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Françoise Du Sorbier (Traducteur)
EAN : 9782253090250
436 pages
Le Livre de Poche (09/06/2004)
2.96/5   14 notes
Résumé :

Dodie Blackstock, fille du multimilliardaire Wolf Blackstock, n’a que 9 ans lorsque sa mère Susan est enlevée par de mystérieux ravisseurs. Une fois arrêtés, ceux-ci affirment que Susan leur a échappé : pourtant, aucune trace de Susan nulle part… Vingt ans après, Dodie a coupé les ponts avec son père et toute sa famille. C’est alors que l’on retrouve le corps de Susan abandonné sur... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Dorothy, Doe, Blackstone, une pauvre petite fille riche myope hérite de la fortune de son père et se plonge dans son passé.

Wolfang Amadeus Blackstone, entrepreneur génial et peu scrupuleux, a vécu entourré d'une nuée de femme dans une grande maison, avec des lits à une place. Véritable tyran, il s'est marié trois fois. Sa première femme a une liaison avec son meilleur ami Des Haigh-Wood,et ils ont probablement eu un fils, Brian Carroll, dont on découvrira le destin.
Ensuite il a vécu une longue histoire d'amour,amité ,tendresse et confiance avec Joan, la femme de Des, qui restera au manoir jusqu'au bout et héritera de sa fortune en usufruit.
Mariage ensuite avec Susan Carrington, un mannequin très fragile, qu'on supposera avoir été enlevée et tuée par une organisation d'extrême gauche. Dodie est la fille de cette union.
En parallèle et ensuite, il aura une liaison avec Angela. Avant d'épouser sa troisième femme Virginia, qui décedera quelques mois après lui d'anorexie.
L'histoire commence quand Doe apprend que sa mère Susan, sensée être morte depuis 20 ans, vient juste de mourir. le mème jour, Joan meurt d'une crise cardiaque.
Doe se retrouve donc à la tête d'une fortune de manière brutale et soutenue par son entourage, elle doit répondre à des questions, pourquoi sa mère ne s'est elle pas manifestée ? Et qui est l'ombre qui plane sur elle et la menace ?

Mon avis l'histoire familiale pourrait être une bonne base à une histoire interessante mais il manque cruellement de suspens. Et il faut quand même passer sur une énorme invraissamblance : une famille richissime vit dans un manoir isolé, en pleine campagne sans aucune sécurité de quelque nature que ce soit, même après l'enlevement de Susan. Et quand enfin, un service de sécurité se met en place il est parfaitement inutile.
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L'intrigue est relativement bien construite même si le suspens n'est pas insoutenable. J'ai bien aimé les différents personnages qui ont des personnalités assez intéressantes qui portent le roman. Roman policier agréable à lire mais qui n'est clairement pas l'oeuvre d'un maître du genre.
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J'ai bien apprécié ce roman, même si les rebondissements n'étaient pas incroyables. Cependant je n'ai pas pu le lâcher tant que je n'étais pas arrivée à la fin. Les personnages sont bien dessinés et campés, l'héroïne attachante et réaliste. Je ne sais pas si l'oeuvre me restera longtemps en mémoire mais la lecture a été plaisante.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Nous nous sommes déshabillés – enfin, je me suis mise au lit partiellement habillée et j’ai retiré mes vêtements à tâtons en les jetant l’un après l’autre par terre pour qu’Andrew ne voie pas comment j’étais faite. Après quoi je suis restée là à attendre que ça se passe. Je n’avais pas envie de le toucher ; pas envie non plus qu’il me touche, mais bon, je me suis dit : au moins, ça sera fait. Je saurai ce que c’est. Au début, il était tout feu tout flamme et une fois les lumières éteintes, j’ai cru un instant que j’allais trouver ça agréable. Et puis tout d’un coup, je me suis bloquée. D’abord, Andrew s’est montré gentil, mais voyant qu’il n’arriverait à rien, il a commencé à s’énerver. Il me répétait : « Tu es malade ou quoi ? » Au début, j’ai essayé de répondre, mais je n’ai pas tardé à y renoncer parce que je me posais la même question.
Andrew a fait un deuxième essai, mais au bout d’un moment, il a abandonné et nous sommes restés là, couchés côte à côte en silence.
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L’université, j’ai détesté ça. J’étais censée étudier l’économie alors que ce qui m’intéressait, c’était la peinture et le design. Du coup, j’ai passé le plus clair de mon temps dans les galeries d’art. Ce n’est pas que j’étais idiote, mais les cours que je suivais ne m’intéressaient pas du tout. J’ai eu une mention assez bien, un vrai miracle compte tenu de mon peu de travail. Mais évidemment, mon père n’a pas pris ça du tout comme moi. Il était furieux. Il m’a dit que je me moquais de trouver un travail convenable, que je finirais par épouser le premier venu, que j’aurais aussi bien pu devenir dactylo et qu’il ne voyait pas pourquoi il m’avait envoyée à l’université, que les femmes étaient toutes les mêmes… Ce n’était pas la première fois qu’il me faisait une scène et j’étais toujours restée là sans rien dire, à avaler les couleuvres car personne ne lui répondait jamais.
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À regarder les détectives faire leur travail. Comme dans la chanson d’Elvis Costello, où la fille s’extasie : « Ce qu’il est mignon. » À ceci près que moi, je n’étais pas mignonne du tout ; j’avais plutôt une tête à faire peur, avec mon teint crayeux, mes lunettes toutes récentes à verres épais comme des hublots, et mes yeux bigles q
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Je voulais dormir et j'espèrais qu'Agatha Christie m'y aiderait. Seulement j'avais oublié combien je deteste Miss Marple. Si j'étais le personne d'un de ces livres, je la tuerais et dirais : "maintenant, à toi de résoudre cette enigme, vieille chipie"
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Vous savez, les gens changent de comportement d’une minute à l’autre, dès qu’ils savent qui je suis. Ou bien ils essaient de me faire de la lèche, ou alors ils font des réflexions détournées pour montrer que ça ne leur fait ni chaud ni froid.
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