Ce Sas ne ressemble pas aux autres. Tout d'abord le terme "magie noire" désigne un certain type d'opération en espionnage.
Donc le prince Malko se voit contraint de beaucoup voyager sans oublier ses compliments pour la Scandinavian Airlines. Il va ainsi parcourir plusieurs pays dans un temps record et comme je l'ai lu dans d'autres critiques, ses choix ne sont pas forcément logiques. Ce qui m'a poussé à faire des recherches car
De Villiers fait souvent passer des messages dans ses ouvrages. Celui ci est publié en 1968.
Je pense que donc que l'auteur profite de cet ouvrage pour faire référence au réseau Odessa (dont certains contestent toujours l'existence) et il s'appuie pour celà sur un fait divers de 1967, l'arrestation de Franz Strangl au Brésil grâce à Simon Wiesenthal, l'ancien commandant du camp d'extermination de Treblinka (coïncidences ?) qui avait bénéficié du fameux réseau par l'aide de l'évêque Alois Hudal... Il évoque aussi le groupe juif "ceux qui n'oublie jamais", peut être fictif, mais plusieurs organisations de ce type qu'elles soient juives ou françaises ont oeuvré dans l'après guerre pour éliminer des SS ou des délateurs cachés.
Alors la maladresse du scénario nous renverrait en fait sur une réflexion vis à vis de ces évènements.