui pourrait lui servir dans la réalisation de ses objectifs de vie. Rendre le monde un peu meilleur en le privant de certains éléments malintentionnés.

Deux événements viendront provoquer un changement dans la vie de notre chroniqueur.

Premièrement, l'ouverture d'un dossier particulier dans son ordinateur qu'il nomme « Boîte de Pandore » et dans lequel il écrit une « viande froide » sur la directrice des ressources humaines qui l'a mis en congé forcé. Il prévoit que la DRH mourra étouffée par un morceau de viande. Ce qui arrivera quelques jours plus tard, à la grande surprise de Crapo !

Deuxièmement, notre écrivain de la mort, découvre les Darwin Awards, des prix qui « récompensent » les personnes qui se tuent de façon idiote, débile, au-delà de l'entendement d'une personne le moindrement intelligente. Exemples : un homme qui lance un bâton de dynamite allumé et dont le chien s'empresse de lui rapporter. Un terroriste qui affranchit insuffisamment sa lettre piégée et qui l'ouvre quand on la retourne à l'expéditeur.

Et voilà que dans le cerveau de notre vilain Crapo, émerge l'idée de débarrasser la terre des personnes qui pourraient envisager une tuerie de masse en se servant de l'écriture de « viande froide » de ces « probables futurs tueurs » en leur trouvant une mort ... très créative. Et déjantée ! (Voilà, on y est revenu !!!)

Mais c'est sans compter un astucieux policier se rendant compte que cette série de morts bizarres cache peut-être un lien !

Soyez rassurés, la fin est à l'image du roman; aussi folle et drôle !

Pour la suite de mes commentaires .... Voir sur Polar, noir et blanc !


Lien : https://lecturederichard.ove..
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On meurt tous d'avoir vécu est le premier roman de l'autrice québécoise Karine Vilder. Quand il à été publié, le roman a fait grand bruit dans le milieu littéraire au Québec (bravo au marketing de chez Stanké) si bien que je me suis procuré ce titre sans même en avoir lu le moindre résumé.
Quand je m'y suis attaqué il y a quelques jours j'ai trouver que le résumé en quatrième de couverture est bien loin de ce qui se passe réellement dans On meurt tous d'avoir vécu. Malgré que j'ai aimée le roman, j'ai trouver l'intrigue du roman était bien mince; la vie de Louky Crapo est presque aussi morte que ces personnes dont il parle dans son travail. Et comme tous le roman n'est pas en ligne droite, qu'ont sautent d'une époque à l'autre constamment, je cherchais souvent à comprendre ou Karine Vilder s'en allait à raconter la vie d'un personnage aussi morne et sans saveur.
On meurt tous d'avoir vécu est vraiment le genre de roman ou il ne faut pas trop se poser de questions car il n'y auras pas de réponse au bout de la route.
J'ai quant même aimée ce roman à partir du moment ou le protagoniste principal découvre que son vieil ordinateur à un petit coté maléfique et que toute les nécrologies écrites avec cet ordi deviennent immédiatement réalité, peut importe la mort loufoque qui y ait décrite.
Et de justicier anonyme, notre Louky deviendra rapidement une cible qui décédera d'une drôle de manière. Assez pour devenir membre de la Darwin Award...
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On meurt tous d'avoir vécu - Karine Vilder
⭐️⭐️⭐️⭐️
Cette nouveauté de @leseditionsstanke m'a tout de suite conquis par sa magnifique couverture et par sa quatrième de couverture, toutes les deux bien intrigantes. Il s'agit d'un premier roman pour l'autrice que je suivrai assurément dans ses projets futurs. En plus d'un style unique, elle aligne à merveille cynisme, aphorismes, calembours dans ce livre rempli d'humour noir. Rempli de faits divers plus invraisemblables les uns que les autres, je peine à me représenter tout le travail de recherche qui a dû précéder l'écriture de ce livre. Voilà pour la forme, pour le fond, le narrateur, Louky Crapo, se retrouve directeur de la section des viandes froides d'une boite médiatique de New York. Suite à un incident, il se retrouvera bien malgré lui dans une situation (peu) enviable où il pourra satisfaire ses bas instincts incognito… pour le meilleur et pour le pire. Bref, je recommande et j'ai adoré!
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Le commentaire de Lynda :

Au tout début de ma lecture, je me disais, ouille, qu'est-ce que je suis en train de lire, et peu à peu, en avançant dans cette petite lecture on apprivoise l'auteure, on apprécie énormément tous les jeux de mots.
On fait la connaissance de Louky Crapo, avouez que dès le départ, notre bonhomme a un nom des plus original. Il n'a pas que le nom, vous comprendrez, il est à part entière, un gars très original.
Louky gagne sa vie en faisant des nécrologies sur des gens célèbres décédés, encore là son humour est noir, sarcastique, et il faut vraiment lire entre les lignes, pour apprécier ces mots à leurs justes valeurs.
Mais l'histoire ne s'arrête pas là, parce que rédiger des avis de décès, n'a rien de bien original, non ! Et bien Louky, se découvre un don et il va s'en servir, en jargon journalistique, il va préparer des ''viandes froides'', c'est-à-dire rédiger les nécrologies de ces gens célèbres, mais avant leur mort.
Louky est un personnage assez spécial, on le trouve arrogant, suffisant, monsieur a toujours raison et il sait tout... Mais d'un autre côté, il peut aussi nous faire rire avec son humour noir et sarcastique.
Qu'est-ce que je peux vous dire de plus, un roman qui, en tout cas pour moi, sort vraiment de l'ordinaire. Une plume superbe dans les jeux de mots, une histoire que l'on dirait en bon québécois, complètement capoté, et l'histoire et le gars.
Mais j'ai aimé, me faire sortir de ma zone de confort, m'accrocher jusqu'à la fin, une auteure que je vais me rappeler, et bien sûr relire si j'en ai l'occasion.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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critiques presse (1)
LaPresse
04 mai 2022
Ce premier roman de la chroniqueuse littéraire du Journal de Montréal ne manque ni d'esprit ni d'originalité.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
À l'époque des piloris, on n'avait pas d'autre choix que de se déplacer pour lancer des tomates pourries ou cracher des injures à la figure des condamnés. Aujourd'hui, on peut s'en prendre à n'importe qui sans avoir à sortir de la maison ou à dévoiler sa véritable identité. Terrés derrière un écran qui pourrait être comparé aux boucliers ou aux armures d'antan, ces soldats de pacotille en profitent pour se jeter en douce dans l'arène et attaquer l'intégrité de celles et ceux qu'ils ont dans le collimateur. (...) Une guerre sournoise qui fait couler très peu de sang, mais qui peut causer autant de dommages qu'une brindille insérée dans le trou d'une fourmilière.
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L’humour est souvent une arme à double tranchant et, manié au mauvais moment ou au mauvais endroit, le résultat ne sera pas toujours drôle pour tout le monde. Au fil des ans, j'ai ainsi dû supprimer de mon lexique de locutions « à mourir de rire », « muet comme une tombe », « blanc comme un cadavre », « silence de mort », « rester de marbre » et « faire une croix sur ».
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Aujourd'hui aux États-Unis, on peut par conséquent facilement se procurer quantité d'armes à feu mais pas de galettes des rois avec une fève à l'intérieur parce que ça pourrait être dangereux. Une logique qui me dépasse.
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Car depuis mon licenciement, je n'étais qu'une branche de sapin sur laquelle trop de boules avaient été accrochées. Sans guirlande lumineuse pour me retenir au tronc, j'avais commencé à craquer de partout.
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