Je dois bien avouer que je ne me souvenais plus trop de l'histoire du tome 1. Heureusement, l'auteur nous la rappelle en quelques cases.
Wang continue son enquête concernant les deux meurtres du tome 1. À celle-ci se rajoute l'enlèvement de la femme enceinte du riche marchand qui employait un des deux morts. Tout porte à croire que le bandit Tigre Blanc soit le meurtrier et le kidnappeur mais Wang n'a pas l'habitude de se fier aux évidences et continue à chercher la petite bête. Bien lui en prend d'ailleurs.
Intéressante histoire suffisamment complexe pour qu'on ne voie pas venir le dénouement avant les quelques pages de la fin. L'avantage de cette série est qu'il s'agit d'un diptyque et que l'auteur a créé un polar intéressant sur fond de Chine de la fin du XIIIème siècle avec les us et coutumes de l'époque.
Par contre, j'ai repéré quelques coquilles désagréables (« n'arrivé-je » pour « n'arrivais-je ») où il ne faut pas toujours se fier à la phonétique pour écrire. Ce qui m'a également gêné dans ce tome vient de certains graphismes. Les paysages sont très bien réalisés et très détaillés. Mais certains visages et physionomies laissent à désirer, certaines femmes ressemblent à des hommes tellement c'est peu soigné. Dommage quand même que l'auteur n'est pas peaufiné l'entièreté de ces personnages. Seulement les principaux sont bien dessinés.
Comme vous l'aurez compris, cette petite série a été une bonne découverte, bien qu'entachée par certains graphismes peu harmonieux. Pour les amateurs de polar historique, je vous conseille néanmoins de la découvrir car l'histoire est intéressante et bien travaillée. Pour ma part, je verrais si un jour je me laisse tenter par une autre série de cette collection Dédales qui n'existe déjà plus. Il est fort probable que certaines séries ne sont même pas finies. À voir donc.
Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
Commenter  J’apprécie         220
La nature humaine est vraiment étrange. C'est comme si seules l'épreuve et la complication pouvaient conduire au bonheur. Quand les choses sont trop simples à vivre, elles deviennent rapidement ennuyeuses.
Ne te substitue pas à la police. À chacun son métier et les choses n'en iront que mieux.
(…) même les héros doivent prendre garde de ne pas entamer la patience de leur maître.
Un chien féroce et humilié finit toujours par mordre le maître qui l'a battu.