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EAN : 9782266287975
320 pages
Pocket Jeunesse (06/06/2019)
3.44/5   53 notes
Résumé :
PRIX DU ROMAN HISTORIQUE JEUNESSE 2021

Luna, 16 ans, emménage avec sa mère à Ajaccio, après le divorce de ses parents. La jeune fille vit difficilement cette séparation et a du mal à s’intégrer dans son nouveau lycée. Heureusement, elle sympathise
avec le charmant Mattéo. Elle se plonge dans les études et prépare le Concours National de la Résistance. Elle s’intéresse en particulier à l’histoire de la Seconde Guerre mondiale en Corse, et découv... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Suite à la séparation de ses parents, Luna emménage près d'Ajaccio avec sa mère. Son intégration au lycée est difficile, ce qui la rapproche de Mattéo, qui cache son vrai prénom, Majid, de peur d'être rejeté par les autres élèves. En cours d'histoire, leur professeur les fait travailler sur l'occupation de la corse pendant la seconde guerre mondiale. Luna va y déterrer un passé ignoré. Les deux adolescents sont également témoins d'un meurtre, fait divers qui va leur faire rencontrer Salomon, ancien acteur de la résistance Corse. Passé et présent se mêlent dans une histoire qui surprend jusqu'aux dernières pages.
Soulignons tout de suite le travail d'historien de Frédéric Clément, qui permet de situer le roman dans un contexte historique tout à fait crédible et réaliste. D'autre part, l'auteur décrit bien les sentiments et interrogations des deux adolescents en recherche de repères. Les personnages ne sont ni totalement honnêtes et blancs, ni totalement noirs. Ils oscillent entre doute, envie, volonté de limiter les risques, voire presque compromission.
C'est bien écrit, assez simplement, en évitant les mots complexes, mais pas totalement la tentation d'utiliser la langue corse... C'est donc tout à fait accessible à des adolescents, et se prête bien à une lecture rapide qui ne lassera pas les lecteurs.
Je n'ai qu'un petit regret : j'ai trouvé la fin inutilement compliquée. La découverte d'un trésor romain dans une crique aurait par exemple pu être éliminée de la trame du roman, sans nuire à l'histoire, mais en améliorant encore sa crédibilité.
Lien : http://michelgiraud.fr/2019/..
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Un bon roman, bien écrit. On apprend beaucoup sur la corde, son histoire sous l'occupation, la mentalité, l'envie de changement. L'histoire est bien concye, mais hélas on se perd un peu dans différentes intrigues, les passages d'une époque a l'autre dont logiques.
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C'est une belle découverte que ce roman jeunesse, pas seulement divertissant, mais aussi enrichissant sur le plan culturel car écrit sur fond historique.

Luna a 16 ans et, inscrite au concours national de la résistance et de la déportation, elle se penche sur la question de l'attitude de la Corse envers les Juifs lors de la seconde guerre mondiale. « Corse, île des Justes ? Ce serait le thème de son exposé. Elle avait bien réfléchi au point d'interrogation. La légende voulait qu'aucun Juif n'ait été déporté de l'île pendant la guerre. La solidarité et la protection l'avaient emporté sur les dénonciations et les bassesses en Corse. Mais Luna ne voulait pas seulement recopier Internet et les sites qui vantaient l'attitude héroïque des uns et des autres. » En parallèle de l'enquête de Luna, on suit l'histoire de Salomon pendant la seconde guerre mondiale, un jeune juif de Corse.

Ce thème choisi et développé par l'auteur m'a interpellée. Je ne m'étais jamais posé la question du sort des Juifs en Corse, pensant que le traitement avait été le même que sur le Continent. le récit mêle éléments fictionnels et réalité, il est très bien documenté et j'ai beaucoup apprécié d'apprendre des faits que je ne connaissais pas du tout sur le sujet. La démarcation entre ce qui relève de la fiction et ce qui appartient à la réalité est assez évidente, d'autant que l'auteur rajoute en fin de roman une note détaillée à ce sujet.
Pour son titre « Je n'ai pas trahi », l'auteur l'a emprunté aux derniers mots écrits par le résistant corse Fred Scamaroni : « Je n'ai pas parlé ». Un beau clin d'oeil et un bel hommage à ce martyr qui, arrêté par la milice italienne en 1943, s'est suicidé dans sa cellule pour ne pas trahir les siens.

Plusieurs personnages apparaissent dans le récit. En plus de Luna et Salomon, nous faisons la connaissance de Mattéo, un camarade de classe de Luna, fan de graffiti, qui s'engagera lui aussi dans le Concours de la résistance. Garance et Mina, la mère et la grand-mère de Luna, auront aussi un rôle à jouer.

L'idée d'alterner entre deux époques, celle de la seconde guerre mondiale et celle d'aujourd'hui, ajoute du relief au récit. Un parallèle est d'ailleurs fait entre l'antisémitisme existant dans les années 40 via le personnage de Salomon et le racisme malheureusement actuel à l'encontre des Arabes sur l'île via le personnage de Mattéo. Car Mattéo s'appelle en réalité Majid. Cependant, victime de préjugés racistes, sa maman l'a fortement incité à « adapter » son prénom en fonction des interlocuteurs… N'est-ce pas dérangeant qu'un enfant soit obligé de changer son prénom et donc quelque part de renier ses origines pour avoir la paix ?? L'auteur interpelle ainsi ado et adultes sur une grande cause de divisions et de guerres qui se répète encore et toujours, la haine à l'égard d'un peuple, d'une race, d'une nationalité.
L'enquête de Luna se joue avec en trame de fond les éternelles omertas et vendettas présentes sur l'île et que l'auteur dénonce.
Je souligne aussi que l'auteur rend hommage au courage des femmes, que ce soit lors de la seconde guerre mondiale ou aujourd'hui.
Des liens intergénérationnels se créent entre les personnages.

L'écriture est simple, fluide, et permet une entrée facile dans l'histoire. La présence de suspense, d'action, d'aventure, et d'un peu d'amour également devrait plaire aux ados.

Des romans et des documentaires ayant pour thème la seconde guerre mondiale, il en existe à foison. Celui-ci, parce qu'il nous fait voir cette époque dans un contexte et sous un angle différents, j'en ferai la promotion auprès des professeurs d'histoire de mon établissement. C'est un livre qui gagne vraiment à être lu, et de par les thèmes abordés (racisme, courage, quête identitaire), je le mettrai en avant pour les jeunes dans mon CDI.
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Je ne résiste pas aux romans qui abordent la période de la seconde guerre mondiale, c'est ma période de prédilection en histoire. Ici c'est dans un Young-Adult que nous allons pouvoir suivre des personnages à la fois du temps de la guerre mais aussi d'autres de notre temps.

J'ai trouvé très intéressant de localiser cette histoire en Corse. La Corse n'étant pas rattachée physiquement au continent, ils n'ont pas vécu l'invasion des allemands de la même manière que la France, et ils ont été aussi occupés par les italiens. Leur histoire diffère, bien que les enjeux de cette guerre, qu'elle ait été vécue en Corse ou en France, soient les mêmes. Mais j'ai appris bien des éléments sur comment les Corses ont pu vivre cette période et j'ai trouvé ma lecture très intéressante. C'est un peu comme si je découvrais un autre pan de cette guerre, avec une vision mais aussi une façon de penser un peu différentes.

C'est à travers le regard de plusieurs protagonistes que nous allons découvrir deux récits et donc plusieurs histoires. Celui qui date de la seconde guerre mondiale, à travers notamment Salomon, un juif né en Corse qui va vivre cette guerre du haut de ses quinze ans. En parallèle, à l'heure actuelle, nous allons suivre deux jeunes personnages, du même âge que Salomon : Luna et Mattéo. Tous deux sont au lycée et participent au concours de la résistance et de la déportation. Cette multiple narration nous permet de découvrir plusieurs points de vue à la fois dans le passé, et dans le présent. L'auteure a choisit d'alterner les périodes, passant des années de guerre au présent, en relatant l'histoire comme elle s'est déroulée au grès des années. Les deux périodes finissent par se rejoindre dans les informations fournies pour répondre aux questions que se posent les deux adolescents d'aujourd'hui. J'ai beaucoup aimé tous les suivre, que se soit dans le passé ou le présent.

A travers plusieurs histoires et plusieurs destins, toutes ces vies vont se réunir et nous apporter les réponses à toutes les questions que chacun d'eux se posaient. J'ai trouvé que la scénarisation de cette histoire était rudement bien menée, et nous est présentée de façon très intéressante. Que l'on soit dans le passé ou le présent, nous sommes irrémédiablement happés par leurs histoires. le récit a une cadence digne d'un Young-Adult, très marquée et très soutenue. Les pages se tournent et à chacune d'elle, les événements progressent de façon assez rapide, nous apportant suffisamment d'informations pour bien saisir tous les enjeux de chaque acte mais les actions ne faiblissent pas. On est pris dans ce tourbillon d'informations qui nous permettent de bien cibler tout ce qui s'est passé, avec l'envie de savoir à tout prix comment tout cela finit.

Le passé nous propose un récit, rythmé par les bouleversements occasionnés par la guerre, la perte d'un être cher, le danger, la situation des juifs qui risquent de se faire prendre. On peut ainsi appréhender qui sont ceux qui deviennent dangereux : la gestapo, les chemises noires... Salomon est un jeune adolescent juif quand la guerre éclate et il va constater de quelles façons la guerre évolue, perdant lui aussi une personne qui lui est chère, il va avec le temps chercher à la venger, une vendetta qui prendra des proportions impressionnantes. A travers son personnage, l'auteur évoque l'accueil des juifs au début du XXème siècle en Corse, et la façon dont les habitants vont se comporter quand les conditions restrictives vont commencé à fleurir, pour finir par ordonner que les juifs ne puissent plus avoir aucun droit. le récit est fort intéressant et nous renseigne bien sur les conditions de vie pendant la guerre. Frédéric Couderc va aborder plusieurs sujets sensibles et percutants liés à cette thématique et le texte s'en trouve encore plus enrichis en situations de vie à découvrir, à travers la résistance qui va oeuvrer pour lutter contre l'invasion des fascistes, tout comme en nous expliquant ce qu'étaient les chemises noires.

Concernant les deux adolescents qui gravitent de nos jours, leurs recherches et l'intérêt qu'ils portent à cette période est un moyen de relier les deux époques. Mais au delà, de l'évocation de cette guerre en Corse à travers un concours et des leçons de cours, qui deviennent des leçons de vie, l'auteur fait un parallèle entre deux personnages masculins qui vivent des situations un peu à l'identique dans l'acceptation de leur présence dans la société. le racisme et les "différences" qui sont faites, sont mise en évidence, nous rappelant que de nos jours, beaucoup de problèmes persistent sur le sujet. Voir de quelles façons, Mattéo va approcher Salomon et s'intéresser à lui est assez révélateur de ce qui les unit. J'ai apprécié voir que Salomon, cet adolescent et cet homme bien plus tard, avait ses défauts, et n'avait pas toujours agit comme il se doit. Il a porté sa vie sur ses épaules, avec ses agissements et aujourd'hui, s'il a une certaine sagesse, il reste un personnage difficilement abordable. Mattéo au contraire est beaucoup plus ouvert et d'un naturel plus avenant, c'est ainsi aussi que par curiosité, il cherchera à revoir cet homme bourru qui l'a aidé.

Luna aussi nous partage de son quotidien, elle va jouer vivre et découvrir des tas de choses sur elle et sur la vie de ses ancêtres. Ses recherches sur ce qui s'est passé voilà bien des années va lui permettre de mettre en lumière bien des secrets familiaux. Les doutes qui se sont installés en faisant ses recherches ont besoin d'être éclaircis. Aider de Mattéo, et de Salomon par la suite, elle va enquêter pour connaitre l'histoire de sa famille. Nous avons donc trois personnages, indépendants les uns des autres, mais qui vont se rapprocher et se côtoyer autour d'un même but. J'ai trouvé cela formidable de voir comment le passé cohabite avec le présent, et de voir comment l'ancien, celui qui a vécu la guerre, va faire écho dans le présent à travers ces deux jeunes personnages.

Il y a tant à dire sur ce roman, sur les sujets abordés, qui sont passionnants et nous apprennent tant d'éléments sur la Corse et cette période de la seconde guerre mondiale. Je ne les évoque pas tous, et pourtant il serait tellement intéressant d'en parler. Tout comme les thématiques abordées à travers les adolescents d'aujourd'hui, le roman ne tourne pas qu'autour de la seconde guerre mondiale, non il évoque des sujets qui touchent les jeunes d'aujourd'hui, et j'ai bien apprécié voir tous les parallèles et la façon dont ils sont évoqués ici. Je pourrai en parler des heures, en fin de compte, mais je ne dois pas tout dévoiler, mais j'ai été plus qu'agréable surprise de voir tout se mettre en place.

Je suis toujours autant attirée par les récits sur la seconde guerre mondiale, je recherche aussi des propositions différentes. Je ne vois pas d'intérêt de lire des histoires qui se passent toujours au même endroit, ou encore des personnages qui font toujours la même chose ! Cette proposition d'histoire de Frédéric Couderc diffère et j'ai beaucoup aimé voir ce qu'il proposait de vivre à travers ses trois personnages. Un roman que j'ai dévoré, tellement curieuse de découvrir comment l'ensemble allait pouvoir se rejoindre, le tout en découvrant les histoires de plusieurs personnages plutôt passionnantes.
Lien : http://www.livresavie.com/je..
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Pour le premier de ses romans destiné à un public adolescent,Frédéric Couderc qui centre toujours ses intrigues sur une ville, a choisi Ajaccio la plus grande ville de cette île qu'il connait bien et dans laquelle il séjourne régulièrement.
Plaçant ses personnages dans des lieux familiers aux insulaires choisis au fil de ses déambulations pédestres, il ancre son livre dans une réalité géographique qui parlera aux familiers de la Corse.
L'intrigue historique fait la part belle à la spécificité corse faite de respect de la parole donnée, de sens de l'honneur, de rébellion face aux institutions ce qui a conduit les Corses pendant la seconde guerre mondiale, non seulement à protéger les juifs satisfaisant ainsi à leur traditionnel sens de l'hospitalité, mais aussi à refuser, sur les directives courageuses données par le Préfet, le port de l'étoile jaune sur l'île.
Cette page d'histoire peu connue des continentaux méritait bien d'être mise à l'honneur, rappelant aussi l'accueil en 1917 d'un bateau de réfugiés dont personne ne voulait en errance au large de la Corse.
C'est ce contexte historique qui est rappelé aux lycéens d'aujourd'hui, notamment aux deux jeunes héros Luna et Matteo qui doivent plancher sur un exposé mettant en lumière la période de guerre en Corse avec l'occupation italienne et les faits de résistance.
Alors que les deux lycéens assistent médusés à un règlement de comptes sanglant en pleine ville, ce qui contribue à leur rapprochement, ils vont devoir s'interroger sur le passé et se mettre en danger pour que la climat de violence qui règne dans l'île cède enfin la place à l'ordre républicain.
Pour cela ils recevront l'aide d'un vieil homme, Salomon, qui sait bien des choses et jouera un rôle crucial dans cette histoire où chaque personnage en quête d'identité devra se reconstruire sur des bases nouvelles, loin de la loi du silence et de la vendetta.
Le style est bref et concis, correspondant (sans doute ?) à ce qu'en attend un public adolescent qui se voit épargner les scènes de violence ainsi que les scènes explicitement sexuelles.
Le contrat tendant à susciter l'intérêt du lecteur jusqu'à la fin de l'histoire est bien rempli avec des rebondissements, des poursuites, de surprenantes découvertes finales.
Bien sûr en tant qu'adulte passionnée d'histoire, j'ai trouvé que le récit était vraiment trop léger et que certaines parties auraient mérité d'être approfondies. Les rapports humains entre les protagonistes restent superficiels. le rapprochement entre les communautés dans l'île parait décrit de façon bien idyllique car il est difficile d'oublier les slogans taggés du style "Arabi Fora" soit "les Arabes dehors" qui fleurissent régulièrement sur les murs insulaires. Notre jeune Matteo qui en vérité s'appelle Majid trouvera t'il un monde solidaire et uni dans la corsitude ? Rien de moins sûr.
Mais, stop au pessimisme ! le récit s'adresse à une jeune génération de laquelle on peut attendre le meilleur.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
« Mon petit, cette fameuse « Loi du talion » n’existe pas chez les Juifs. c’est une création du droit romain.Le texte hébraïque a été défiguré pour créer le stéréotype du Juif impitoyable et assoiffé de vengeance. Le livre du Levitique dit clairement ‘ « Ne te venge pas et ne garde pas rancune « . La haine emporte toujours dans une ronde macabre. Laisse la haine aux barbares. Pour leur malheur les hommes a l’esprit guerrier ne savent pas s’arrêter. Garde ton âme pure! Et maudite soit cette guerre « 
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Puisque vous vous intéressez à la résistance en Corse, sachez que les femmes ont été très nombreuses à lutter contre les fascistes. Il y en a eu dans toutes les régions de l'île, jouant un rôle terriblement efficace. Elles ne pratiquaient pas le sabotage comme les hommes, mais elles faisaient du renseignement. Je pense aux réseaux R2 Corse et Pearl Harbour. Le rôle des femmes est toujours minoré, c'est injuste.
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Mattéo tenait plus que tout à son anonymat. L'auteur sans visage était pour lui la vraie star du XXIème siècle. A l'heure des caméras partout, de la surveillance de masse, des selfies sur les réseaux sociaux, il trouvait marrant et original d'agir incognito, d'endosser un rôle d'insaisissable, aux raisons multiples, mystérieuses. Un personnage en forme de point d'interrogation.
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Des parachutages avaient lieu un peu partout en Corse. Soixante zones receptionnaient des armes larguées par des pilotes venus d'Afrique du Nord ou les Alliés avaient pris pied. Un code radio amusant avertissait tout le monde :
" Gaston a mangé le saucisson et son ami viendra manger la coppa. "

(Page 61).
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"Corse, île des Justes ? "
Ce serait le thème de son exposé. Elle avait bien réfléchi au point d’interrogation. La légende voulait qu’aucun Juif n’ait été déporté de l’île pendant la guerre. La solidarité et la protection l’avaient emporté sur les dénonciations et les bassesses en Corse. Mais Luna ne voulait pas seulement recopier Internet et les sites qui vantaient l’attitude héroïque des uns et des autres.
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Vidéo de Frédéric Couderc
Retrouvez le live du Camion qui Livre pour cette quatrième étape 2019 à Collioure avec Frédéric Couderc et Mickaël Thévenot.
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