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EAN : 9782818944820
200 pages
Bamboo Edition (18/04/2018)
3.61/5   19 notes
Résumé :
Il n’a qu’un but : transformer par tous les moyens sa vie en œuvre d’art.

Rien ne fait peur au plus grand poète du monde, 2.05 mètres ! Sauf une fin qu’il juge indigne de lui : une mort dans les tranchées. Quand on est aussi grand, on a peu de chance de survivre au milieu du champ de bataille. Tour à tour poète, chevalier d’industrie, marin sur le Pacifique, muletier, charmeur de serpents, Arthur Cravan passera sa vie à fuir la guerre et à la transf... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
A la vue de mon éternelle PAL que je nomme affectueusement Tour de Pise, j'étais venue à la médiathèque avec la ferme intention de ne pas emprunter pendant quelques semaines. La sortie était proche et me tendait les bras, mais il m'a fallu d'un regard vers la table des nouveautés pour que mon oeil s'enflamme... Pourquoi ? Neveu d'Oscar Wilde, boxeur, poète et dada imprimés sur la très belle couverture m'ont littéralement attiré ! Mais qui est donc cet Arthur Cravan dont j'ignorais l'existence ? Géant de deux mètres, Fabian Lloyd de son vrai nom, est un personnage à lui tout seul. Poète-boxeur comme il aime le rappeler, il a traversé avec fracas et désinvolture un début de XXe siècle propice à l'art. Dilettante et provocateur, j'ai découverte au fil des planches un homme certes agaçant, mais surtout complexe et contradictoire, au charme et à l'humour ravageur. Complétée par des extraits de la revue Maintenant pure création du boxeur, ou encore de notes et de lettres, cette bande dessinée propose au gré de douces couleurs une immersion dans la vie du premier dada. Alors, prêt à en découdre avec le scandaleux artiste ?

Né en 1887 sous le nom de Fabian Lloyd, cet Anglais de plus de deux mètres (!), petit-fils du chancelier de la reine, neveu d'Oscar Wilde, poète, boxeur, charmeur, marin et j'en passe, à plus d'une corde à son arc, mais cultive surtout et depuis toujours l'art de la provocation.

En mettant en images ce drôle de personnage, Jack Manini rend toute son originalité à cet artiste aux poings serrés. Imbu de lui-même, mais surtout complexe, le dandy a contribué aux milieux artistiques de son siècle tout en soufflant un vent de scandales à chacune de ces apparitions ou publications. Exécrant les peintres et maniant la joute verbale comme les poings il fonde en 1912 la revue Maintenant, dans laquelle unique journaliste, il s'amuse à critiquer avec humour les artistes picturaux de son temps, exposer ses poèmes ou encore dresser des portraits.

A la fois agacée et amusée par l'homme aux éternelles chaussettes dépareillées, je ne sais pas s'y j'ai su l'apprécier ou non. Une chose est sûr, il a contribué, parfois sans le savoir, à la vie artistique de l'époque et surtout au courant dada dont il est précurseur.

Divisée en plusieurs parties rythmant les grandes étapes de sa vie artistique, sportive comme amoureuse, cette BD plaisante et agréable à l'oeil, m'a également séduite par ses couleurs aux accents rétro et ses tracés légers. Un seul regret s'est invité lors de la fermeture, un manque d'informations concernant sa production artistique ou encore le rôle exact qu'il a pu jouer auprès d'autres artistes.

Jack Manini, signe donc une bande dessinée intéressante sur un homme fascinant et insaisissable dont la vie est un roman à part entière. D'ailleurs, le scénariste l'avoue lui-même en préambule : "Un aventurier à la fois physique et cérébral. Bref, j'étais face à un véritable personnage romanesque dont il n'était nul besoin d'inventer la vie. Il suffisait de la raconter. Pas si simple..."

Et maintenant place au dessert ! Comme vous le savez, j'associe toujours mes lectures à une gourmandise. Quelle sera-t-elle aujourd'hui ? Il me fallait quelque chose de percutant face à ce mastodonte à la poésie acerbe, j'ai donc choisi le trifle à la myrtille et limoncello. Riche, colorée et un peu alcoolisée, cette douceur est non seulement original de par son aspect, mais aussi par son goût. Miam !
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Certains artistes ont des existences atypiques, hors normes; pour peu que les rêvant, les souhaitant ardemment, ils les transposent dans la réalité au nom de la passion et au-delà de la raison.

Concernant Arthur Cravan, c'est presque d'une sorte de "Poetic n' Boxing Attitude" dont il s'agit.

Les vies de ces hommes sont les fruits de désirs exacerbés assouvis à n'importe quel prix. Elles naissent de choix délibérés profondément enracinés; de la volonté farouche et égoïste, presque désespérée, d'échapper au sort commun. Elles se nourrissent de l'espoir d'échapper à la masse bêlante des contemporains.

Se démarquer, exister dans l'accomplissement puis la force de ses passions, de ses fantasmes.
Il ne faut pas se rêver une vie, mais la vivre.
Si possible dans l'exubérance et le goût savoureux de chaque instant.

Arthur Cravan est de ces êtres-là.
Obstinément et sans retenue.
Mais tout ne se passera pas comme il l'aurait voulu.

Cet ouvrage édité en 2018, signé Jack Manini, dessinateur et scénariste de BD, est la biographie romancée d'un homme peu connu, inattendu, à la personnalité complexe et contradictoire. le lecteur suit son tragique destin juste avant et pendant la Première Guerre Mondiale. C'est aussi le portrait coloré, astucieusement reconstitué et réussi de certains milieux artistiques et de lieux à la mode en ce début de vingtième siècle.
Arthur Cravan va y promener sa haute carcasse de géant (il fait plus de deux mètres) au gré de ses conquêtes amoureuses, de ses fuites en avant face aux avancées guerrières, de ses combats gagnés ou perdus, de son amour de la poésie... etc.

Cravan est un pseudonyme. L'homme est né en Suisse en 1887 de parents britanniques aisés: les Lloyd. Une mère haïe dont il espéra longtemps l'amour mais finira par fuir pour Paris et sa vie de Bohême. Une mère vers qui il reviendra à chaque gros coup dur. Un frère aîné préféré d'elle, vite jalousé. Ce dernier, devenu peintre, initiera la haine farouche de Cravan du milieu de la peinture.

Un milieu familial qu'il abandonne alors que naissent ses rêves:
Il se veut poète, boxeur stylé, critique littéraire .... Il se veut oeuvre d'art à lui tout seul.
_ boxeur amateur, champion de France des mi-lourds déclaré vainqueur par abandon de son adversaire qui ne s'est pas présenté. Inventeur de la "Very boxe". Adversaire de Jack Johnson, boxeur américain noir, champion du monde des poids-lourds.
_Critique littéraire et poète, il est l'éditeur et le seul rédacteur (ce qui n'empêche pas l'usage de pseudonymes) de la revue littéraire "Maintenant" où il aligne excentricités et provocations. Il recevra les témoins de Guillaume Apollinaire en vue d'un duel qui n'aura pas lieu.

Cravan mettra tout en oeuvre pour parvenir à la fortune plus qu'au renom. Il considère "l'art comme un moyen et non comme un but".
Il ne s'abandonnera pas au destin promis de part sa naissance, à la fatalité d'une vie réglée par les convenances des gens de son rang.
Quitte à mentir aux autres et à lui-même, quitte à affabuler, quitte à user d'un brin (ou plus ?) de mythomanie.
Quitte aux polémiques ou grâce à elles.
Quitte aux conséquences. Quitte aux échecs.
Quitte à la fuite devant la menace car sa vie ne se fera pas sans celle des autres de 1914 à 1918. Il lui faudra composer, faire avec. de 1914 à l'Armistice. Cravan, à cause de ses 2 mètres, se cauchemarde cible facile dans les tranchées. Il fait le choix de la désertion et de l'exil (Espagne, New York, Amérique du Sud...)

Carvan est tout et son contraire.
Il y a tant à découvrir ENCORE au sein de l'ouvrage.

Jack Manini, l'auteur, étale Arthur Cravan sur plus de 200 pages format A4. L'ouvrage se montre long roman graphique passionnant, savoureux et efficace. Il est didactique et pousse à en savoir plus. Je ne connaissais pas Arthur Cravan, le mouvement dada ne m'était pas inconnu... quant à Jack Johnson, belle histoire que la sienne.
C'est une histoire vraie servie par un raconteur d'histoires né.
Scénario et dessins ne sont pas à la traîne l'un de l'autre mais forment un noeud indissociable qui donne sa pleine efficacité dans la souple avancée de l'intrigue. L'agencement des vignettes et des phylactères au sein des pages est un bonheur d'esthétisme calculé. le contenu des bulles n'est ni bavard ni trop sommaire, il tient le juste milieu pour rendre passionnante l'histoire d'un homme si énigmatique. Mention très spéciale aux couleurs soigneusement choisies au regard de chaque situation, finement apposées.

Un vrai et long travail de pro au service d'un lectorat qui ne pourra que le constater et l'apprécier à sa juste valeur.

Merci Mr Manini, Babelio, Masse Critique et la collection Grand Angle.

Voilà j'ai fais mon job. Avec plaisir et délectation. Je vais ranger le bel objet sur les rayons de ma bibliothèque... et y reviendrai un jour car c'est une BD qui se relit, qui comme Arthur Cravan a plusieurs vies..
Lien : https://laconvergenceparalle..
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Illustre inconnu pour ce qui me concerne. Et pourtant Arthur Cravan a été une figure populaire et intrigante de la Belle époque. Poète, boxeur, joli coeur, neveu d'Oscar Wilde, Cravan promène son impressionnant physique autant dans les salons du Tout Paris que dans les cafés de Montmartre où il croise tout ce que la capitale compte d'artistes, sans oublier les rings de boxe où il affronte les plus grands noms du domaine. Désinvolte, volontiers provocant, il ne cesse de séduire les femmes et les hommes qu'il côtoie en jouant de ses nombreuses identités pour mieux échapper à ses responsabilités. En contrepoint de cet homme tourbillon, on trouve sa famille qui subit les contrecoups d'une personnalité hors norme. Sous un vernis brillant se cachent aussi des blessures plus intimes.
Jack Manini utilise une palette de coloris mats qui contrebalancent efficacement l'expressivité du dessin. Ainsi la gouaille du personnage se trouve particulièrement valorisée. La richesse du récit nécessite une lecture approfondie pour pouvoir l'appréhender totalement.
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C'est le genre de personnage prétentieux que je n'aime pas et l'auteur en a fait une belle biographie après deux ans de travail acharné. Arthur Cravan avait la particularité non seulement d'être grand beau et fort mais également d'être le neveu de l'écrivain poète et romancier Oscar Wilde. Il le clamait sous tous les toits afin d'être reçu dans les réceptions se tenant à Paris, dans l'Europe entière et même à New-York ou Mexico. C'est un peu comme les fils d'artiste qui jouent sur la notoriété de leur ainé.

C'était une espèce de dandy qui enchaînait avec les femmes et qui se moquait des artistes et notamment les peintres dans des critiques désinvoltes paru dans sa revue « Maintenant » (à ne pas confondre avec le changement, c'est maintenant). Il décrétait qui était bon ou mauvais sans se remettre pour le moins en cause. André Gide ou encore le poète Guillaume Apollinaire en ont fait les frais.

En effet, il était doué d'un culot monstrueux n'hésitant pas à se dévoiler à nu devant une scène new-yorkaise médusé à l'occasion d'une conférence sur la littérature. Les stars sulfureuses n'avaient rien à lui envié en matière de scandale. On pensera notamment au début de carrière de Madonna avec sa fameuse culotte. Il est vrai que l'on peut préférer d'autres personnalités comme Mère Theresa mais bon, c'est Arthur Cravan.

A la fin, il y a un glossaire avec bons nombres de personnages et ce qu'ils sont devenus. Moi, je pensais à la pauvre Renée qu'il avait abandonnée une fois de plus en Espagne et qu'il n'a pas retrouvée aux Amériques comme convenu où il a eu d'autres femmes. J'aurais bien aimé savoir ce qu'elle était devenue mais c'est l'impasse totale non seulement dans le récit mais également dans l'espace sémantique.

Pour le reste, et malgré le fait que je n'aime pas vraiment le principal protagoniste, j'ai bien apprécié cet ouvrage où de grands moyens de présentation ont été mis (grand format malgré un volume de page très important, affiche réelle jointe etc…). Rien à redire non plus sur le graphisme qui me sied bien.
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Arthur Cravan, vous connaissez ?
Moi, le nom me disait vaguement quelque chose, mais sans plus. Aussi la (chouette) couverture de la biographie sous forme de bande dessinée que lui a consacrée Jack Manini a-t-elle attiré mon regard, parce qu'elle s'amusait à faire la liste de tout ce que ce poète a été et ce n'est pas rien. Écoutons ce que nous en dit l'auteur :
« Au commencement, Arthur Cravan est né deux fois … Une première fois en 1887 sous le nom de Fabian Lloyd et une seconde, quelques années plus tard à Paris, sous le pseudonyme d'Arthur Cravan. […] Son oeuvre coup de poing est courte et dense, sa vie est un véritable inventaire à la Prévert : charmeur de serpents, marin sur le Pacifique, muletier, cueilleur d'oranges en Californie, chevalier d'industrie, rat d'hôtel, neveu d'Oscar Wilde, bûcheron dans les forêts géantes, déserteur sans peur et sans reproche, petit-fils du chancelier de la reine, chauffeur d'automobile à Berlin, prosateur aux pas d'ours, boxeur aux gants fourrés de boucles de femmes, il a même osé affronter le champion du monde des poids lourds de boxe ! »

Jack Manini explique avoir consacré deux ans à la réalisation de cet album et le résultat est à la hauteur du travail fourni. En 200 pages, parsemées de quelques extraits de ses textes, le lecteur a un aperçu très éclairant de la (courte) vie d'un individu hors du commun, poète à ses heures mais sinon viveur, noceur, fort en gueule et bagarreur, sans oublier trublion passé maître dans l'art de la provocation. Ainsi, lorsqu'il s'en prend dans sa revue « Maintenant » (dont un fac similé est joint à la BD), aux peintres de l'Exposition des Indépendants de 1914, on pourra constater qu'il dit très exactement ce qu'il pense (voire même un peu plus, ça fait vendre !) : Arthur Cravan ne connaît pas la langue de bois ! de toute manière, le personnage est brut de décoffrage, à prendre ou à laisser tel quel, zéro compromis. Beau gosse (auquel le trait du dessinateur rend justice), amoureux sincère (mais au coeur d'artichaut), il chérit sa liberté et ne se fixe aucune limite ou interdit, surtout pas ceux que le conformisme petit bourgeois ou les vicissitudes du temps (la guerre) voudraient lui imposer.

Si, pour ma part, je n'ai pas été fascinée par l'homme (qui m'a semblé, mais c'est une impression toute personnelle, un peu trop imbu de lui-même), j'ai aimé le découvrir tel que l'auteur nous le présente. Cette biographie, même sous un format BD qui ne permet pas l'exhaustivité, m'a paru mettre l'accent sur les étapes importantes de la vie de Cravan, en ayant soin de montrer comment elle s'intégrait dans celle du milieu artistique de l'époque. le graphisme est plaisant et surtout diablement efficace, avec des mises en page très dynamiques, à l'image de notre héros. Bref, un album qui devrait vous permettre de satisfaire votre curiosité, si le personnage d'Arthur Cravan vous intrigue !

Lien : https://surmesbrizees.wordpr..
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critiques presse (1)
ActuaBD
19 juin 2018
Cette biographie dessinée d’Arthur Cravan se parcourt comme un véritable roman, restituant avec force une époque où la démarche artistique s’apparentait autant à un sport de combat qu’à la recherche d’une véritable notoriété.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Ma Renée trois fois adorée,
Je n’ai plus qu’une idée, te revoir,
Partout où je suis-je me dis, si seulement Renée était là. Viens me rejoindre à Mexico, je suis perdu d’amour sans toi.
Viens vite ou je me suiciderai, rejoins-moi avant qu’il ne soit trop tard.
Ah ! Si l’on pouvait mourir en pleurant d’amour comme on s’ouvre les veines. Quelle douce mort !
Tu es mon unique passion ; le reste n’est qu’amourettes et tu auras eu ma grande virginité.
Oui ma chérie, rends-moi fou de joie ; empêche-moi de dormir en pensant à ton arrivée.
Nous aurons une vie extraordinaire.
Celui qui t’attend
A. Cravan
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- Il faut que tu reprennes des forces, une bonne soupe, une lecture stimulante de espana sportiva et hop debout.
- Je suis assez grand ça et préfère mourir peinard dans un bon lit plutôt que la fleur au fusil.
- On meurt rarement d'une jaunisse et tu n'as même plus de fièvre.
- Non, non ! N'ouvre pas.
- Ca sent le grand fauve, ici ! Il fait beau et tu vas beaucoup mieux.
- A quoi bon me lever pour aller crever dans les tranchées ? Tu me vois ramper avec ma grande carcasse et le cul qui dépasse ? Me faire trouver le cul à la guerre, quel déshonneur ! Ou pire...En revenir mutilé, c'est pas jojo un boxeur manchot.
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- Fabian ! Peux-tu arrêter de faire le pitre ? Juste deux secondes, s'il te plaît ! Tout le monde nous attend dans la nef, on va rater le baptême de mon neveu.
- Hé hé ! C'est pas lui qu'on baptise aujourd'hui, c'est moi !
- Quoi ?
- Oui, à partir de "maintenant", mon nom de plume est "cravans" comme ton village ou plutôt… " cravan" sans s ça sonne mieux. Et mon prénom est "Arthur" comme le roi. Le roi des poètes.
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- La première condition d'un artiste est de savoir boxer, courir et chier comme un éléphant. C'est vrai que les peintres constipés ont toujours le fond de palette cacateux.
- Fabian, tu me fais penser à Rembrandt, une intelligence de brute sur un corps d'athlète. Mais au fond qui est-tu vraiment ? Poète ou boxer ?
- Je suis champion de France de boxe et serai bientôt champion du monde des poètes.
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Les méchants ne sont pas toujours punis, ni les bons récompensés.
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