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Anne Le Coutour (Autre)
EAN : 9791035414191
Audiolib (08/11/2023)
Édition audio (Voir tous les livres audio)
3.52/5   322 notes
Résumé :
Dans un futur proche, au lendemain de la 3ème guerre mondiale, Alice Kammerer, jeune et brillante scientifique persuadée que la survie de l'humanité passe par un changement de forme, crée trois êtres nouveaux, mi-humains, mi-animaux : l'un est ailé, l'autre palmé et le troisième doté de griffes lui permettant de creuser. Ces trois espèces prolifèrent, proposant d'autres modes de vie et de pensées.
Ce nouveau monde est à la fois porteur d'alliances et de confl... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (65) Voir plus Ajouter une critique
3,52

sur 322 notes
En résumé : beaucoup d'approximations, d'incohérences et de trucs complètement sortis de nulle part et un texte bâclé, autant sur le fond que sur la forme.
Ce texte se veut la proposition d'un après Troisième Guerre Mondiale, d'un nouveau monde, d'une nouvelle humanité, mais on ne trouve absolument rien de nouveau dans le nouvel ordre mondial qu'il propose. C'est maladroit, naïf, mainstream, et en même temps le ton est insupportablement didactique ; c'est l'empilement d'idées d'un mec qui au fond n'a produit aucune idée nouvelle dans cet ouvrage et qui se contente de proposer des poncifs et de se reposer sur beaucoup de conceptions vieillottes.
C'est tellement atterrant de banalité, de platitude, de clichés et d'idées complètement éculées que ça en devient un peu gênant, surtout venant d'un auteur aussi populaire et aussi réputé pour écrire des trucs qui sortent un peu des sentiers battus.
En plus, le style et la narration sont vraiment pas ouf, j'ai eu l'impression qu'auteur comme éditeur se sont dit que le nom imprimé sur la couverture suffirait à vendre ce livre en masse et qu'il serait superflu de se casser le cul à produire quelque chose de qualitatif, au moins sur la forme. Si les gens qui lisent peu de littératures de l'imaginaire se basent sur les grosses ventes pour se faire un avis, ça ne m'étonne pas, en lisant des trucs pareils, que la sfff fasse l'objet de tant de préjugés snobs… 🙄
Bref, c'était prometteur au début et au final, c'est ridicule et ennuyeux. En lisant ce roman j'ai vraiment eu le sentiment que Werber prenait ses lecteurs pour des idiots.
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J'ai apprécié cette lecture, et particulièrement la fin que j'ai trouvée, sans en dire plus, assez jubilatoire. Mais ce roman, m'a hélas plus souvent fait penser à un scénario, qu'à une oeuvre littéraire. En plus de bien façonner une intrigue, un auteur de roman n'a-t-il pas aussi pour vocation d'aimer les mots, le langage et la profondeur des personnages qu'il fait vivre ? Je n'ai trouvé dans ce livre aucun passage qui donne envie d'être relu, simplement pour le plaisir de son écriture. Sans parler de certains des personnages principaux : lui, avec une tête triangle. Elle avec une tresse : Recettes d'écriture mémoire tampon poussées parfois à l'extrême pour s'assurer que le lecteur 2023 ne faiblira jamais devant l'attirance de son smartphone ou d'une autre distraction.
En résumé, j'ai apprécié, sans avoir l'impression d'avoir lu le roman d'un auteur.
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Ce n'est pas la première fois que Bernard Werber suggère que la survie de l'humanité passe par une « évolution » de l'espèce humaine. Dans la trilogie Troisième Humanité, la réponse à la menace passait par les micros humains, avec le Temps Des Chimères l'auteur va encore plus loin dans son idée évolutive.

Ce n'est d'ailleurs certainement pas un hasard si dans les deux cas la scientifique à l'origine de projet se nomme Kammerer (Aurore dans Troisième Humanité, Alice dans le Temps Des Chimères).

Le fil rouge de l'oeuvre de Bernard Werber, l'Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu, en perpétuelle évolution grâce à la persévérance de la famille Wells, sera bien entendu de la partie. Des pauses culturelles aussi instructives que distrayantes, l'auteur à un véritable don quand il s'agit de vulgariser des thèmes a priori complexes.

Ami(e)s lecteurs et lectrices, vous l'aurez sans doute compris, avec ce roman l'auteur s'inscrit clairement dans le registre de la science-fiction, donc si vous êtes hermétique à ce genre vous pouvez d'ores et déjà passer votre chemin.

Force est de reconnaître que l'hybridation imaginée par Alice Kammerer franchit allégrement les frontières entre réel, plausible et imaginaire pour entrer de plain-pied dans cette dernière catégorie. Au départ j'ai eu quelques réticences, pensant que ce serait quand même un tantinet too much à accepter, mais Bernard Werber sait y faire pour nous convaincre d'ouvrir en grand les portes de notre imagination.

L'intrigue du roman s'étend sur une cinquantaine d'années. Au fil des pages, nous suivrons le périlleux chantier du projet Métamorphosis, puis l'évolution des hybrides dans un contexte post-atomique. Il sera bien sûr question des relations entre les trois espèces hybrides (Aerials, Diggers et Nautics), mais aussi de leurs liens avec les humains (les Sapiens).

Les hybrides sauront-ils tirer des leçons des erreurs des Sapiens ? Ou reproduiront-ils ces mêmes erreurs ? Comme vous vous en doutez certainement, les choses ne vont pas se passer exactement comme l'imaginait Alice Kammerer… ce ne serait pas marrant autrement !

Pour tout vous dire j'ai parfois eu du mal avec le personnage d'Alice, par moment ses réactions semblent en totale déconnexion de la réalité. Et comme elle est plutôt impulsive et peu à l'écoute des conseils des autres, ça fait parfois des étincelles. À sa décharge, il faut bien avouer qu'elle va souvent se retrouver confrontée à des situations totalement inédites pour un être humain.

Ne perdons pas de vue le double sens du mot Chimère, certes il peut désigner la créature hybride de la mythologie grecque, mais il est aussi synonyme d'illusion ou encore de grands projets séduisants mais totalement irréalisable.

Si le Temps Des Chimères ne se classe pas dans le best of the best de Bernard Werber, ça reste pour moi une lecture très agréable. À aucun moment je ne me suis ennuyé, bien au contraire, j'avais toujours envie d'aller plus loin afin de découvrir le fin mot de l'histoire.

En parlant de fin, je trouve que celle-ci aurait mérité d'être un peu plus étoffée. Je ne reste pas sur ma faim, mais un ou deux chapitres supplémentaires n'auraient pas été de trop.
Lien : https://amnezik666.blog/2023..
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Bernard Werber est un auteur qui m'a remis le pied en selle pour la lecture que j'avais abandonné durant un petit temps, j'ai aimé la plupart de ces récits mais ici j'avoue être mi figue-mi raisin.

S'il y a des éléments que j'ai aimé comme ces êtres chimères par exemple c'est un peu du déjà vu dans d'autre trilogie comme Troisième Humanité ou le Cycle des Dieux.

Si la plume et le style sont toujours aussi fluide, ici j'ai clairement eu l'impression de lire du coup du réchauffé on change les personnages et les créatures mais le principe et les mécanismes restent les mêmes, du coup il n'y a plus ce côté original des années passées.

Au final on se doute assez rapidement de ce qui va se passer entre les différents peuples de ce récit, du coup je n'ai pas eu d'effet rebond dans la lecture avec des côtés surprenants et celle-ci est restée vraiment linéaire, je n'en retiendrai pas grand chose au final alors que d'autres livres de l'auteur m'ont plus marqué.

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Bernard Werber, c'est pour moi une espèce de rencontre annuelle. J'ai lu pratiquement toutes ses oeuvres depuis les Fourmis, à raison d'un ou deux livres offerts rituellement par mes proches à l'occasion d'un Noël ou d'un anniversaire.

Après avoir été un peu déçue par "La Diagonale des Reines", je me suis lancée dans "Le Temps des chimères" avec un peu plus d'optimisme. le pitch me parlait davantage.

Force est de constater que le livre tient les promesses de son résumé : on y suit sur une cinquantaine d'années l'évolution de ces trois humanités parallèles et l'appropriation qu'elles se font de ce nouveau monde. Je n'ai pas désaimé ma lecture, que j'ai terminée en deux jours. En revanche, je crois que cette rapidité de lecture est moins imputable qu'à la qualité du style et de la narration qu'à sa simplicité.

Ce roman, comme beaucoup de Werber récents, est un empilement d'idées vaguement organisées autour d'une intrigue. J'ai eu l'impression de visiter une succession de tableaux imaginatifs, intéressants d'un point de vue visuel et philosophique... mais sans grande cohérence entre eux. Pour un récit traitant de restructuration post-apocalypse, j'ai trouvé qu'il manquait une vue d'ensemble, une vraie homogénéité pour croire à ce monde post Troisième Guerre mondiale.

Les interactions entre Nautics/Aerials/Diggers et Sapiens sont abordées, mais trop peu profondément pour que l'on croie à un véritable avenir pour l'humanité. Un roman de ce genre ne pourra jamais être réaliste, mais j'aurais peut-être apprécié plus de vraisemblance.

La plume de Werber, caractérisée par son fourmillement de concepts philosophico-symboliques (parfois repris depuis 30 ans, qu'on retrouvait déjà dans les Fourmis ou les Thanatonautes), souffre ici de sa distance, de son côté impersonnel. Les enjeux émotionnels sont présents, mais peinent à investir le lecteur.
La fin, que j'ai trouvé intéressante, propose une morale qui sert de conclusion, mais que j'ai trouvé un peu faible par rapport aux enjeux soulevés par l'intrigue. L'arrivée de

J'ajoute que, si je suis d'ordinaire prompte à pardonner les approximations scientifiques, il m'est arrivé plusieurs fois de hausser les sourcils face à de véritables incohérences ou facilités. La partie sur l'ISS m'a semblé particulièrement tirée par les cheveux.

Quelques coquilles syntaxiques subsistent au travers du roman, renforçant mon impression que ce livre a dû répondre à des délais de publications qui ont fait pâtir sa qualité.

Pour résumer, le texte se lit vite, facilement et explore des idées intéressantes. Il souffre en revanche d'une vraie redondance avec d'autres textes de l'auteur, et dégage une impression de texte écrit trop vite, mitraillant des concepts philosophiques d'une façon qui - même pour un Werber - paraissent trop didactiques pour permettre un véritable investissement émotionnel et intellectuel de la part du lecteur.
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critiques presse (1)
Culturebox
09 octobre 2023
Un roman d'aventures dans lequel [Bernard Werber] nous chahute, nous bouscule.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
Toute personne qui entreprend de révolutionner son domaine de compétence fédère immanquablement contre elle trois groupes : ceux qui souhaitent que rien ne change, ceux qui veulent faire la même chose mais qui s'y sont pris trop tard, et, surtout, la grande masse de ceux qui n'y connaissent rien et croient avoir une opinion en répétant ce que les plus nombreux et les plus hostiles disent déjà. Afortiori si ce sont des mensonges. Car l'émotion empêche la réflexion.
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Les indiens Huichol, qui vivent dans la Sierra Madre, à l'ouest du Mexique, ont conservé une curieuse coutume.
Durant l'accouchement, le père du futur enfant s'installe au-dessus de la future mère, sur les poutres qui soutiennent le toit de la maison. On attache ensuite aux testicules du père une cordelette dont les deux extrémités sont placées dans les mains de la mère. Ainsi celle-ci peut tirer sur la cordelette dès que les contractions sont trop fortes, faisant ainsi ressentir au père les douleurs que lui provoque l'accouchement.
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D'après toi le futur serait donc déjà écrit ?
Oui mais je crois aussi au libre arbitre. En fait, je vois un peu le karma comme un système GPS. Notre destination finale est programmée avant notre naissance. Le chemin reste tracé. Mais c'est nous qui choisissons avec notre libre arbitre à chaque carrefour si nous allons à droite, à gauche ou tout droit.
Et que se passe t'il si on veut s'arrêter, faire demi tour ou a aller tout droit ?
c'est possible. Mais quoi qu'il en soit, le GPS calcule un nouvel itinéraire pour permettre d'atteindre l'objectif fixé par notre âme avant notre naissance..
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Comme l’a rappelé le ministre Wells, il s’agit de créer trois sous-espèces supplémentaires d’humains pour affronter les défis auxquels nous serons confrontés dans un futur pas si lointain. Chaque sous-espèce est hybride, c’est-à-dire qu’elle est le fruit d’un croisement entre l’humain et une autre espèce. La première catégorie est celle des humains volants, que j’ai baptisés de la dénomination anglaise « Aerials ». Ce sont des hybrides entre l’humain et la chauve-souris. La deuxième catégorie est celle des humains creusants, dont j’ai traduit le nom en anglais par « Diggers ». Ce sont des hybrides entre l’humain et la taupe. Enfin, la troisième catégorie est celle des humains nageants, les « Nautics », hybrides entre l’humain et le dauphin. Ces dénominations ont été choisies à dessein : si on s’attarde sur les initiales de chaque hybride, Aerial, Digger, Nautic, on obtient le codage inscrit au cœur de nos cellules, le secret de la vie : « ADN ».
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- Soyons honnêtes : nous ne sommes pas sages. Nous sommes même stupides, inconscients, déraisonnables et surtout d'un immense mépris pour les autres espèces coexistant avec nous sur la surface de cette planète. Nous sommes d'une telle arrogance que nous croyons que nous pouvons contrôler la nature.
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Videos de Bernard Werber (157) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Bernard Werber
Une équipe indienne a vu pour la première fois des éléphants enterrer leur mort. Une étude publiée récemment dans Le Journal of Threatened Taxa rapporte le travail de chercheurs qui ont suivi pendant un an des rassemblements d'éléphants. Ils ont pu ainsi assister à quatre cérémonies funéraires dans la région du Bengale. C'est le sujet de la nouvelle chronique de Bernard Werber.
Visuel de la vignette : des éléphants en Namibie /Claudio Braslavsky /Getty
#animaux #elephants #science ______________
Chaque mercredi à 8h55, l'écrivain Bernard Werber livre sa vision de l'évolution de nos sociétés. Retrouvez toutes ses chroniques ici https://www.youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDrpR-EH-6FXuTaB55LTDz0At ou sur notre site https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-biais-de-bernard-werber
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