AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Guillaume François (Traducteur)
EAN : 9782266297851
288 pages
Pocket Jeunesse (03/09/2020)
3.62/5   90 notes
Résumé :
Un avion rempli de lycéens s'écrase dans la jungle.
Qui survivra ? Qui mourra ? Qui deviendra un assassin ?
Tom, jeune homme solitaire, ne voulait pas participer à ce voyage scolaire au Costa Rica. Tout bien réfléchi, il aurait dû le refuser tout net, car l'avion qui transportait sa classe s'écrase en pleine jungle ! Par miracle, la queue de l'appareil se détache, et dix-neuf adolescents survivent au crash. Perdu au cœur de la forêt tropicale, le petit... >Voir plus
Que lire après When we were lostVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (29) Voir plus Ajouter une critique
3,62

sur 90 notes
Un roman d'aventure bien sympa même si je lui reproche d'avoir mis en avant des clichés trop évidents et qui n'apportaient pas grand-chose à l'intrigue principale.

Désolée, je commence par ma déception qui est Joël. Personnage secondaire, il m'a agacé du début jusqu'à la fin. Pour moi, son portrait n'a servi à pas grand-chose à part exposer un stéréotype sans aucune saveur. L'auteur s'est attardé sur lui alors qu'il y avait plus intéressant à développer.

Passons au plus que positif….
Kevin Wignall nous propose un roman sur la survie. J'avoue avoir pensé au film issu de faits réel « Les Survivants ».

Un crash d'avion. Des adolescents perdus dans un zone perdue et hostile. L'Amazonie c'est beau à la télé mais dans la réalité c'est une toute autre chose. Une vingtaine de survivants livrés à eux même. Chacun va apporter son savoir pour arranger la situation.

Mais l'auteur nous fait un défilé de clichés d'école américaine : le geek, le sportif, le populaire, la bimbo, le solitaire, la pompom girl…. Et tout ce beau monde doit trouver une solution pour ne pas mourir.

Tom sera notre grand héros de ce drame. Cette expérience le changera radicalement. L'auteur d'ailleurs abordera à deux moment le concept effet papillon qui sera ma cerise sur le gâteau. Il véhiculera à travers cette tragédie un message d'espoir.

Je tique sur un détail sur la couverture. L'auteur suggère un potentiel assassin. Je cherche son pourquoi du comment. En fait, je cherche encore son assassin. On sent que l'auteur a puisé sa trame avec le tragique affaire de la Malaysia Airlines.

Bref, à part ce soucis de clichés, j'ai adoré cette lecture. le décor est bien décrit, les séquences bien fluides. On est malmené comme les survivants. L'auteur remplit toutes les cases pour le public visé.
Commenter  J’apprécie          210
Si vous êtes aviophobe, fuyez devant le livre que nous allons vous présenter. Nous, car aujourd'hui je ne suis pas seule pour cette nouvelle vidéo. Suite à une première lecture commune qui a vu naître une vidéo collaborative enthousiaste Gaëlle et moi, toutes deux membres du Gang des Lectrices, sommes heureuses de réitérer l'expérience.
Pour ce second rendez-vous toujours un roman jeunesse, mais dans un style bien différent. Sous son titre anglophone, When we were lost n'est pas sans rappeler les éléments qui composent un roman culte : Sa majesté des mouches. Mais il semble que Gaëlle ait d'autres références... Pour tout savoir, y'a plus qu'à regarder la vidéo... (lien blog ci-dessous ou sur la page Babelio de l'auteur)


Pourquoi fuir si vous êtes aviophobe ? Tout simplement parce que la trame du roman tient en un élément déterminant : le crash d'un avion et la survie d'une poignée d'ados dans la jungle amazonienne. Angoisse...

Si ce young-adult est loin d'être linéaire contrairement à ce qu'on pourrait penser, il souffre parfois de stéréotypes, mais reste, pour ma part, un bon livre doté d'un message d'espoir. 

Et dans le détail, ça raconte quoi ? Prenez un avion composé, entre autres, d'ados et de profs à destination d'un voyage scolaire au Costa-Rica, un pilote dépressif, secouez le tout et vous obtiendrez une catastrophe aérienne et humaine qui ne peut que mal finir. Vraiment ?

Parmi d'autres camarades de classe, Tom, un des dix-neuf survivants miraculés, observe avec pragmatisme les conséquences de ce crash sur ce groupe inédit. de nature introverti, solitaire, mais volontaire, l'ado va devoir composer avec d'autres pour s'en sortir. Mais entre une jungle plus qu'hostile et une bande d'ados livrés à eux-mêmes, Tom n'est certainement pas au bout de ses peines...

Le jeune-homme s'adaptera-t-il à ce nouvel environnement ? 

Entre rationnements, conflits et surprises de la jungle, Tom va devoir se surpasser, trouver les ressources intérieures et peut-être se découvrir lui-même dans les rapports aux autres. 

Si le roman regorge de personnages, il s'attarde essentiellement sur peu d'entre eux, mettant en valeur des personnalités fortes et déterminantes pour le reste du groupe. Ainsi, fait-on la connaissance de Tom donc, mais aussi d'Alice, dégourdie et courageuse, Shen et Barney, futur médecin et ingénieur, un peu MacGyver sur les bords et surtout Joel, leader autoproclamé sans bonnes idées... 

Bien que chaque personnage évolue au fil de l'histoire, chacun est quelque peu conditionné à un rôle précis, révélant par la même occasion des stéréotypes. Ainsi, Joel, fils de politicien prend naturellement la place de leader malgré un manque évident de talent, mis à part celui de la mauvaise foi. 

En revanche, l'évolution de Tom, personnage principal, est nettement plus fulgurante et pertinente. Si le garçon à un rapport aux autres inexistants, il va au fil des épreuves trouver et prendre une place au sein du groupe avec pour fil conducteur une question : arrivé sans amis, cette expédition forcée changera-t-il son regard social ? 

Ecrit à la première personne, nous suivons donc les pensées et les interactions de Tom à travers les épreuves du crash et de la jungle avec fluidité et sobriété. Kevin Wignall, expose donc avec simplicité la maîtrise émotionnelle de son personnage, lui conférant parfois une sagesse débordante. 

N'empêche, j'ai aimé ce personnage loin de toute idée reçue, évoluant sous mes yeux parfois écarquillés, parfois embués, pour découvrir en fin de roman un Tom grandit, nourri par d'improbables amitiés. 

En empruntant, en début de roman, le phénomène d'effet papillon, l'auteur suit un raisonnement structuré prenant tout son sens en toute fin. Et j'en connais une qui a particulièrement apprécié, mais ça, je vous laisse le découvrir en vidéo...

Young adult réussit malgré quelques petits reproches mineurs, il plaira à coup sûr aux ados en mal de voyages et d'aventures comme aux plus grand.e.s à l'instar de Gaëlle et moi ! 



Lien : http://bookncook.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          162
Voici un nouveau livre qui était conseillé dans le « Je bouquine » (je ne sais plus lequel, par contre) de mon fils aîné (14 ans), magazine que je considère comme une référence depuis ma propre adolescence, si bien que je n'ai pas trop hésité à l'acheter, un peu plus à le lire – mais ce n'est pas par manque d'intérêt soudain après l'achat, c'est juste qu'il a rejoint une PAL déjà énorme ! La couverture est mystérieuse, on nous annonce du thriller, et en plus le titre me vaudra quelques bons points dans l'un ou l'autre challenge ! ;)

Le synopsis en dit déjà beaucoup, mais pas l'essentiel : on a effectivement le crash d'un avion en pleine jungle, et seuls quelques lycéens y survivent presque par miracle. Reste alors à s'organiser, pour survivre, et attendre les secours (improbables) ou s'aventurer dans cette jungle à la recherche d'une solution (tout aussi improbable). Mais bien plus qu'un roman de survie en milieu hostile, ce livre est l'exposé des tensions et des ententes qui naissent dans le groupe, son organisation, ses rivalités, les prises de décision toujours délicates entre le besoin de se mettre en avant de l'un des protagonistes, et le refus de la confrontation, peut-être bien un peu de lâcheté de la part de l'autre.

Oh ! quelques scènes pénibles ne nous sont pas épargnées ! On n'est pas dans un roman à sensation, l'écriture est même assez froide et sèche ai-je trouvé. le s19 adolescents sont les seuls rescapés de ce crash, et la carcasse du reste de l'avion (qu'une partie d'entre eux vont rejoindre pour inspection) prouve qu'il n'y a plus aucun espoir pour ceux-là, y compris plusieurs de leurs camarades (car le groupe de départ comptait plus du double de lycéens !). Ce sont des amis qui sont morts, mais on ne voit pas les larmes des survivants, on ne partage pas vraiment leur angoisse ou leur tristesse ; on serait plutôt comme des scientifiques, observateurs géants d'une petite colonie de lycéens-fourmis en plein désarroi, lequel est trop lointain, trop peu exploité pour nous toucher vraiment.
En revanche, on repère très vite les deux personnages principaux : Tom, orphelin depuis l'accident de ses parents quand il avait 9 ans, solitaire et sans amis car il ne comprend même pas à quoi ça pourrait lui servir, mais apparemment heureux dans sa solitude et dans ses livres. En face de lui, Joel, dont on ne sait presque rien, s'impose comme chef des survivants, car selon lui il fallait bien que quelqu'un prenne les choses en mains… et vu comme certains autres du groupe lui obéissent sans sourciller, presque avec reconnaissance parfois même, il avait peut-être raison ? Sauf que ledit Joel ne prend jamais les bonnes décisions, plus occupé à assoir son autorité qu'à chercher de réelles solutions pour la survie du groupe – certes, on pourrait reprocher à l'auteur une telle vision caricaturale très manichéenne d'une microsociété, mais à la réflexion : est-celle vraiment si peu réaliste ?...

À côté de Tom, on a toute une série de personnages secondaires importants : Kate la débrouillarde, Barney le geek pragmatique, Shen le futur médecin, ou Alice… En face d'eux, c'est-à-dire parmi ceux qui suivent Joel sans trop réfléchir, aucun des personnages n'est vraiment exploité avec le même intérêt, ils sont à peine effleurés, restant quant à eux secondaires-secondaires, ce qui accentue sans doute le côté manichéen indéniable de ce roman. Ainsi, les « bons » sont très vite reconnaissables et organisés, sans avoir besoin de chef, même si Tom le devient bien malgré lui, sans jamais revendiquer le titre toutefois. Lui qui a toujours vécu en solitaire, se contente de prendre les décisions qui lui semblent bonnes - et évidemment le sont tout au long du livre -, mais jamais il ne s'impose, tandis qu'il fait un réel travail d'introspection sur lui-même et se rend compte que c'est peut-être ce que les autres attendent de lui, qu'il soit le « chef » sans en avoir le titre, et surtout sans le besoin de paraître d'un Joel…

Pour le reste, les questions en sous-titre sur la couverture sont de la poudre aux yeux, une astuce éditoriale qui me dérange bien un peu. Qui survivra / qui mourra ? Ben oui il va y avoir quelques morts, mais une fois encore : l'écriture trop sobre ne permet pas qu'on s'attache à eux, même dans un passage qui aurait pu être mélodramatique, mais qui est juste disséqué de façon analytique sans permettre de réelles émotions – pourtant, ceux qui me suivent, savent que j'ai la larme facile ! Qui deviendra un assassin ? Bon sang ! je ne vais pas divulgâcher (merci à nos amis québécois pour cette expression tellement parlante, et tellement plus jolie que le franglais « spoiler » ! je l'ai apprise aujourd'hui même), mais clairement il n'y a pas d'assassin au sens strict du terme ! J'ai même vérifié par acquit de conscience, et voici ce que me dit Le Robert (consulté en lige ce 7 septembre) : « 1. Personne qui commet un meurtre avec préméditation ou guet-apens. 2. Personne qui est cause de la mort (de qqn). » Or, ce n'est en aucun cas le 1, et pas tout à fait le 2… c'est vraiment dommage de présenter les choses ainsi, de façon presque racoleuse, alors qu'il s'agit de tout autre chose, peut-être même le vrai drame du livre ! mais à nouveau : en dire plus serait divulgâcher (oui, j'insiste !), alors lisez ce livre pas tout à fait extraordinaire, mais sans aucun doute percutant.

En un mot : c'est un microcosme de lycéens, mais on croirait tellement voir notre propre société en période électorale, entre les politicards qui se veulent meneurs en criant leur slogans et agitant mille promesses galvanisantes, faux engagements qui ne sont souvent que de fausses solutions aux problèmes des gens, tandis que ceux qui ont de bonnes idées restent à leur niveau « à la base », timorés, se cachant derrière timidité, refus d'engagement public ou toute autre forme de refus de se mettre en avant. Cela donne un résultat indéniablement manichéen qui peut déranger ; pour ma part, je le trouve juste un peu caricatural peut-être, mais tellement réaliste aussi, et représentatif de notre société et de ses (pseudo-)leaders, qui dépasse largement l'histoire imaginaire d'un petit groupe de lycéens perdus !
Commenter  J’apprécie          30
Un groupe de lycéens part en voyage scolaire au Costa Rica. Mais leur avion s'écrase. Dix-neuf d'entre eux survivent au crash...mais survivront-ils à la jungle ?

Je préviens de suite que je ne me prononcerai pas sur la crédibilité de certains événements en lien avec la "survie" car je n'en ai pas les compétences. Ainsi, j'ai mis de côté mon esprit "titilleur" et je n'ai pas cherché à relever les incohérences du récit. Honnêtement, si j'avais voulu du 100% vrai et crédible, je me serais tournée vers un documentaire. de plus, ici, les ficelles n'étaient pas assez grosses pour entacher mon plaisir de lecture.
Ceci annoncé, je ne peux que dire que ce récit d'aventure est extrêmement palpitant et sans aucun temps mort. Parce que la tension est toujours là. Même quand on sent que les choses se calment, on sait qu'il peut se passer soudainement un événement qui viendra interrompre brutalement cette impression. Je suis allé vers ce roman pour ça, pour le côté aventure, et je ne suis donc pas du tout déçue. J'ai aimé le fait que l'auteur n'édulcore pas certaines scènes ni certaines conséquences dues aux choix faits par les personnages, là où la décision que vous prenez peut vous sauver ou vous mener à votre perte. de plus, ces tensions autour des décisions à prendre permettent d'aborder la sempiternelle question relative au comportement d'autrui en cas de catastrophe. On ne peut donc s'empêcher de s'interroger sur ce que l'on aurait fait à la place des personnages. Et le fait d'avoir eu ces interrogations me pousse à dire que l'auteur a réussi son pari. Ainsi, même si l'on peut avoir du mal à s'identifier aux personnages présentés dans le roman-qui sont a priori un peu trop cliché- on pourra toujours mettre en parallèle leur comportement ou leurs choix avec le nôtre. du moins avec celui qu'on penserait prendre en cas de situation similaire (que je ne souhaite à personne!).
Et surtout, surtout, j'ai aimé que l'auteur ne passe pas sous silence les causes du crash. Car j'ai l'impression que c'est un peu la mode dans les récits catastrophe de ne pas se pencher en profondeur sur les causes de ces drames, l'auteur nous servant implicitement le dogme du "ce n'est pas le "pourquoi" le plus intéressant mais la dimension humaine du récit et la manière dont la société et l'individualité réagissent face à une catastrophe". Moi ça ne me suffit pas, mon côté cartésien veut qu'on lui explique les détails de l'origine du drame. Je salue donc l'auteur de ce roman d'avoir fait le choix d'expliciter ce drame, cela apportant une plus-value au récit grâce à la réflexion menée autour des événements qui semblent anodins pris individuellement mais qui constituent en fait un enchaînement qui mènera au malheur.
Vous l'aurez compris, j'ai été conquise par cette histoire, par son rythme qui fait que le roman est difficile à lâcher. J'ai cependant conscience que certains lui trouveront des défauts, notamment le fait que le groupe ait beaucoup de chance d'avoir des ados doués en survie parmi les survivants, mais de mon côté, j'ai relégué ces aspects au second plan tout en ayant conscience qu'ils constituaient les points faibles de ce récit.
Dès lors, si comme moi, cela ne vous dérange pas de ne pas avoir un récit réaliste à 100%, plongez-vous dans cette histoire que j'ai trouvé de bonne facture. A condition, bien sûr, que vous n'ayez pas prévu de prendre l'avion cet été.
Commenter  J’apprécie          10
Et si un battement d'ailes de papillon pouvait avoir des conséquences dramatiques ?

J'étais impatiente de découvrir cette histoire, déjà parce que j'adore les histoires de survie et aussi parce que j'aime bien quand les personnages sont des ados un peu comme les Goonies. (Bien qu'ici on est loin de Choco et Sinock)

Alors qu'ils partent en voyage scolaire au Costa Rica, leur avion s'écrase en pleine jungle. 19 survive au crash. 19 Adolescents dont la vie bascule...

Malgré que la fin m'ait un peu déçue, j'ai vraiment beaucoup aimé ma lecture. Ici nous allons suivre Tom, jeune lycéen un peu en marge de ses camarades, il faut dire que son histoire de vie est bouleversante, est prêt à tout pour survivre et rentrer chez lui.

Ecrit a la première personne, je me suis de suite attachée à cet ado pas comme les autres. Je l'ai accompagné tout au long des épreuves qu'il traverse dans cet environnement hostile.

Ce que j'ai aimé avec Tom c'est cette dimension particulière que l'auteur a réussi à lui donner, une force de caractère, un courage et une détermination sans faille malgré la peur. Et surtout cette maturité, cette sagesse qui vont le guider tout au long des chapitres.

J'ai aimé le voir sortir de sa coquille, se lier d'amitié avec d'autres survivants, des amitiés belles et puissantes. Bien sûr, cette histoire d'abords pas que cela, le lecteur va voir les difficultés que vont rencontrer ces ados, le rationnement, l'espoir de voir des secours arriver puis la résignation, les conflits et la menace constante que la jungle représente.

Si il y a énormément de personnages, on n'en connaît que très peu au final, ce qui est d'ailleurs, pas pour me déplaire. J'ai énormément aimé les personnages secondaires, comme Alice, Shen, Barney et Kate. Il y a Joël le leader autoproclamé, qui par moment est une véritable tête à claque, mais je crois que ce qui m'a le plus énervé se sont ceux qui le suivent sans poser de questions alors que certaines de ses idées sont à la limite du stupide.

J'ai aussi beaucoup aimé l'atmosphère dépeinte par l'auteur, angoissante par moment, effrayante par d'autre. La jungle est aussi présente que si elle était un personnage à part entière.

Le phénomène de l'effet papillon ouvre et clos se récit et structure toute l'histoire, l'auteur n'a rien laisser au hasard. Et si je n'ai pas été spécialement emballée par le dénouement, que j'ai trouvé pour le coup trop facile, je ne peut que saluer l'imagination de l'auteur, qui m'a accompagné tout au long de ma lecture.

D'ailleurs, j'ai vraiment apprécié sa plume que j'ai trouvé fluide et déliée. Par moment mégère, en d'autre plus grave. Ses mots créent une atmosphère particulière que j'ai adoré.

Pour conclure, j'ai passé un très bon moment de lecture, et je serais heureuse de découvrir d'autre histoire de Kevin Wignall.
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Tom s'attarda quelques minutes. Des voix lui parvenaient encore par vagues, puis il n'y eut plus que le silence rempli des bruissement de la jungle. Il se retrouva seul. Non, c'était plus que ça. Il avait passé la moitié de sa vie en solitaire, avait toujours fui la compagnie de ses camarades de classe. Mais là, c'était différent. Pour la première fois de sa vie, il se sentir abandonné.
Commenter  J’apprécie          30
C'est ce qui nous distingue de tous les animaux de cette jungle: envisager l'avenir. On a des projets, des rêves. Tu vois, tous ces mèmes à la con qui te disent de vivre chaque jour comme si c'était le dernier. Eh bien, on n'est pas obligés. C'est un des luxes de l'être humain.
Commenter  J’apprécie          40
— Pour que la stupidité triomphe, déclara Barney, il suffit que les personnes intelligentes se taisent.
— C’est super, comme citation ! s’exclama Kate. Qui a dit ça ?
— C’est moi. Enfin, je paraphrase un peu Edmund Burke.
Kate le fixa, stupéfaite. Encore une personne qui semblait v
Commenter  J’apprécie          10
Il sentit les larmes lui monter aux yeux. Il ne savait pas à quand remontait la dernière fois qu’il avait pleuré, mais soudain, au beau milieu de la jungle, ses parents lui manquaient plus qu’ils ne lui avaient manqué durant des années.
Commenter  J’apprécie          10
Il pouvait essayer de garder tout le monde en vie – c’était sans doute la bonne approche. Mais quelqu’un d’autre allait mourir, quoi qu’il fasse pour essayer de l’empêcher. C’était la nature même de cet environnement. Les seules inconnues, c’était qui, quand et comment.
Commenter  J’apprécie          00

Video de Kevin Wignall (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Kevin Wignall
Si vous êtes aviophobe, fuyez devant le livre que nous allons vous présenter. Nous, car aujourd'hui je ne suis pas seule pour cette nouvelle vidéo. Suite à une première lecture commune qui a vu naître une vidéo collaborative enthousiaste Gaëlle et moi, toutes deux membres du Gang des Lectrices, sommes heureuses de réitérer l'expérience.
Pour ce second rendez-vous toujours un roman jeunesse, mais dans un style bien différent. Sous son titre anglophone, When we were lost n'est pas sans rappeler les éléments qui composent un roman culte : "Sa majesté des mouches". Mais il semble que Gaëlle ait d'autres références... Pour tout savoir, y'a plus qu'à regarder !
Lien blog : http://bookncook.over-blog.com/2021/01/booktube-mercredi-jeunesse-when-we-were-lost-kevin-wignall.html
+ Lire la suite
autres livres classés : crashVoir plus
Les plus populaires : Jeune Adulte Voir plus


Lecteurs (180) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2864 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..