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Charlie Zanello (Autre)
EAN : 9782205083750
200 pages
Dargaud (16/10/2020)
3.89/5   72 notes
Résumé :
Depuis mars 2019, Charlie Zanello est en immersion à la Maison de la Radio. Monument architectural, haut-lieu du journalisme, de la culture, de la musique, elle accueille sept chaînes de radio, un auditorium et 4500 personnes y travaillent.

Avec sa finesse et son humour subtil, Charlie Zanello raconte son fonctionnement et les rapports humains au sein d'un établissement qui reste un lieu mystérieux pour les auditeurs, alors même que la radio fait part... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Années 1970 : ma mère écoute Menie Grégoire sur RTL l'après-midi, puis 'Radioscopie' sur France Inter de 17 à 18h. Souvenirs de goûters d'hiver sombres, tristes et poussiéreux avec la voix de "vieux" de Jacques Chancel et ses invités chiants. L'été, je sortais de la cuisine avec mes tartines ou mes BN pour échapper à ça.
Années 70 et 80 : repas du midi à la maison, y compris les jours d'école, avec l'inévitable 'Jeu des 1000 francs', animé alors par Lucien Jeunesse. Ban-co ! Ban-co !!! Ding ♪ ding ♪ ding ♪... dingdingding ♪♪♪. Silence exigé à table pendant ce quart d'heure sacré, sauf si on a la réponse.
Années 80 : dans ma chambre, je remplace RTL (et son Hit Parade), Europe 1 (et Ch. Morin), par les radios 'libres' - et je découvre Thiéfaine. Merci Mitterrand, une bouffée d'air frais pour la jeunesse après les années Giscard !
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Je ne retrouve France Inter qu'au milieu des années 90 et pour une seule émission, 'Rien à cirer', animée par un Ruquier alors jeune, pertinent, drôle et bien entouré (on ignorait les pratiques pédophiles de P. Font). J'assiste même à deux enregistrements en 1995. Je connais donc un peu la Maison de la Radio : j'y suis entrée !
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J'oublie Radio France pendant 20 ans, j'entends l'une ou l'autre de ses chaînes/émissions en traversant la cuisine, Apik est mordu d'infos et de parlotes ; je préfère la musique, le 'son pop-rock', la variété.
Radio France, c'est France 'Branl!to', un truc d'intellos qui me dépasse et m'agace.
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Magie, un jour de mars 2017 avec un sketch de G. Meurice & PE Barré, sur le premier débat entre candidats de la présidentielle*.
J'envoie à une copine, qui me répond qu'elle adore Meurice, et me voilà lancée grâce à elle (merci 😘) dans l'aventure 'Par Jupiter', émission rebaptisée cette année 'Par Jupidémie'... Depuis, je regarde chaque soir sur Youtube, en replay, quelques-unes des chroniques (Meurice, VDB, 17h17, Lompret...). Pour moi, cette radio-là ne s'écoute pas, elle se regarde. On ne fait rien d'autre, et on savoure les mimiques, les jeux de regards (absents en mode audio) ; les ricanements niais d'une émission prise au vol se transforment en vrais rires, plus sincères.
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Voilà mon histoire avec Radio France, qui s'étoffe (Rebecca Manzoni, Giulia Foïs...) et est loin d'être terminée, je l'espère.
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Celle de Charlie Zanello est beaucoup plus riche, et plus visuelle, car dessinée. Son album est le fruit d'une immersion sur une année, entre les sept chaînes de la radio publique.
Il nous apprend beaucoup : logistique, travail des techniciens, urgence du traitement de l'actu, pression des 'directs', courrier des auditeurs... On découvre avec lui l'esprit propre à chacune des radios de la 'Maison ronde' - plus ou moins parisien, plus ou moins élitiste -, et de plusieurs émissions.
C'est un immense plaisir de 'rencontrer' ainsi ses chouchous, mon coeur a battu un peu plus fort quand j'ai rejoint Charline, Vizo, et... 😍 Meurice. L'auteur a eu la gentillesse de garder ce "meilleur" pour la fin, et d'accompagner cette joyeuse équipe d'un invité tout aussi réjouissant (surprise).
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Je crois que j'en oublie, mais je ne suis pas censée tout raconter non plus, il y a plein de choses à découvrir entre ces pages.
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A souligner que, comme les administrations et entreprises publiques, la 'Maison' fait de plus en plus appel à des prestataires extérieurs et à des contractuels, s'exonérant ainsi des obligations du Code du travail. Autant dire que la précarité professionnelle s'y accroît :
« Moi, je suis pigiste depuis 7 ans ! J'enchaîne les 'missions' mais sans jamais être embauché... Je dois être à 500 contrats ! Un mois à Culture, un été à Info, deux à France Bleu... Et on est beaucoup dans ce cas !
- C'est légal, ça ?
- Je pense que c'est un calcul. Ça revient moins cher de risquer un recours aux prud'hommes que de nous embaucher... »
Pendant que certain(s) animateurs cumulent les émissions sur Radio France et France TV et font partie de la 'Jet-society' (tout en jouant les bobos moralisateurs), et que la Direction annonce la suppression de 300 postes (pardon : 299).
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A partager avec les amateurs d'une ou plusieurs 'pièces' de cette Maison ronde, et avec ceux qui apprécient les BD-reportages comme celles de Mathieu Sapin.

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* https://www.youtube.com/watch?v=jmZjWrGyuO4
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En 1961, année de sa création, l'ORTF (Office de Radiodiffusion Télévision Française) était d'abord un outil de contrôle et de propagande du Général de Gaulle au pouvoir. Heureusement, la radio publique a évolué, et certains chroniqueurs de France Inter critiquent aujourd'hui les gouvernants.
Il suffit de zapper sur des chaînes concurrentes - ce que je fais parfois - pour constater que France Inter est au-dessus du lot pour la qualité de ses contenus. Dans certaines émissions, on entend des hommes (et des femmes, pour des raisons de communication) discuter à propos de football comme d'autres le font au troquet. Les éditos politiques de Catherine Nay sur Europe 1 peuvent surprendre, aussi : elle déplorait récemment que la justice poursuive un ex petit président de la République et probable grand délinquant. Et j'en oublie des pires…

Le poste à galène qui trônait dans le séjour de mes grands-parents (avec son impressionnant ressort en guise d'antenne) était calé en permanence sur France Inter. Son bouton marche/arrêt était le seul régulièrement actionné, soit que ma grand-mère estimât trop complexe d'en manipuler un autre (y compris le volume), soit que cela lui fût interdit par le vieux patriarche.
Je me souviens encore de ce moment où, en pleine séance d'équeutage de haricots verts, elle se leva brusquement pour éteindre l'appareil qui diffusait une chanson d'un interprète - certes aux idées courtes (il n'était d'ailleurs pas l'auteur des paroles) - comportant le mot 'gueule', qu'elle trouvait trop incorrect pour nos jeunes oreilles…
J'écoutais aussi France Inter le midi, avec 'Le Jeu des 1000 Francs' alors animé par Lucien Jeunesse. Je désespérais de trouver de bonnes réponses avant qu'elles ne soient données à l'antenne (ou avant mon frère aîné).

J'écoute encore France Inter quotidiennement, même si j'évite quelques chroniques, dont celles de Daniel Morin (doué que pour les montages audio, mais pas amusant), ainsi que les débats caricaturaux entre le libéral Dominique Seux et le socialo-keynésien Thomas Piketty. Ces deux-là sont censés représenter une diversité de pensées alors qu'ils enferment leurs discussions dans des logiques pour ou contre, sans imaginer changer d'angle.

Cette bande dessinée présente ce qu'était Radio France en 2019, pas uniquement avec ceux qui parlent à l'antenne mais aussi avec les personnes qui travaillent dans les coulisses de cette ruche qu'est la 'Maison ronde', siège de plusieurs radios du groupe.
Chacune dispose de sa ligne éditoriale, de ses thématiques, de ses publics. France Inter est généraliste, France Bleu locale, France Culture par définition culturelle, France Info diffuse en boucle des flashs d'information, France Musique est spécialisée en musique classique & jazz, tandis que le Mouv et FIP, autres chaînes musicales, s'adressent respectivement aux jeunes et aux personnes aux goûts éclectiques.
L'ouvrage met en évidence le poids de l'histoire de ces radios, leur culture 'maison', à travers l'architecture, mais aussi dans l'esprit de ceux qui y travaillent, bien que beaucoup d'entre eux aient un statut précaire, en CDD ou mission (renouvelés ou pas).

Le regard extérieur de l'auteur est drôle, se gaussant de sa propre ignorance autant que des prétentions de certains de ses interlocuteurs, notamment à France Culture. Il a cependant épargné - évitant de les évoquer - les oulipistes de l'émission 'Les Papous dans la tête', snobinards regroupés là sous la houlette de Françoise Treussard, riant réciproquement de leurs 'bons' mots (que l'auditeur peut trouver nettement moins bons, alors que l'oeuvre de certains d'entre eux, comme Jean-Bernard Pouy ou Hervé le Tellier, comporte des perles).

Ce reportage au coeur de Radio France est à la fois agréable à lire et très instructif. Son graphisme simple illustre parfaitement le ton de l'auteur.
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Radio France et moi c'est une vieille histoire. Je n'ai jamais écouté aucune autre radio et France Inter est celle que je connais le mieux de la maison ronde.
Alors m'immerger dans cet endroit en BD cela ne pouvait que me plaire. Tout d'abord un chiffre surprenant, 4000 personnes y travaillent dans de nombreux corps de métier. Un monde étonnant, immense toujours en mutation. L'auteur raconte les coulisses, nous fait entrer dans certaines émissions, et nous entraîne même sur le Tour de France et au Jeu des mille euros.
le dessin est esquissé, sans vraiment de recherche, je ne suis pas certaine de reconnaître les personnages. le nom est cité, et leur qualité. Je crois que je les connais tous. Au moins leurs émissions. C'est ce que j'ai préféré dans ces pages, bien que le côté technique soit intéressant. Visite, mode de travail, complicité... Et les 6 autres "chaînes " que je connais un peu moins.
L'auteur se met en scène, marrant et plutôt cool la façon dont il se décrit.
Expérience vécu en 2019, j'attendais qu'il parle de la grève qui a secoué Radio France. Il y était là aussi.
La fin est abrupte, on ne s'y attend pas et pourtant... J'ai trouvé ça drôle mais si cela ne prêtait pas à rire.
Merci C de m'avoir fait découvrir cet BD. Un beau moment de lecture. Un cadeau précieux.
A lire !
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Après nous avoir fait découvrir de l'intérieur le Centre Pompidou Metz, le dessinateur Charlie Zanello nous offre une plongée dans les coulisses de Radio France, et c'est absolument passionnant.
Il essaie de faire le tour de la Maison ronde, mais il y a tant de choses à voir et de personnes à rencontrer qu'il faudra le Covid pour mettre un terme à cet album!
C'est finement observé et plein d'humour, j'ai beaucoup aimé, mais c'est peut-être aussi parce que je suis une fidèle auditrice de Radio France.
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Charlie Zanello a passé outre ses doutes et s'est glissé en coulisses de Radio France pendant un an pour tenter d'en saisir la diversité, la complexité, les perpétuels changements.

Labyrinthique, c'est le premier mot qui vient à l'esprit quand on le suit se mettant en scène comme l'auteur de bande dessinée un peu paumé, déboussolé, pris comme dans une spirale de lieu en lieu, d'étages en étages, de studio en auditorium, de cantine en bureau, de radio en radio.

Un petit monde à elle seule, voici ce qu'est aussi Radio France tant dans son architecture que dans son organisation avec toutes ces personnes qui lui insufflent de la vie, d'une manière ou d'une autre, 7 jours sur 7, 24h sur 24.

Saviez vous que Radio France compte pas moins de 4000 employés et des dizaines de métiers ?

Charlie Zanello nous entraîne avec talent à la rencontre de quelques- uns parmi eux (journalistes bien-sûr mais aussi bruiteuse, médiatrice qui reçoit 180 000 messages d'auditeurs par an, réalisateur, musicien...).

Le dessinateur ouvre aussi les portes du magnifique auditorium de 1461 places, des studios de tournage de fiction où tous les accessoires sont là pour reproduire un environnement sonore, de l'incroyable centre distributeur des modulations ou bien encore des fabuleuses archives de Radio France où sont conservés des milliers de 78 tours.

Une plongée passionnante et racontée avec humour dans cette maison mythique !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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critiques presse (1)
BoDoi
17 novembre 2020
Croqué de façon rapide et vive, le groupe public est assez bien incarné au fil de ces (presque) deux cents pages. Son côté institutionnel, écueil difficilement contournable, apparaît finalement assez faiblement.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Le bâtiment est conçu par Henry Bernard [architecte et urbaniste français, 1912-1994] et ses équipes.
Un bâtiment ultra-moderne, installé sur les quais de Seine, comme le sont déjà le palais du Louvre, le palais Bourbon, le Grand Palais et bien d'autres monuments historiques...
Suffisamment loin de toute ligne de métro pour ne pas en subir les vibrations et suffisamment près de la Tour Eiffel pour s'en servir d'antenne.
Ce qu'on appelle alors 'la Maison de l'ORTF'* est inauguré en 1963 par de Gaulle qui cherche autant à afficher la grandeur de la France et la modernité qu'à réunir l'ensemble des médias nationaux sous un même toit. Eh oui ! C'est plus facile à contrôler !

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* Office de la radiodiffusion-télévision française
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- (...) on a des alarmes et des programmes de secours en cas de dysfonctionnement... des playlists comme pendant les grèves.
- Haaa.
- A l'époque des radios pirates, si la modulation s'arrêtait, s'il y avait un silence, n'importe qui pouvait choper la fréquence et émettre dessus sans qu'on puisse le déloger... jusqu'au prochain silence.
- C'est plus trop le cas.
- Oui mais c'est resté. Pas de silence à l'antenne ! Disons que chaque chaîne tolère plus ou moins de silence. Sur France Musique, 30 secondes de silence ce sera pas un scandale. Sur Inter, on est plus autour de 10 ou 15 secondes. Au-delà : alarme et programme de secours... Mais 10 secondes c'est déjà long !
(p. 75)
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[ une technicienne ]
- (...) il y en a un paquet qui ont le melon à Inter...
- Ah oui ?
- Tu m'étonnes, c'est la chaîne la plus écoutée de tout Radio France, ça pousse pas à l'humilité ! Rajoute à ça tous les mecs qui viennent de la télé à qui on confie une émission de radio ! La blague !
- Nagui ? De Caunes ?
- Oui... Et encore, eux, ils connaissent la radio. Ils maîtrisent les codes, la gestuelle, etc. C'est pas le cas de tous !
(p. 26)
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- Au fait, je me demandais... pourquoi on dit 'Fipette' et pas 'animatrice' ?
- Ah ça... Un héritage de l'époque où on trouvait ça moderne d'imposer aux filles d'avoir une voix suave à l'antenne.
- C'est uniquement des femmes ?
- Oui. Ça n'a pas changé. Il y a déjà eu des incidents... Des types qui fantasment sur les voix, qui appellent ou envoient des courriers... Voire qui attendent au pied de l'immeuble...
- Houlà ! Et Nicolas Demorand ? Il a aussi des amoureuses qui l'attendent devant la porte ?
- Aaaah... [rire] ... Peut-être ! Peut-être !
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- Viens avec moi si tu veux. On enregistre une fiction au Studio 119.
- Ouéééééé... C'est quoi au juste une 'fiction' ?
- Une histoire, mise en scène comme un film ou une série, mais pour la radio. On adapte 'Le Père Goriot' de Balzac pour France Culture, en 10 épisodes ! Avec des acteurs, un réalisateur...
- Et toi tu bruites !
- Moi je bruite.
- Tu vas voir, c'est encore dans les vieux studios, ils sont 'dans leur jus'...
- Cool ! Ah d'accord !
[ couloir délabré, fils électriques et divers câbles apparents le long du mur ]
- Tu sais qu'avant Vigipirate*, ce couloir était rempli d'actrices et d'acteurs au chômage.
- Ah.
- Et de temps en temps, un réal' sortait et disait : 'J'ai besoin d'une femme et d'un vieux'... et il faisait son choix. D'où son surnom 'le couloir des putes'.
(p. 20)

[ le plan Vigipirate de 1995, je suppose ? ]
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Vidéo de Charlie Zanello
Charlie Zanello s'est immergé un an dans la Maison de la Radio. Il en tire cette BD publiée chez Dargaud, un reportage sensible sur Radio France. Il explique ici à Anne Douhaire comment il s'y est pris pour la dessiner.
Plus d'informations sur la BD : Plus de leçons de dessin : https://www.youtube.com/playlist?list=PL43OynbWaTMLSUzMpmqwuKcJNbTeC5GhD Plus de BD sur France Inter : https://www.franceinter.fr/theme/bande-dessinee
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