Dès le début du roman, on se rend bien compte que Marion est perturbée. Ses accès de colère ou de gaieté sans raison ni logique apparente, son abattement ou ses explosions de joie subites montrent bien que la jeune femme souffre de troubles bipolaires.
Tout le roman baigne dans une ambiance onirique et l'on voit Marion fasciné par une boutique de marionnettes au point d'offrir une de celles-ci à son frère pour son mariage. Et puis elle multiplie les aventures avec des inconnus, raconte ses relations ambiguës avec la femme de son patron et, surtout, sa fascination pour cet ascenseur au point de faire une fixation malsaine sur un homme, François, qui « répare » cet engin. de troubles bipolaires on passe visiblement à une maladie maniaco-dépressive. D'ailleurs François existe-il vraiment ? Un jour
l'ascenseur se met en marche...
J'ai adoré ce roman mystérieux et atypique. L'histoire portée par une écriture fine et subtile, frôle même le fantastique. Rêve et cauchemar cohabitent et le lecteur n'arrive plus à faire la part entre réalité, illusions et chimères. C'est fascinant et on ne peut plus se détacher de ce beau livre avant le dernier mot de la dernière ligne.