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sur 1088 notes
Intéressante cette découverte et cette approche du sommeil qui reste encore mal connu aujourd'hui. Est-ce réaliste?
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Je ne vous apprendrais rien en vous disant que bon nombre d'écrivains français ont un incroyable talent qui n'a rien a envier à celui de leurs confrères d'outre-Atlantique ou d'outre-Manche. En matière d'imagination et d'imaginaire je place toutefois Bernard Werber sur le haut du podium, il a le don formidable de combiner des éléments du monde réel avec de la pure fiction, le tout sur fond de vulgarisation scientifique. Une fois de plus le résultat fait mouche, non seulement on se régale de l'intrigue imaginée par l'auteur, mais en plus on s'instruit en s'amusant. Il donne ainsi tout son sens au terme science-fiction.

J'ai ainsi appris un paquet de trucs sur le sommeil, au lieu de m'endormir ça a éveillé ma curiosité et du coup j'ai creusé la question sur Internet… c'est ça le second effet Werber ! Au risque d'enfoncer une porte ouverte je trouve hallucinant de chercher à dompter l'espace alors que notre propre cerveau est un territoire encore méconnu et un formidable outil sous exploité par la quasi totalité de l'espèce humaine.

J'ai aussi voyagé en Malaisie à la découverte des surprenants Sénoïs (avec là encore un habile mélange entre la réalité et la légende). Un voyage marqué par les ravages environnementaux liés à la culture intensive des palmiers à huile, mais aussi par la corruption qui touche tous les niveaux de l'administration et du pouvoir et les travers de l'industrie touristique à outrance.

L'intrigue est captivante, là encore aucun risque d'endormissement, de nombreuses surprises sont au rendez-vous, ponctuées çà et là par quelques touches d'humour et juste ce qu'il faut d'émotion. le bouquin se lit avec fluidité, on un bon potentiel de page-turner.

Les personnages sont richement travaillés avec un tas de personnalités différentes. Mention spéciale à Franckie, un ancien légionnaire reconverti en reporter freelance depuis qu'il est devenu cataleptique. L'auteur nous offre même un sympathique clin d'oeil à ses confrères de la Ligue de l'Imaginaire, on croise en effet un certain Dr Eric Giacometti et un privé nommé Franck Thilliez.

Un roman à la hauteur de ce que j'attendais et espérais de Bernard Werber
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Histoire de quête (Jacques Klein et sa mère) autour du rêve lucide.
Pas grand-chose de nouveau à apprendre sur le RL, mieux vaut aller sur les sites spécialisés (google it). Niveau de connaissance débutant sur le sujet.
Style : lourd, enfantin presque (habituel chez Bernard Werber). Ecrit franchement mal. S'explique peut-être par son passé de journaliste scientifique : est un bon vulgarisateur, un mauvais écrivain. Se lit vite néanmoins.
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Un roman captivant... bien qu'il parle de sommeil.
Une quête scientifique qui emmènera notre héros au bout de lui même.
Une épopée qui suit cette famille originale, un père explorateur et une mère scientifique le prédestine à ce destin hors du commun.
L'idée que le rêve peut changer la face du monde ... à méditer !! Je le conseille à tous les insomniaques de la lecture !

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Après nous avoir fait découvrir le monde intriguant des fourmis et, par la même occasion, nous obliger à rester des heures à contempler les fourmilières de la forêt; après avoir voulu savoir ce qui ce cachait derrière cette porte qu'on ne franchit qu'une fois et qu'on appelle la mort; après s'être plongé dans les mystères du cerveau humain et enquêté sur les mécanismes du rire; après avoir joué aux Dieux comme dans un jeu vidéo, élaborant des ébauches de sociétés idéales; après être parti à la recherche du chainon manquant dans la fantastique évolution de l'homme et, inversement, après avoir imaginé le futur de l'humanité en mettant en scène une nouvelle espèce humaine, miniaturisée; après avoir traversé l'espace fuyant une Terre devenue inhabitable vers un monde inconnu, voici que Werber entend nous faire rêver…
J'entends par là nous emmener à comprendre pourquoi et comment nous rêvons.
C'est un sujet qui me passionne, à tel point que j'avais même imaginé qu'un jour pas si lointain, nous pourrions, nous autres humains, inventer le cinérêve : de longs métrages issus directement de l'onirisme de metteurs en scène un peu particulier. Et je découvre que mon idée a été lâchement volée par l'écrivain scientifique! En réalité, ce n'est que la preuve de l'existence de la Noosphère, concept décrit par Teillard de Chardin, expliquant une zone de pensée collective où les idées se répandent comme des têtards dans un étang : ce qui explique qu'une invention peut être découverte à plusieurs endroits à la fois, qu'un concept nait dans plusieurs cerveaux en même temps.
Comme toujours chez Werber, il y a un côté explorateur. Et, cette fois, c'est une fois de trop. On retrouve cette quête, cette conquête déjà mise en scène dans les Thanatonautes. Et c'est pesant. Loin des délires psychotiques à la Philip K. Dick, Werber traite le monde du rêve comme celui de la mort : des pionniers tentent d'aller voir ce qui se cache derrière…
Quiconque a déjà lu au moins un livre de l'auteur comprendra aisément que ça sent le réchauffé, d'autant que, en bon professeur, Werber n'hésite pas à ressasser ses leçons, à répéter à l'envi pour que le cours soit bien enregistré.
On pense aussi au Grand Bleu de Luc Besson; la plongée dans le sommeil et, accessoirement les rêves, est décrite comme une descente vers les abysses. du coup, le héros m'est apparu dès le départ sous les traits du jeune Jean Marc Barr (dont on peut noter quelques similitudes avec le profil de Werber - encore une conséquence de la fameuse Noosphère?). Trop mécanique, trop mathématique pour un domaine qui, justement, échappe à toute rationalité.
Bien évidemment, on ne peut parler de « style » Werber. Il est inexistant d'un point de vue purement littéraire. Mais les tics d'écriture rendent encore plus lourd, parfois ridicule, le propos. Ainsi « ils échangèrent leurs fluides vitaux » indique que le couple fait l'amour. Et puis il n'y a pas un seul bouquin de l'auteur dans lequel on n'entende pas le « Wish you were here » des Pink Floyd auquel il voue une passion sans limite. Lorsqu'il est question d'un journaliste, c'est forcément une jeune femme brune. Tous ces rictus qui devraient faire sourire et établir une complicité avec l'auteur, ne font qu'agacer le lecteur habitué.
Enfin, et c'est vraiment dommage pour des propos vaguement scientifiques, l'histoire est truffée d'invraisemblances. Ainsi le peuple Senoï, champions du sommeil, adeptes du rêve lucide (quand on peut diriger ses propres rêves) vivants sur une ile de Malaisie utilisent et jonglent avec nos concepts occidentaux avec une trop grande facilité. Comment une tribu aussi éloignée de nos moeurs et nos préoccupations pourrait saisir des notions aussi particulières que technologiques : télévision, circulation automobile, réseaux de communication…
Désabusé, j'ai alors mis la main sur l'excellent ouvrage d'Hervey de Saint-Denys (les rêves et les moyens de les diriger) paru en 1867, bien avant les découvertes liées au cerveau mais qui reste une bible pour quiconque a envie d'entrer dans son univers personnel, son inconscient. Pour ceux qui veulent en savoir davantage, je renvoie aux publications de Michel Jouvet, le spécialiste de l'onirisme en France (je vous parlerai de ces deux ouvrages plus en détail).
Cette exploration du plus profond de soi-même laisse sur notre faim. Nulle part cette folie inhérente au domaine du rêve - justement, tout est permis - ni bouleversements ni revirements qui mettent la tête à l'envers et jouent avec notre entendement. Werber reste trop sage pour une fois, tente-t-il de jouer un brin avec le voyage dans le temps.
A côté de ça, on lui doit un nouveau mot dans la langue française : Jubjoter. Pour indiquer cette possibilité que possèdent quelques rares adeptes du rêve lucide à revenir à l'endroit même de son rêve précédent, comme on poursuit la vision d'un film ultérieurement. Jusqu'à ce qu'on parcourt la traditionnelle page des remerciements. Jubjoter n'est pas sorti des neurones de Werber mais du « Baleinié, dictionnaire des tracas » de Christine Murillo, Claude Leguay et Grégoire Oestermann.
Cependant, Werber vous incite à noter vos rêves en laissant une liasse de pages blanches à la fin du roman. Excellente idée. Car à l'intérieur de votre propre cerveau se cache peut-être, surement même, le plus inventif des romans, le plus sensationnel film que vous n'avez jamais lu ou vu.
Peut-être était-ce mon Werber de trop? Là où je m'émerveillais de trouvailles loufoques, je n'y ai vu cette fois que du rabâché, du ressassé, du réchauffé. Là où les rebondissements me donnaient le vertige, je n'ai pu que constater que les scènes d'action étaient bien plates et souvent pas du tout haletantes, comme si Werber avait hâte de passer à autre chose. Bref, je n'ai vu dans cette prose que les défauts. Désolé.
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Un bon petit Werber ne se refuse pas.
Celui-ci présente, comme à son habitude, son lot de suspense, de science, de facilité de lecture, d'originalité, et d'ouverture vers l'imagination.
Une intéressante exploration du sommeil et de l'inconscient, sur fond de vie de personnages communs, autours de nous.
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Un livre très inégal !

Dans le cadre de mes études, j'ai beaucoup étudié le rêve ainsi que ses différentes phases. Là-dessus, il n'y a rien à redire, c'est très documenté (même si cela reste succinct afin de rester accessible à tous). J'ai retrouvé avec plaisir le contenu de mes cours, et découvert les recherches actuelles sur le sommeil lucide que je ne connaissais pas. Je me suis régalée.

Par contre, je n'ai pas réussi à adhérer à la partie Science-Fiction sur le Sixième sommeil. En effet, j'ai trouvé cela tiré par les cheveux. La partie "aventure" ne m'a pas non plus conquise.
Pour ce qui est des personnages, c'est plutôt creux. Jacques met du temps à être réellement présenté et au final, à la fin du roman, je ne le connais toujours pas. Les personnages secondaires, eux, sont complètement oubliés.

Finalement, je m'aperçois que ce livre m'a simplement amenée à me réintéresser à mon sommeil et la façon dont je maltraite mes nuits ainsi qu'à relire des articles scientifiques sur le sujet (dont certains sur le sommeil lucide puisque je ne connaissais pas cette pratique).

En conclusion, une bonne vulgarisation pour découvrir le sommeil mais pour ce qui est de la partie roman et Science-Fiction, pour moi, c'est raté !
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Très axé sur l'univers du sommeil et du rêve . Vas beaucoup tant apprendre dessus . Très intéréssant .
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Le sixième sommeil est paru aux Editions LE LIVRE DE POCHE. Son prix est de 8.10 euros. La couverture représente un oeil avec des papillons, dont un est dans la pupille. Il représente la profondeur du sommeil, et peut être ce qu'on voit quand on atteint le 6ème stade du sommeil, 6ème stade qui est le but des recherches des personnages principaux de ce livre. La taille d'écriture est agréable à lire.


On connait à présent les différentes phases du sommeil, de la phase 1, qui est l'assoupissement, à la phase 4, qui correspond au sommeil profond, en passant par les phases de sommeil léger et sommeil lent. Puis les chercheurs ont mis en lumière la phase 5, qui est le sommeil paradoxal. Y a-t-il une 6ème phase ? Qu'y s'y passe-t-il ?
D'autre part, que signifient nos rêves ? Comment peut-on les exploiter ?

C'est la réponse à toutes ces questions que propose Bernard Werber dans ce nouveau livre paru en 2015. Ses personnages principaux sont des médecins, chercheurs sur le sommeil, ainsi que les SENOI, peuple de chasseurs cueilleurs établis en Malaisie et qui ont développé des techniques de « rêve lucide ».

Ce livre est assez difficile à lire. Ses personnages principaux, Caroline KLEIN et son fils, Jacques, sont un peu spéciaux, un peu énervés, un peu en marge. C'est d'ailleurs le cas de tous ses derniers livres, notamment depuis 2009 et le miroir de Cassandre. La recherche que tente Bernard Werber mérite que le lecteur s'accroche et aille jusqu'au bout du raisonnement. Mais que ses 2 personnages principaux semblent enfantins, superficiels !

Ancien fan de Werber, et ayant lu presque tous ses livres, je les dévorais dans les années 2000. Que ce soit le cycle des Dieux, que je recommande, le papillon des étoiles ou d'autres. Je m'évadais en lisant du Werber.

Ses personnages à présents semblent superficiels, enfantins, et ne correspondent plus aux thèmes sérieux de ses livres qui sont le sens de la vie, de l'histoire, avec des inventions qui paraissent en général loufoques certes, mais non dénouées de sens. On est dans l'imaginaire avec lui, peut-être dans le futur.

Je ne sais si je dois recommander ce livre. Intéressant au niveau du fonds. Superficiel en surface.

Lien : http://freelfe.blogspot.fr/2..
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Avant ce livre, j'avais lu la révolution des fourmis que j'avais adoré. Alors je m'attendais à beaucoup avec ce livre-là.
J'ai été assez déçu. Durant les premières pages, j'ai vraiment apprécié, mais dès l'arrivée en Malaisie CATASTROPHE!!!
L'aventure s'est mal passée, avec cette tribu qui ne fait que parler des rêves, et les recherches sur le sixième sommeil qui n'avance pas et qui est pourtant le but de ce livre !
Les personnages sont par moment totalement irréalistes, et c'est déplaisant. et ce n'est qu'à la fin qu'il y a une petite avancée sur l'étude du sommeil.
Jacques du sommeil est quant à lui intéressant, mais que je trouve bien trop présent dans la vie de Jacques.

Conclusion: j'aurais pu passer un agréable moment avec ce livre s'il avait mieux été ficelé dans le déroulement des évènements.
Je puis dire que c'est une déception.
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