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Sambre tome 8 sur 8
EAN : 9782344015773
88 pages
Glénat (14/11/2018)
3.78/5   39 notes
Résumé :
L’apothéose d’une série culte. Le chef-d’œuvre romantique d’Yslaire.Série culte du 9e Art, Sambre est un monde hors du temps, dont chaque pierre a été taillée minutieusement, au rythme artisanal de huit albums en trente ans. C’est aussi l’œuvre d’une vie, celle d’un artiste romantique, Bernard Yslaire, dont le talent avait déjà bouleversé l’école belge de la bande dessinée avec Bidouille et Violette, les premiers héros amoureux du Journal de Spirou. Sambre marque un... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Ce huitième tome s'inscrit dans la continuité du précédent et n'atteint pas, me semble-t-il, le niveau des six premiers. Peut-être est-ce parce que l'on suit maintenant les péripéties de Judith, devenue prostituée, parallèlement à l'adolescence de Bernard Marie devenu passionné de papillons et de photographie.

Judith n'a pas la beauté de sa mère sous les traits du dessinateurs, Bernard Marie n'a pas non plus le physique attrayant de leurs parents et leur histoire s'enlise un peu, même si la fin de ce chapitre laisse présumer une suite qui pourrauit être le dénouement.

Le dessin est toujours de magnifique qualité ce qui rachète largement la faiblesse du scénario. Peut-être le neuvième opus permettra de retrouver le charme un peu entamé de cette belle série...
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Dans le Paris de 1862, Judith, prostituée de son état malgré son jeune age va commencer à grimper les échelons sociaux grâce à quelques clients fortunés. de son côté Bernard-marie souffre de sa solitude et se met à rêver de monter à la capitale pour étancher sa soif de photographie et de théâtre.

Je pensais que la rencontre entre les deux enfants de Julie serait pour ce tome, mais il n'en ait rien. Il faudra donc attendre le suivant! On voit plutôt Bernard-Marie en proie aux révoltes de son âge, il s'affranchit petit à petit de l'autorité de sa tante mais pourra-t-il pour autant détourner le sombre destin des Sambre?
Si Bernard-marie a un côté mélancolique et rêveur, Judith quant à elle est toujours aussi ambitieuse et ne recule devant rien pour obtenir plus. Des enfants qui peinent à nous faire ressentir autant d'empathie que leurs ancêtres.
Les dessins sont toujours un très bel atout de cette bande dessinée, dont les tons sépias et rouges font la touche personnelle.
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J'avais eu un avis mitigé sur le tome précédent, sans doute n'étais-je pas dans le récit aussi ouvert que cette fois. Ce tome VIII nous entraîne au fond des pensées de Bernard-Marie à Roquevaire et Judith à Paris.

Le premier s'enfonce dans un spleen qui ne le quitte que lorsqu'il court après ses papillons, se repaissant de Shakespeare, tout en provoquant sa tante qui tente de l'isoler d'un monde qu'il aspire à découvrir… La nouvelle marotte du jeune homme est la photographie qui va servir de catalyseur entre ses cauchemars et ses ancêtres.

La seconde livre son corps aux désirs libidineux de bourgeois sans vergogne, pourvu qu'ils y trouvent un plaisir vil et fugace. Mais pendant ces assauts lubriques son esprit est ailleurs, et elle ne pense qu'à s'élever à tout prix dans cette société du siècle finissant, en manipulant (au sens propre comme au figuré) ces hommes dont les relations ne sont qu'un pouvoir éphémère. Bientôt elle rencontre Offenbach et soutenue par son ami Kazimir elle monte bientôt sur les planches…

Toujours autant de poésie dans cette saga sombre et rouge, commencée il y a déjà plus de trente ans. Une fois les digressions des ascendants terminées, Yslaire revient à la base de son récit et renoue avec le romantisme exprimé dès le premier tome, avec toujours autant de talent. Les lecteurs fidèles retrouvent la passion des débuts, celle qui les a tant troublés et a rendu cette fresque si attachante. On a hâte de lire la fin qui s'annonce comme l'aboutissement d'un “grand oeuvre”, d'un chef d'oeuvre.
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Je ne sors pas plus convaincue par ce tome que par le précédent.
Je n'accroche décidément pas aux personnages de ce chapitre de la dynastie des Sambre.
Je suis également fatiguée des redites continuelles et des digressions sur le même thème sans cesse rabâchées.
L'histoire progresse peu et n'est, à nouveau, qu'une réinterprétation de l'histoire des deux générations précédentes. Je sais que c'est le principe décrit dans la Guerre des Yeux, mais ça devient beaucoup. de plus, pour moi, le Romantisme que Yslaire met en place est trop décortiqué et, finalement, cesse d'être touchant.
Je suis aussi un peu déçue de ne pas avoir eu quelques planches consacrées à Julie...
Sinon, je rends à César ce qui est à lui et je reconnais que le dessin est toujours aussi abouti.
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Cet album est le huitième de la saga de la famille Sambre.
L'histoire débute par un rêve, celui de Bernard-Marie, qui retrouve dans ses songes celle qu'il ne connait pas, sa soeur jumelle, dotée comme lui de yeux vairons. Car le jeune-homme a cette particularité qu'on retrouve chez les Sambre, cet oeil rouge qui saigne parfois.
Elevé par sa tante aveugle, l'orphelin Bernard-Marie se passionne pour l'entomologie et plus particulièrement les sphynx à tête de mort. Il aimerait partir pour suivre leur mystérieuse migration, ce qui inquiète sa tante qui refuse de le voir s'éloigner de la maison protectrice et de sa tutelle.
En parallèle, le lecteur suit les tribulations de Judith qui vend ses charmes dans un bordel huppé de la capitale : « le pays des Sphynges » Son ambition, pourtant, est tout autre puisqu'elle rêve de monter sur scène. Elle aussi ignore l'existence de ce jumeau avec qui elle partage ce même oeil sanglant et qui lui ressemble tant.
Bernard-Marie, qui ignore tout du destin tragique de sa mère, rencontre la nourrice de cette dernière. Que s'est-il donc passé à sa naissance ?
Le jeune homme va se passionner pour la photographie qui va lui permettre de mettre en image la mue des sphynx.
L'album se termine sur la vision de Judith costumée en coccinelle. Aidée par son nain Kazimir, elle va décrocher un rôle dans une opérette d'Offenbach.

« Sambre » est une histoire sombre et mélancolique dont le dessin, superbe, magnifie le romantisme. J'ai beaucoup aimé ces planches sépia rehaussées de rouge sombre. C'est une plongée dans la vie du XIXe siècle, riche et violent, propice aux découvertes.
Un neuvième album est en préparation que je le lirai avec plaisir.


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critiques presse (2)
Auracan
28 décembre 2018
Bernard Yslaire livre ici assurément un des ses albums les plus aboutis tant au niveau du scénario que du dessin. Le lecteur va déambuler dans la vie de ces deux êtres qui se cherchent, chacun à leur manière, sans encore se trouver.
Lire la critique sur le site : Auracan
BDZoom
04 décembre 2018
Tragiquement romantique et métaphysique à souhait, la saga mêle l’histoire tumultueuse du XIXe siècle à la fatalité pesant sur les membres de la famille Sambre, tous frappés de yeux à la couleur rouge sang.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Désormais, je ne prendrai plus que des papillons en photographie!!
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Les jeunes d'aujourd'hui ne rêvent que de théâtre ou d'opéra! Il faut bien commencer par le plus attrayant, pour les intéresser à la lecture...
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