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Sarah Marquis (Autre)
EAN : 9782749944531
309 pages
Michel Lafon (25/02/2021)
2.63/5   52 notes
Résumé :
Tout commence par une vertèbre de dinosaure envoyée anonymement à Pumilla Isquarm, célèbre exploratrice qui se repose entre deux expéditions dans son chalet perdu au milieu des Alpes suisses... Cette énigme va amener Pumilla et son équipe jusqu'au fascinant désert de Gobi, en Mongolie, dont ils vont découvrir les rites ancestraux, les trafics insoupçonnés, et un lieu mystérieux, Shambhala, censé protéger la Terre.
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Des héros dont les noms rappellent . . . Pumilla Eve Isquarm ? Allez, cherchez un peu....
Des animaux : loups, chiens, pumas, mygales, oiseaux
Des espèces végétales originales : les saxaouls, arbres sans feuilles . . .
Des références à des lieux connus des héros et de l'écrivaine : Inde, Tasmanie, Australie, Chili et ici Mongolie (désert de Gobi)
Le principe du livre : passer de son expérience de baroudeuse à celle d'écrivaine de fiction.
Beaucoup de café (dont italien il est vrai)
Beaucoup d'anglicismes branchouilles : sister, of course...
Beaucoup de gentils clichés :
« Elle comprend mieux, après toutes ses expériences, le lien que les Mongols nomades d'aujourd'hui ont avec cette terre et avec leur passé, et leurs difficultés à vivre au présent avec les valeurs de leurs traditions. »
Beaucoup de références à une forme d'écologie shamanique :
« Soudain Pumilla repère un son, un chantonnement ou plutôt un murmure qui s'amplifie et devient clair comme du cristal. Et c'est là qu'elle reconnaît la mélodie de la Terre ! Elle s'arrête net, les larmes coulent sur ses joues. »
Une aventure genre « Club des cinq » moderne et ésotérique ou « Indiana Jones » pour des grands enfants écolos. Personnellement, je n'arrive pas à me laisser emporter par ce genre de récit.
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Clichés, redondances, évidences, chamanisme de pacotille. Evénnements courts - trop à mon goût. Exemple, du style, « je te raconterai dès que j'en aurai le temps, car cela va être long ». Et hop, en une ou deux phrases, la situation est résumée…

Pourtant, le début était bien. Pumilla Eve Isquarm est exploratrice. Un étrange colis va lui être envoyé et tout part de ce bout d'os de dinosaure, qui viendrait du désert de Gobi.

Ensuite, tout s'enchaîne. On saute du coq à l'âne (pas compris pourquoi elle se rendait en Espagne), si ce n'est qu'elle y a rencontré son grand amour. On saura par la suite, qu'elle est allée rencontrer son ou sa chef qui lui a confié la mission pour laquelle elle se rend dans le désert de Gobi, tout en faisant un crochet en Inde… sans compter le mystérieux personnage qui apparaît et disparaît en moins de deux, et qui lui vient en aide dans sa recherche de Shambhala … dont on ne sait absolument rien.

Bref, j'ai abandonné.
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Il s'agit du premier roman de l'exploratrice, c'est ce qui est indiqué sur le bandeau et je vais mettre le doigt tout de suite sur quelque chose qui me chiffonne : en fin de ce livre, Michel Lafon indique ces autres romans... Affaire à suivre donc. À dos d'oiseaux est un récit qui nous entraine de pays en pays, passant la majeure partie dans le désert de Gobi. C'est un peu Lara Croft, sans les armes de pointes, mais c'est le même type de femme : volontaire, désirant découvrir sans abimer, tout en gardant en mémoire que la nature, la vie est précieuse, quel qu'elle soit. Pumilla est pleine de ressources et n'hésite pas à se mettre en danger pour ces amis. Un os de dinosaure dans un paquet qui arrive chez elle, dans sa montagne de paix et de sérénité et la voila partie avec Nine et Prasenji dans un périple où il y a plus que leurs vies en jeu. Surtout lorsque des chasseurs de "trésors" sont sur leurs traces depuis des années. tout semble avoir été prévu depuis si longtemps...

Vu que j'en suis aux personnages, autant continuer avec eux. Pumilla ou Pum a de grandes connaissances et un sens élevés en de nombreux points, tel l'écoute de ce qui se passe en elle et plus loin, bien plus loin que ce que l'Homme d'une manière générale peut entendre et ressentir. Après de nombreuses années à vadrouiller, l'auteur nous raconte très succinctement ce que Pum a déjà vécu et par moment nous comprenons qu'elle connaît déjà bon nombre de personnages que nous allons découvrir. Et c'est là que le bât blesse, les explications sont trop rapides pour que nous puissions prendre en compte tout son passé qui se dévoile sous nos yeux. Quelques descriptions supplémentaires auraient été pas mal pour le coup. Après la lecture est fluide, envoutante et même si j'ai ressenti quelques manques sur l'histoire, le récit fait voyager et pas uniquement de pays en pays.

Dans chacun de ces pays, la Suisse pour la sérénité, l'Espagne pour ouvrir plus ses ressentis, oserais-je dire ses chakras ? Dans tous, notre exploratrice apprend et découvre quelque chose, d'aussi bien de dangereux que de magnifique. Aller dans le désert de Gobi avec nos trois compères doit être splendide, aussi bien en tant que découverte humaine que de miroitement pour les yeux. Les paysages sont magnifiquement décrits, tout comme les sensations de Pum. L'incompréhension et la joie, l'émerveillement et la non-surprise de tomber sur un homme qui est derrière tout cela. Oui, cela m'a fait penser à une des expériences de Lara Croft, lorsqu'elle se bat pour l'Humanité, lorsqu'elle garde secret ce qui pourrait apporter du pouvoir à un seul homme. Shambhala, un rêve ou une réalité ?

Tout s'enchaîne, les voyages, les événements, les actes, les idées. Bien que Pum ne sache pas réellement le pourquoi elle est présente là, maintenant (je parle de la fin surtout), elle ne cesse de nous émouvoir et de nous montrer que derrière cette exploratrice, cette femme qui adore découvrir le monde, qu'elle est capable d'aimer. Son coeur est ouvert, pris dans ses filets. Oublier la peur, ouvrir ses sens, parcourir le monde et ne plus savoir où poser les yeux. tant de merveilles nous entoure, tant de peuples qui vivent en harmonie avec la nature et qui sont capables de survivre en terres que nous qualifions d'hostiles, mais pas eux. Pum s'en sert, se les approprie pour son périple et ce ne sont pas les hommes qui vont l'aider qui diront le contraire. Dommage que ces hommes ne soient pas plus expliqués, même si nous restons dans le thème du mystique. Nous avons une bonne part sur les rites, les us et coutumes de peuples que nous ne côtoyons pas, tel les mongols par exemple, mais aussi les peuples du désert avec Isabella et son combat. L'apprentissage du comment survivre n'est pas expliqué, mais démontré par une Pum qui suis son instinct et ce qu'elle a déjà appris.

Petits bémols, déjà les explications manquantes de certains passages et en fouillant sur le site Michel Lafon, oui c'est le premier "roman" de Sarah Marquis avec un personnage, mais elle en a écrit d'autres avant qui rappelle sans contexte tout ce que Pum a pu vivre avant ce récit. L'anglais qui fleurit dans des expressions trop souvent à mon gout. Et tous ses secrets dont elle est la preuve vivante, pour ne pas utiliser un autre mot pour qu'au final je dirais : tout ça pour ça ? Je suis un peu déçue de ce final où au final certains auront toujours en mémoire des faits et pas d'autres.

J'ai adoré découvrir les différentes manières de vivre, le fait d'avoir déjà des infos sur un personnages qui cache plus ou moins bien ce qu'il veut d'elle. La beauté des paysages me laisse sans voix et il est certain qu'être capable de survivre à certaines expériences est un plus, une ouverture d'esprit et un moment de sérénité qui perdure dans le temps. Un voyage initiatique qui se veut emprunt de magie. Les différentes rencontres avec diverses insectes, animaux, oiseaux (oui il faut bien en parler quelques mots, c'est dans le titre) où Pum acquièrent de nouvelles capacités. J'ai beaucoup parlé de Pum, parce qu'elle est l'élément central du récit, Nine n'est pas en reste sur ce dont elle est douée, tout comme Prasenji qui a une famille, une mère que j'ai beaucoup apprécié, une culture différente qui apporte beaucoup, sans le savoir. Et pourtant c'est CE savoir qui est très important.

En conclusion, malgré quelques bémols qui n'auraient pas été là je suis certaine que ce livre aurait été un coup de coeur, j'ai été happé dans la partie voyage aux travers des yeux de cet aigle et du vieux Mooji. Les ressentis sont nombreux et plus efficaces pour s'imprégner des moments de découvertes et de magnificence des lieux. Une quête non pas de pouvoir, mais de garder un héritage secret, peut-être celui de la vie ?

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/a-dos-d-oiseaux-sarah-marquis-a207781766
Lien : http://chroniqueslivresques...
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Nouveau mois, nouvelle lecture ! Lu dans le cadre de mon challenge de lecture du mois de mars, j'ai préféré attendre pour poster mon avis parce que je tenais à relire certains passages (pour être sûre de tout comprendre). Ce n'est pas le genre de roman que je lis régulièrement et j'avais peur de passer à côté de certaines idées ou certains sous-textes importants. C'est un roman sur un voyage initiatique et je dois dire qu'il est arrivé à point-nommé dans ma vie. Toujours est-il qu'après deux lectures, je pense que je suis prête à vous donner mon avis sur ce joli roman qu'est « A dos d'oiseaux », de Sarah Marquis ! Je vous dit tout ?

Le roman est beau. En termes d'intrigue, je le trouve beau. Les idées mises en avant sont très poétique, l'intrigue est plutôt sympathique et j'ai trouvé les personnages assez bien construit, même si j'ai eu du mal à m'attacher à eux. Je dois dire que cela faisait un long moment que je n'avais pas lu de roman écrit à la troisième personne et me retrouver d'un coup exclue de la tête des personnages, ça m'a fait bizarre. Ensuite, j'ai trouvé certains passages assez…étrangement écrit. L'utilisation des majuscules pour souligner que les personnages crient, ça va, mais mettre encore plus d'emphase dessus en mettant quatre point d'exclamations ou d'interrogations juste derrière… Aoutch. Après, comme je l'ai dit, ce n'est pas un genre que je lis énormément alors peut-être que c'est les codes normaux, je n'en sais rien. Toujours est-il que je me suis vite concentrée sur l'intrigue et les nombreux voyages fait au cours du récit. J'ai été un peu déçue au début, parce que notre personnage principal, Pumilla ou Pum, passe des Alpes à l'Espagne, puis en Mongolie… On a bien quelques lignes ou parfois une page de description (au tout début du roman) sur l'endroit, ainsi que des dialogues courts pour découvrir les gens, mais le roman ne m'a pas laissé une seule seconde de répit pour me faire ressentir l'endroit, me donner envie d'y voyager, me laisser me l'imaginer. C'est trop rapide. Je sais que le but est de savoir comment notre jeune héroïne s'est retrouvée avec ce fameux « paquet mystérieux » au début du roman, mais pour un roman sur le voyage… C'est dommage.

Parlons intrigue, donc. Au début du roman, Pum' découvre qu'elle a reçu un paquet mystérieux dans lequel se trouve une vertèbre de dinosaure (le genre de truc que tu évites d'envoyer par Colissimo, en général). Cela va donc pousser notre chère héroïne dans une nouvelle aventure, traversant donc les Alpes, l'Espagne, la Mongolie, le désert de Gobi… Sur sa route, elle va croiser des têtes familières ainsi que de nouvelles têtes et va essayer de découvrir comment elle s'est retrouvée en possession de ce paquet et va découvrir des rites ancestraux ainsi que des trafics étranges dans un lieu mystérieux (pour ne pas trop en dire et vous laisser découvrir ce récit). Ah, un autre bémol = plusieurs fois au court du roman, certaines phrases sont gardées en anglais. le roman est une traduction. Je n'ai pas vu l'intérêt de garder ces phrases en anglais, ni même celles en franglais, tel que « son prochain « move » sera imprévisible ». Et pourtant, je passe ma vie à parler franglais, mais pour une raison incroyable, ça me hérisse le poil de le voir écrit. Je dois être honnête, malgré toute la poésie et les beaux messages sur le voyage initiatique, se retrouver soi-même et découvrir son potentiel, je ne peux pas dire que j'ai apprécié ma lecture. Ce n'est pas une lecture que j'ai détesté non plus. Une sorte de semi-déception ? Je voulais sortir de ma zone de confort et tenter quelque chose de nouveau, malheureusement je n'ai pas réussi à accrocher. Après, j'ai bien aimé tout ce qui tourne autour de « l'endroit mystérieux » Shambhala, je dois avouer que ça m'a captivée. En fait, les deux derniers chapitres sont très intéressants !
Pour terminer, je dirais que c'est un roman intéressant avec beaucoup de bonnes choses, je vous le recommande absolument parce qu'il soulève de nombreuses questions et permet une bonne remise en question, mais pour autant si vous cherchez, comme quoi, des romans qui vous transportent et vous entraîne en vous tenant par la main, vous risquez d'être déçu.
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Tout commence par une mystérieuse vertèbre de dinosaure. Une énigme déroutante qui va entrainer l'exploratrice, Pumilla Eve Isquarm et son équipe en Mongolie; au coeur du désert de Gobi. Ils vont se retrouver impliqués dans une troublante machination, découvrir d'invraisemblables trafics et se soumettre à des rites ancestraux associés à Shambhala, lieu mythique destiné à préserver l'osmose de l'univers. Ce livre qui se veut à la fois, roman d'aventures, thriller à l'intrigue complexe et conte fantastique autant que philosophique nous dévoile, à travers les réflexions et les expériences spirituelles des personnages la prépondérance de la nature et de sa magie dans l'équilibre cosmique. Une histoire intéressante sur le fond, mais dont l'écriture manque clairement d'épaisseur, de rythme et de cohésion. Les explications s'avèrent des plus sommaires, rien ne vient étayer le propos, on passe d'une situation à une autre sans plus de détails ni de précision, comme si tout découlait d'une évidence. Pumilla est assez désagréable, se montre des plus présomptueuse, se perd dans des digressions dont on ignore tout et passe tant de temps à se glorifier d'être si perspicace, si brillante, si avisé que ça en devient lassant. Les personnages secondaires ne servent qu'à la valoriser, ils n'ont aucun relief, aucune présence et apparaissent et disparaissent au gré des chapitres sans plus de justification ni de rationalité. Les dialogues, qui se veulent souvent plein d'humour, sont d'une faiblesse et d'une naïveté déplorable auxquels les reparties en anglais, pour faire branché, n'arrangent rien. Au final, les révélations fondamentales s'avèrent pour la plupart décevantes et surtout, insuffisantes pour appréhender clairement le propos. Rien n'est exposé ni développé dans son intégralité, on ne sait rien de gardiens, de Shambhala, des objectifs de chacun, de leur rôle, ni même qui ils sont réellement. Un ouvrage décevant, à classer plutôt littérature jeunesse, surtout par rapport au parcours et à l'expertise de Sarah marquis qui privilégie la multiplication de situations grotesques et se contente d'esquisser la Mongolie en quelques traits, alors que ce devrait être un des piliers de l'histoire. Au bout du compte, A dos d'oiseaux s'apparente à une vague chronique de voyage verbeuse, doublée d'un parcours pseudo-mystique improbable dont on a du mal à saisir l'intention ni même l'intérêt. Une exploratrice de renom ne fait assurément pas une romancière de talent.
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
13 avril 2021
Un premier roman inspirant, comme tous ses récits, mais aussi une quête initiatique allant de la Suisse à la Mongolie, un hymne à la liberté et un hommage à la magie de la Nature.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Elle contemple les étoiles qui envahissent le ciel une par une. Prasenji s’affaire face au foyer, et dans le petit halo orangé que dégage le feu, Nine observe ses gestes à contre-jour, hypnotisée par cette scène improbable. Simplement, sans plus lutter, elle s’abandonne à la beauté de ce désert, de cet instant, les sens bercés par le grand silence.
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Le volume négatif est indescriptible, on es sous terre. Elle se sent comme une fourmi face à cette immensité souterraine. Puis elle découvre, grâce à la lumière que génèrent les lucioles, qu'elle est au bord d'un précipice : deux pas de plus et elle tombait. Mais autre chose la tétanise : les lucioles sont devenus plus agitées et l'exploratrice arrive à voir que les parois de la grotte sont entièrement recouvertes de mygales bleues. En se déplaçant par vague, celles-ci produisent un frottement avec leurs petites pattes sur les stalagmites et simultanément sur les stalactites, ce qui crée cette mélodie tout droit venue d'un autre monde...
Cette scène est difficile à décrire, et pourtant ces phénomènes sont tous organiques et bien naturels... Ce sont juste des espèces qui interagissent entre elles... Ce qui est moins naturel aux yeux de notre exploratrice, c'est que cet arbre monumental ait élu domicile ici, sous terre.
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« Elle comprit alors que le véritable amour est universel et qu’il n’implique pas d’envahir l’autre, de l’exiger tout à soi et de le faire souffrir en l’obligeant à renoncer à sa propre vie. »
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