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EAN : 9791031202341
100 pages
Editions Ateliers Henry Dougier (03/10/2019)
3.95/5   11 notes
Résumé :
« Papa partait à Terre-Neuve au mois de mars. Il revenait vers le mois de septembre, parfois octobre. Quand je voyais son coffre, à l'entrée de ma chambre, ah ça sentait pas bon, ça voulait dire qu'il allait partir. Ma soeur Simone lui avait dit une fois : "J'veux pas que tu partes." Mais il avait dit : "Ben faut bien que je parte, faut bien que j'aille gagner notre pain." "Oh mais on mangera des craquelins", qu'elle lui avait dit... ».

Alissa Wenz r... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
La Feuille Volante n° 1405– Octobre 2019.
Lulu, fille de marin - Alissa Wenz - Ateliers Henry Dougier.

Je remercie les "Ateliers Henry Dougier" de m'avoir permis de découvrir ce roman.
Cette maison d'édition relativement récente (2014) souhaite, à travers ses publications, "raconter" la société contemporaine en donnant notamment la parole à ceux qui ne l'ont jamais, en les écoutant parler de leur région, de leur métier, de leur mémoire...

C'est bien dans cet esprit que Lucienne, que tout le monde appelle Lulu, prend la parole. Elle est aujourd'hui une arrière grand-mère de quatre-vingt-dix ans qui vit toujours en Bretagne, près de la mer et sa petite-fille aime lui faire des visites et l'entendre parler de sa vie, de son père, Joseph, capitaine de terre-neuvas, de son mari, André, aviateur, des hommes qu'elle a passé son temps à attendre en craignant pour leur vie. C'est une de ces visites aussi impromptue que naturelle qui nous est ici relatée. C'est qu'elle parle volontiers notre Lulu, comme si elle voulait transmettre à cette jeune femme son histoire personnelle, celle de son enfance bretonne, de l'école, du deuil de sa grande soeur morte à l'âge de sept ans, de la dure vie à la campagne au début XX° siècle, surtout en l'absence du père en mer une grande partie de l'année, de la 2° guerre, de l'Occupation, des dénonciations, des bombardements, des rationnements, de la pauvreté et de la vie difficile dans ce petit coin de Bretagne, de ses espoirs, de ses regrets. Plus tard, elle a été une jolie jeune fille, espiègle et malicieuse sur qui le garçons se retournaient, ceux qui l'ont courtisée et ceux qu'elle a éconduits, ceux qui l'ont emmenée au bal. Elle parle des fiançailles et des mariages aussi rapides qu'imprévisibles qui unissaient deux êtres qui se connaissaient à peine, de la condition féminine, figée et non destinée à changer en ce début de XX° siècle, des choix irréversibles, des rêves d'amour qui s'envolent vite, du poids des traditions qui aliènent la liberté, de l'empreinte très forte de l'Église, du premier vote des femmes, de ses enfants. Elle nous invite dans son univers avec ses vieux souvenirs qui ne s'effacent pas et qu'on regrette toute sa vie, la nostalgie, ses photos jaunies qui représentent tous ces morts désormais absents.

Tout cela est dit par cette vieille femme dont on a du mal à imaginer les rides malgré l'âge, et transcrit par Allisa Wenz, sa petite fille, avec la spontanéité du témoignage, sans recherche de vocabulaire ni d'effet de style, ce qui correspond bien au but de l'éditeur. Lulu a survécu à tous ceux qu'elle a connus sans qu'elle ait rien fait pour cela, parce que son destin sans doute était ainsi tracé. Elle se retourne sur son parcours parce que sa petite-fille l'y invite par sa seule présence, mais on sent dans ses propos un certain fatalisme et j'y vois personnellement des regrets, peut-être de ses jeunes années, comme un rendez-vous manqué, parce qu'à cette époque elle pouvait encore espérer de belles choses que la vie lui a cependant refusées. Maintenant la page est tournée, elle regarde le temps qui passe en songeant à sa propre mort, elle a fait ce qu'elle a pu, honnêtement, simplement, elle n'a plus sa place dans le monde actuel qu'elle ressent comme un danger pour ses proches, elle ne le comprends pas, même si elle aurait bien aimé, plus jeune, lui emprunter un peu de la liberté qu'il offre aujourd'hui.

Je me suis demandé tout au long de cette lecture si Lulu avait conscience que son chemin, somme toute bien ordinaire et sans doute conforme à celui des femmes de sa génération, prenait la dimension d'une trace qu'elle laisserait après sa mort pour ceux qui la suive, si elle ne ressentait pas une sorte d'obligation de parler, de dire ce qu'elle gardait pour elle depuis si longtemps, par pudeur peut-être, avant qu'il ne soit trop tard ? Ce n'est pas un texte littéraire, travaillé et peaufiné mais simplement un témoignage et je suis entré de plain-pied dans ce morceau de vie.


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J'avais choisi, dans la Masse Critique Recul et réflexion ce livre « Lulu, fille de marin » sur cette accroche : « Papa partait à Terre-Neuve au mois de mars ». J'espérais en apprendre un peu plus sur la dure vie des marins terre-neuvas, ayant moi-même un ancêtre issu de ce terroir.

La surprise, et bonne surprise, a été pour moi de découvrir une oeuvre de mémoire, au croisement du personnel et de l'ethnographique. En effet, les ateliers Henry Dougier souhaitent donner la parole à des témoins souvent invisibles et inaudibles. Ici, c'est Alissa Wenz qui recueille et nous restitue les souvenirs de sa grand-mère Lucienne, un témoignage plein de fraîcheur, de douceur et de tendresse.

Lucienne, dite Lulu est née en 1928 à Plouër-sur-Rance, dans le pays de Dinan. On découvre à travers les yeux d'une petite-fille pétulante, joyeuse et hardie, la vie d'une modeste famille de paysans et de marins dans un petit village de Bretagne, dans les années 30. L'irruption de la seconde guerre mondiale, occupation du village, collaboration, dénonciations et résistance. Lulu n'est pas la dernière à résister car dans sa famille, « on n'a jamais exécuté les ordres »…
Puis le mariage, sans se connaître du tout. Et la vie qui s'enchaîne.

A 90 ans, quels sont les souvenirs qui restent ? Les plus marquants. L'attente du père, parti en mer durant de longs mois. le décès dû à la diphtérie de la grande soeur Simone. La mère qui ne s'en remet pas et se referme, très dure. Les obsèques à Saint-Malo des marins du navire du commandant Charcot, le « Pourquoi pas ». le souvenir du jeune homme résistant qui ne rentre pas des camps. Mais aussi l'organisation du premier vote des femmes ou les restrictions d'après-guerre.

« C'est faux de dire que le temps passe. Il ne passe pas, il reste, gravé, intact. Tout est encore là. Permanences. Les jours se succèdent sur la petite éphéméride, mais le temps reste. »

Quel plaisir pour moi de retrouver des expressions perdues employées par ma mère comme « se casser la margoulette » ou ma grand-mère, « maudit p'tit machin! »

Alors merci à Alissa Wenz pour ce beau moment de partage, qui nous a fait voyager tout au long du vingtième siècle.

Merci pour la rencontre avec Lulu, une belle personne dont la vie fut « ordinaire et extraordinaire à la fois ».

Et enfin, merci pour ce concentré de vie et d'amour qui fait chaud au coeur.

La quatrième de couverture annonce "Ces récits sont réels. Ces histoires sont la nôtre". C'est exactement ça!

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Bonjour, un retour livresque en ce jour sur une histoire vraie, touchante, émouvante, toute simple cela pourrait être l'histoire de ma grand-mère, de la votre mais cette simplicité en fait sa force. Je vous parle d'un livre de la collection une voix, une vie des éditions Ateliers Henry Dougier (librairie). Je les ai découvert en allant chercher un livre gagné et j'ai découvert plein de jolies choses dont "En Bretagne, ma grand-mère Lulu, fille de marin, voyage encore la nuit" d' Alissa Wenz. Un vrai récit, une histoire vraie, toute douce faite d'amour et de souvenirs. Une espèce de roman du terroir mais très belle sur la transmission, la famille. Bref plein de choses qui font chaud au coeur. Une série à découvrir si ce n'est pas déjà fait.
Quatrième de couv.La vie d'une Bretonne, à la fois ordinaire et extraordinaire
" Papa partait à Terre-Neuve au mois de mars. Il revenait vers le mois de septembre, parfois octobre. Quand je voyais son coffre, à l'entrée de ma chambre, ah ça sentait pas bon, ça voulait dire qu'il allait partir. Ma soeur Simone lui avait dit une fois : "J'veux pas que tu partes." Mais il avait dit : "Ben faut bien que je parte, faut bien que j'aille gagner notre pain." "Oh mais on mangera des craquelins", qu'elle lui avait dit... "
Alissa Wenz retrace l'histoire de sa grand-mère Lucienne, fille de marin et femme d'aviateur, née en 1928 à Plouër-sur-Rance, entre Dinan et Saint-Malo. À travers les souvenirs de celle que l'on surnomme " Lulu ", elle nous plonge dans la vie d'un village de Bretagne au 20e siècle. La trajectoire de Lulu se fait le miroir des préoccupations rurales des années 1930, de la vie des femmes et filles de Terre-Neuvas, des inquiétudes de la Seconde Guerre mondiale en zone occupée, de l'après-guerre et de ses difficultés économiques.
Le récit nous invite à suivre un parcours profondément ancré dans son époque, cette époque qui destinait les jeunes filles à devenir des épouses et des mères. Un parcours modeste, mais emblématique d'une génération de femmes. Un parcours ordinaire et extraordinaire à la fois.
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Lulu est une arrière grand-mère curieuse et heureuse, une grand-mère attentive et douce, une maman épanouie et consciencieuse et une femme qui à travers son époque a connu l'horreur et les grands changements menant à notre société moderne.


Lulu a traversé les âges et elle se souvient de ce temps, de cet autre temps, où les femmes attendaient leurs hommes revenir du bout du monde, où les tempêtes les mettaient à genoux, où les comptines s'écoutaient au son du vent. Lulu est née dans une famille de pêcheur. Son papa est un capitaine respecté qui part plus de six mois à Terre-Neuve et revient les cales pleines et avec de quoi nourrir sa famille. A terre, les femmes élèvent seules leurs enfants et dirigent de main de maître leurs bambins et leurs foyers. Les jours et les nuits s'écoulent lentement parmi lesquels la peur de ne jamais revoir leurs hommes les hantent. Lulu grandit. Cette jeune fille malicieuse et curieuse est un condensé de jovialité. Elle a connu la mort de sa grande soeur et les non dits qui s'ensuivent. Sur son vélo, elle pédale, vit et découvre. Elle devient une femme qui aime vivre, qui aime aller aux bals, qui va travailler et qui va aimer. Elle va épouser un aviateur, un homme qu'elle ne connaît pas tant que ça, mais tant pis. Elle devient à son tour mère et épouse qui attend son mari.


Lulu est cette femme extraordinaire qui traverse le temps avec conviction, passion et envie. Mère au foyer est une condition qu'elle va apprivoiser mais cela ne l'empêche pas de rêver. de rêver à des paysages exotiques et de voyages. Rêver à autre chose.


Alissa Wenz recueille avec tendresse le témoignage de sa grand-mère. Avec douceur et parfois espièglerie, Alissa Wenz nous transmet l'histoire de celles et ceux qui ont façonné le paysage culturel et sociétal d'une France rurale qui s'oublie. Non sans pudeur, Lulu ouvre les vannes de ses souvenirs et de son histoire familiale. Un récit bouleversant et émouvant.


Ce témoignage a su profondément me toucher. Un jour où l'autre on a tous eu cette envie de connaître la vie de nos grands-parents. Certains racontent et beaucoup taisent, comme si c'était des histoires inavouables et que les taire empêchent les démons de sortir. Rencontrer Lulu a été comme parler avec mes grand-mères. Il y a ce côté affectif et apaisant et celui ébahi face à ce flots de mots que l'on ingurgite et que l'on savoure.


Merci Lulu !
Lien : https://lesmisschocolatinebo..
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C'est grâce à une amie des livres que j'ai eu connaissance de ce petit ouvrage d'Alissa Wens "Lulu, fille de marin" pourtant publié en 2019. Il m'a suffi de constater qu'il s'agissait de l'histoire de sa grand-mère Bretonne pour qu'aussitôt l'envie de le lire se fasse sentir. La Bretagne, les marins, tout pour me plaire…

La collection, dans laquelle est parue cette histoire de Lulu porte un très joli titre : "une vie, une voix" et raconte "des vies ordinaires, des voix singulières… Ces récits sont réels. Ces histoires sont la nôtre" et oui, c'est tout à fait ça. Alors bien sûr je ne suis pas là pour vous parler de moi mais de Lulu et de ce qu'en a écrit sa petite-fille Alissa. Et pourtant, cette grand-mère, ressemble tellement à ma mère. Certes elle n'habitait pas au bord de la mer mais dans cette zone entre l'Armor et l'Argoat, certes elle n'était pas fille de marin, mais d'un ouvrier de l'Arsenal de Brest, mais elle aussi "rêvait dans", cette expression typique qui, comme l'écrit si joliment l'auteure, laisse à penser que "le rêve [était] un pays, un territoire à visiter." Elle aussi "était vite rendue" quelque part et souvent se cassait "la margoulette".

Je suis restée sous le charme de l'écriture d'Alissa Wenz, découverte l'an dernier à travers son roman "L'homme sans fil". Certes le récit n'a rien à voir mais de la même façon j'ai aimé la vivacité, la délicatesse, les mots posés là au bon endroit, qui transmettent à merveille l'amour de l'auteure pour sa grand-mère mais aussi la vie de cette femme, petite fille qui attend son père, parti à Terre-Neuve pêcher la morue. Adolescente pendant la guerre, puis jeune femme, jeune mariée qui attendra aussi son mari, aviateur. Tout est racontée dans une langue qui sautille, qui va et vient au gré des souvenirs de Lulu.

Surtout ne pas tout vous raconter de cette vie, vous laisser la découvrir comme je l'ai fait, vous laisser arpenter les rues de son village, vivre ses coutumes, écouter ses potins.

J'ai adoré cette histoire. Elle est aussi la mienne

Lien : https://memo-emoi.fr
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Je sais de ma grand-mère que c’est une femme du XXe siècle. Qu’elle a traversé des événements, des coutumes, des relations, des chemins profondément ancrés dans leur époque. Qu’elle a vécu une féminité qui était la féminité de celles de sa génération, celles que l’on destinait d’abord à devenir des épouses et des mères, celles qui ont construit leur mariage, leur foyer, alors qu’elles n’étaient encore que des jeunes filles rêveuses, à peine sorties de l’enfance. Celles qui ne divorçaient pas, ou si peu. Celles dont les enfants ont eu vingt ans en mai 1968, celles qui approchaient déjà de la cinquantaine au moment de la loi Veil, qui leur semblait évoquer des pratiques d’un autre monde, d’une autre vie. Celles qui ont tout donné à leur famille. Je sais de ma grand-mère que sa vie ordinaire est ordinaire et extraordinaire à la fois.
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1932. La tempête. La nuit. Un village en Bretagne, Ploüer-sur-Rance, entre Dinan et Saint-Malo. Une petite maison, au port. Une chambre. Une femme et sa fille pleurent, serrées l’une contre l’autre. La pluie tambourine aux fenêtres, le vent s’époumone, les bourrasques sont terribles. La femme a vingt-neuf ans, sa fille six ans et demi. Elles pleurent, encore et encore, les larmes ne s’arrêtent pas plus que l’eau du ciel. C’est qu’elles pensent à l’absent, le père, le marin, le capitaine, qui part pêcher la morue à Terre-Neuve et s’éloigne six ou sept mois par an. Ce soir, il est en mer, il revient de Bordeaux à Saint-Malo. Par un temps pareil, on sait qu’il risque le pire. La tempête est affolante, un bateau n’y résisterait pas.
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Oui, moi aussi, je me demande ce qu'il y avait sur ce petit papier-là - peut-être de ce mots d'amour que l'on n'arrive jamais à dire, qui se terrent dans la gorge, y grossissent et y forment d' inextricables nœuds qui transforment presque malgré nous les pulsions d'amour en pulsion de colère.
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« Pas besoin de savoir lire pour garder les vaches. » Cette simple phrase, dans son injustice flagrante, a suffi à insuffler le goût de la culture et de l’écriture à cette modeste famille de paysans et de marins. Un esprit de résistance aussi, farouchement entretenu par le père, le terre-neuvas, volontiers anticlérical, anticonformiste, généreux, adoré de tous – il fut maire de Ploüer pendant près de vingt ans, dans les années 1960-1970.
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Un silence qui est comme un gouffre, un mystère, ces fils si infimes auxquels sont soumises nos existences, ces décisions en apparences anodines qui peuvent faire basculer toute une vie. Et si? Et si...
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Videos de Alissa Wenz (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Alissa Wenz
Salomé Baudino, romancière et membre du jury, nous présente "L'homme sans fil" d'Alissa Wenz (Editions Denoël), l'un des 5 romans finalistes du Prix Orange du Livre 2022. Le vote est ouvert jusqu'au 2 juin 2022, le nom du lauréat ou de la lauréate de cette 14e édition du Prix Orange du Livre sera annoncé le 9 juin.
Romans, polars, bandes dessinées, jeunesse… Tous les jours, de nouveaux conseils de lecture à découvrir sur Lecteurs.com, la communauté des passionné.e.e.s du livre ! Pour en savoir plus, visitez le site : http://www.lecteurs.com/ Suivez Lecteurs.com sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/orange.lecteurs Twitter : https://twitter.com/OrangeLecteurs Instagram : https://www.instagram.com/lecteurs_com/ Youtube : https://www.youtube.com/c/Lecteurs
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