Sweet home

Zack, Sally et Ethan, trois malfrats, viennent de commettre un braquage de banque dans le Nevada ; Ethan a reçu une balle dans le ventre. Zack propose de laisser tomber Ethan, mais Sally n'est pas d'accord, si bien que Zack les abandonne tous les deux. Sally et Ethan obligent Garrett, un riche pharmacien, à leur ouvrir les portes de sa maison, où sont sa femme Judith et sa fille Britney, pour pouvoir s'y réfugier. ● Cet album très rythmé est fort agréable à lire, même si l'on est dans un univers (très) noir. On ne s'attend pas du tout au rebondissement principal que bien sûr je ne révélerai pas ! Les dessins, surtout les portraits, sont superbes. La couleur orangée qui domine la palette est parfaitement adaptée à l'histoire. Une belle découverte, merci à Erik_ !

J'ai adoré le concept de cette BD qui nous livre une certaine morale à savoir qu'il faut se méfier des apparences car elles sont trompeuses. Il est vrai que ce conseil est valable dans la vie de tous les jours également.

Le graphisme est assez nerveux pour contribuer au dynamisme de ce récit qui fait dans l'adrénaline.

On assiste au départ à une course poursuite entre des policiers qui tentent d'arrêter des braqueurs de banque en fuite. La course va se terminer dans les hauteurs de Mulholland drive où deux des braqueurs vont trouver refuge dans une riche villa de petit bourgeois américain.

Cela va assez mal se terminer. Pour autant, on appréciera ce qui nous est dévoilé et qu'on n'avait pas forcément vu venir car même la couverture est trompeuse. Il y a en ce monde des choses encore pire que le braquage d'une banque. C'est certes violent mais c'est un thriller captivant!

"Méfiez-vous des apparences ..."
Un braquage qui tourne mal et une course poursuite qui se termine en huit clos dans un foyer de bourgeois américains où le danger n'est pas toujours là où on l'attend...
Un thriller violent, glauque, avec un regard acéré sur l'idéologie du rêve américain.
Des images qui font penser aux comics, colorées, punchy et des personnages expressifs.
Une critique de la société américaine telle qu'on pouvait la découvrir dans un film des année 90.
Un déroulé des événements palpitant, des personnages très marqués, lourds d'un passé peu glorieux...
J'ai apprécié les pitchs à la fin qui détaillent chaque personnages et apportent à notre lecture terminée encore plus de corps.
Enfin l'épilogue est le petit plus qui dans l'esprit de cette histoire laisse planer un sentiment pessimiste sur la nature humaine...
Je découvre cette collection qui mêle pop culture et bande dessinée où tout les genres sont permis. En voilà ici un one shot divertissant !

Ambiance de thriller, avec braquage, poursuite en voiture, fusillade puis prise d'otages, de l'action, de la tension et des personnages écorchés vifs, c'est violent, et pas seulement dans l'action, aussi, dans les rapports entre les personnages, avec des dialogues crus. J'ai été absorbé par l'intrigue qui révèle quelques surprises, le dessin est efficace, il rend l'action cinématographique, avec des angles de vue dynamiques mais l'ensemble demeure assez classique. la colorisation un peu trop artificielle fait tout de même son taf.
J'aime dans ce genre de récit, y rencontrer un peu d'humour, de second degré, des dialogues décalés ou un personnage qui sort du lot, ici, tout le monde est moche, les dialogues restent triviaux, trop de jurons, et tout ce qui se passe est sordide, sans nuances, c'est malheureusement un peu plat de ce côté. Dommage, l'intrigue est forte, l'ambiance est assez réussie, mais il manque la petite étincelle du pulp à la Tarentino qui va tout faire briller.

Cette bande dessinée alterne le chaud et le froid, la tempête et le calme pour rythmer la narration mais également pour entretenir la constante surprise de cette histoire. Chaque scène est tendue. Les explosions, les coups de feu sont aussi percutants que les silences. Tous les personnages ont quelque chose à cacher. Mais cette histoire n'est pas une enquête mais un jeu de massacres. En extérieur, les flics chassent le trio de braqueurs. Tous les coups sont permis. Une fois dans la maison, dans ce supposé calme résidentiel, les personnages sont autant aux aguets. Cette fois, la tension est psychologique avec parfois quelques sursauts de violence. La petite famille en otage, Garrett, Judith et leur fille, est perdue. Les braqueurs saisissent rapidement les failles entre les trois hôtes, surtout avec la jeune fille. Les dessins jouent beaucoup sur les visages, révélateurs des intentions et dépositaires des secrets. On sent la fatigue pesée sur la famille et les braqueurs, accentuant la nervosité de tous. La tension est palpable à tout moment, même lors d'un bref échange avec les voisins. La violence sous-jacente ne demande qu'à sortir des corps et des esprits. le suspense repose sur cette attente magnifiée par les couleurs utilisées et par la vigueur des scènes d'action.
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