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La cité de mon père" est le troisième tome d'une trilogie autobiographique, qui peut se lire indépendamment des deux premiers. Dans "
La cité de mon père",
Mehdi Charef relate le déménagement de sa famille, d'un bidonville vers un logement digne, confortable, propre, chauffé ; la découverte du HLM.
Ce récit est entremêlé d'un autre récit sous forme de lettres, où
Mehdi Charef s'adresse à sa soeur Amaria, décédée ; il lui raconte sa nouvelle vie, son quotidien, ses parents, son travail, ses difficultés, son ressenti envers l'immigration.
Un récit extrêmement court, intime, émouvant, et familiale, car l'amour de la famille et en particulier l'amour des parents pour leurs enfants est le pilier de ce roman. L'attachement et l'amour que l'auteur porte à ses parents rayonnes sur les pages de ce récit.
Particulièrement touché par les lettres que l'auteur envoie à sa soeur disparue étant jeune au pays. Des passages totalement nostalgiques, remplis d'amour et de sincérité. le prénom d'une soeur qu'on ne peut prononcer aux risques que la douleur perfore à nouveau le coeur de la mère qui n'arrive pas à se remettre de cette perte.
Difficultés, souvenirs du pays, désillusions, racisme, ode aux parents, valeurs, immigration, tant de sujets et de questions qui sont si biens évoqués par
Mehdi Charef. Des sujets forts, qui questionnent sur notre propre société actuelle. Un petit roman rempli de tendresse, où la plume est pleine d'espoir et de bonté ! A lire !