Flamme

La chasse à l'ours d'Helen Oxenbury est un vrai succès depuis maintenant plusieurs génération pour son rythme qui tient en haleine....et Flamme en contient les mêmes ingrédients du succès. Une course poursuite effrénée, une quête courageuse de cette petite renarde rousse va enmener le lecteur dans une course aux émotions. D'ailleurs de nombreux ressorts graphique sont similaires à "la chasse à l'ours": rythmique des visions et contre visions, découpage dynamique des représentations, expression des héros....mais ce qui est très intéressant dans la comparaison, c'est de voir comment à travers cela la particularité culturelle de l'auteur fait parti intégrale du discours...un album qui devrait rapidement devenir un incontournable !
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Flamme est une renarde accompagnée de ses deux renardeaux. Jusqu'à ce que l'un d'eux se fasse kidnappé par des chasseurs. Flamme va faire tout ce qu'elle peut pour libérer son petit.
Il y a de la tension dans cet album, mais je suis tout de même restée un peu extérieur. J'ai eu un peu de mal à m'intéresser au combat de Flamme (oui, je sais, je suis sans coeur). Peut-être est-ce parce que le style de dessin ne m'a pas touchée. C'est un peu dommage.

Coup de Coeur pour cet album entièrement réalisé à l'aquarelle qui met en scène la capture d'un bébé renard par des chasseurs et sa libération par sa mère.

Outre le sujet bouleversant de tendresse d'une part et d'inquiétude de l'autre, ce qui m'a particulièrement séduit ici est le travail autour du rythme que ce soit dans le texte ou dans les illustrations. Zhu Chengliang change régulièrement de perspectives, comme une caméra dans un film, et apporte ainsi un souffle particulier à l'histoire, notamment à la course poursuite entre le renard et les chiens de chasse. le texte retranscrit nombre de bruits, pousse le fil conducteur, accélère les mots...

En fait, on retient son souffle pendant une bonne partie de la lecture, on espère une issue positive en se prenant d'affection pour cette famille renard dans les tons chatoyants ressortent forcément sur les tons bruns de la forêt automnale.

Vraiment, un bon conseil de lecture à partir de 3/4 ans.
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Atroce.
Pervers.
Et il y avait un indice sur la couverture.
L'histoire est centrée sur le fait qu'un renard entraîne exprès sur des rails sur un viaduc des chiens, afin que ces derniers aient le choix entre mourir écrasés par le train et mourir en se jetant dans le vide.
Ensuite, le dénouement arrive comme un cheveu sur la soupe, invraisemblable et expédié, car manifestement seul compte dans cette histoire l'épisode cruel du viaduc, comme l'illustre la couverture.
J'ai bien évidemment renvoyé ce livre sadique.
Fuyez cette horreur.

Lorsque Flamme la renarde comprend que la forêt est en danger elle veut partir pour protéger ses petits mais son chemin croise celui des chasseurs qui lui enlèvent son renardeau moucheté. Elle va tout mettre en oeuvre, pour le libérer, malgré la cruauté de l'Homme.
Très beau récit sur la force de l'amour maternel et la solidarité. Des aquarelles magnifiques renforcent le texte.