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EAN : 9782226452436
224 pages
Albin Michel (29/09/2021)
2.57/5   132 notes
Résumé :
" Il l'a quittée la semaine dernière. Plus exactement le mardi soir de la semaine dernière à vingt et une heure quinze. La nuit d'avant, ils ont fait l'amour trois fois. Lorsqu'ils se sont couchés, vers minuit, un peu avant que le réveil ne sonne, vers six heures trente, et au milieu de la nuit, mais comme elle n'a pas allumé la lumière, elle ne sait pas très bien quand exactement. Comme ça, elle dirait vers trois ou quatre heures du matin. En fait, ce n'est pas trè... >Voir plus
Que lire après Elle voulait juste être heureuseVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (55) Voir plus Ajouter une critique
2,57

sur 132 notes
Ce livre, si l'on peut qualifier ce qui s'apparenterait plus à un long post sur Instagram de livre, est un condensé de niaiseries et d'auto-satisfaction nombriliste et autobiographique d'une bobo dont les aventures pourraient se rapprocher de celles d'une "Martine" de la littérature pour enfants mais dans une version "bovarienne" et sexualisée.
En effet, l'auteure s'est fait d'abord connaître sur les réseaux sociaux grâce à sa boutique en ligne d'artisanat marocain et des "posts" où, entre deux poufs galets et des tapis berbères, elle vante pour ses nombreuses followeuses sa réussite sociale avant de commettre un premier livre où elle narre par le menu ses aventures sentimentalo-sexuelles.
Ce nouvel opus commence donc, comme dans la série Martine, par un premier tome qui serait Géraldine, enfin « elle », rencontre sur Tinder, puis un autre tome où Géraldine expérimente la famille recomposée avant d'entamer un troisième tome où Géraldine se fait lutiner à New-York avant de se faire larguer. Ensuite Géraldine rebondit et achète une alliance en diamant pour exorciser la rupture puis dans une frénésie de compensation freudienne elle achète tour à tour un riad à Marrakech, change de locaux pour sa boîte de com, claque 30 000 euros en une journée pour acheter de la décoration à revendre dans ce qui devient alors une boutique avant de rêver à New-York, la ville symbole de la réussite où tout est plus grand, plus beau, plus fort et plus cher. « Elle » prend l'avion comme on change de chemise, pleure beaucoup, dort peu et tombe dans les pommes tant les émotions sont grandes et intenses. Rassurez-vous tout se termine bien et à la fin on se demande comment un éditeur a pu prendre la décision de sortir ce qui n'aurait jamais dû dépasser le cadre des réseaux sociaux.
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Ce livre n'était pas pour moi. J'ai été gênée dès le début par ce style qui se veut original et brut mais qui n'est rien d'autre qu'un journal intime fade et mièvre. J'ai essayé de le lire en entier mais je m'y suis fort ennuyée.

Une écriture qui se veut comme un scénario avec des descriptions visuelles inutiles. Tout un tas de détails insignifiants qui rendent le personnage fort antipathique car trop léger.

Je n'ai pas compris pourquoi l'auteur insistait sur sa reconversion professionnelle et ses projets immobiliers. J'ai donc fait une petite recherche sur google et je suis tombée sur sa page Instagram et son site.

J'ai compris que cet "auteur " se sert de ce "roman" pour promouvoir ses différents business visibles sur Instagram.

Ce livre aurait du s'intitulé : Elle voulait juste faire du bruit et gagner beaucoup d'argent.

Il y a tellement d'autres romans profonds à lire.
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Madame Dalban est une pimpante quinquagénaire à qui tout réussit. Parisienne, féminine, coquette, parvenue et bonne vivante, elle nous narre par le menu ses doutes et ses rêveries avec entrain et bonne humeur.
Elle prend souvent l'avion pour aller à New York, au Maroc, ou à Mortagne-au-Perche. Elle relate avec force détails et sens de l'à-propos les procédures d'embarquement dans les avions d'Air France ou de Royal Air Maroc : on jurerait qu'elle a été agent d'escale dans une vie antérieure.
Elle est amoureuse d'un homme élégant et haut placé (un avocat ou équivalent) qui va négocier de gros contrats en Arabie Saoudite ou à Pétaouchnoque.
Pour s'occuper pendant les voyages d'affaires de monsieur à l'international, madame Moreynas a monté une boutique de poufs et de tapis berbères qu'elle achète à Marrakech comme tout le monde, mais avec un petit supplément d'âme qui lui permet de faire de bonnes culbutes quand elle les revend à des épouses d'agents immobiliers et/ou de stand-uppers barbus de l'Ouest parisien.
Quand un homme la quitte, elle pleure un peu, puis va s'acheter une bague de fiançailles qu'elle paye en Visa Premier dans un magasin de bagues pour se remonter le moral.
Elle se fait faire l'amour par derrière, le visage plaqué contre la baie vitrée d'une chambre d'hôtel qui donne sur Central Park. Elle jouit vite et bien.
Voilà pour la colonne des « plus ». Dans la colonne des « moins » on regrette qu'il y ait moins de scènes de sexe et/ou d'avortements tragi-comiques au RU 486 que dans son précédent opus, « On ne meurt pas d'amour » (80.000 exemplaires vendus, excusez du peu).
C'est cependant un petit livre sympa et pas prise de tête à dix-sept euros et quatre-vingt dix centimes toutes taxes comprises, à lire à Deauville, à « Grégo » ou au « Ferret », de préférence avec un petit paquet de petits mouchoirs pour s'essuyer les petites larmes de rire.
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Il est toujours délicat de donner un avis négatif sur une lecture car ce n'est jamais agréable. Mais je tiens à rester sincère et honnête dans tout les avis que je partage… Ces propos ne dépendent que de moi et il est important de se faire son propre avis en le lisant.

Cette conclusion pour annoncer, sans surprise, que je n'ai pas aimé ce roman.
De prime abord, le résumé était assez éloigné de mes lectures habituelles mais je me suis dis « pourquoi ne pas tenter? On ne sait jamais ! » Il m'arrive de tenter de nouveaux genres et d'être surprise alors j'étais curieuse de lire ce roman.

Je pensais que l'auteure allait aborder comme sujet principal la reconstruction après une rupture. Que l'histoire allait être plus profonde qu'elle l'est. Malheureusement, j'ai vite déchanté quand j'ai compris qu'on partait sur autre chose. Dès le début, j'ai su que ce roman n'était pas fait pour moi, c'est dommage. Je n'ai pas su accrocher au récit qui m'a ennuyée.

L'auteur nous embarque dans une histoire qui justement, ne m'a pas embarquée. Entre la reconversion professionnelle de cette femme pour qui je n'ai pas eu le moindre attachement ni ressenti une quelconque empathie et tout cet aspect sentimental niais, à l'eau de rose, que je déteste en littérature… Sans parler de ce langage dans les scènes de sexe, qui m'ont fait l'effet d'une douche glacée…

J'ai besoin, lorsque je lis un roman, de ressentir des choses. Que ce soit un attachement pour l'histoire ou les personnages ou des émotions quelconques. Mais cette lecture m'a laissée de marbre et j'en suis désolée. La seule émotion que j'ai ressenti c'était de l'agacement, je me suis vue lever les yeux au ciel de nombreuses fois…. Malheureusement, ce livre n'était pas destiné pour moi mais j'espère et je suis certaine qu'il aura son public.

Navrée de délivrer un retour négatif mais je ne peux pas faire autrement pour cette fois….
Ma découverte de l'auteur ne se poursuivra pas je pense car je n'ai pas été sensible à sa plume. Ça arrive….
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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« le moi est haïssable », dixit un certain Blaise, vous souvient-il ? Cette maxime pourtant cardinale est balayée sans ménagement d'un revers de manche dans « Elle voulait juste être heureuse », le deuxième opuscule de Géraldine From La Butte Moreynas.

Ici, l'égo est turgescent et exhibitionniste, fièrement dressé comme un minaret dans le petit matin marrakchi.

Dépourvue de toute pudeur et de la moindre élégance, Madame Dalban n'a de cesse qu'étaler compulsivement ses nombreux signes extérieurs de réussite socio-économique, comme on agite des talismans, comme un sapeur congolais qui fait la danse des marques à son retour de France dans son faubourg de Kinshasa. On pouffe.

Dans les livres de Madame Moreynas, la balourdise est partout : les personnages se « bouffent des yeux », ils prennent des « shoots de bonheur ». On se fait faire l'amour les bajoues appuyées contre la baie vitrée d'une suite hôtelière cinq étoiles. On se gondole.

Quand l'héroïne nommée « Elle » rencontre un homme à New-York (id est : un homme avec une bonne situation : avocat, homme d'affaires, assez rarement un ouvrier), il a « tout ce qu'il faut avoir » et il n'y a chez lui « aucune faute de goût ». On se gausse.

On prend beaucoup l'avion dans ce tissu d'inepties ostentatoires. Chaque récit de voyage est précédé d'un incipit narrant par le menu l'acte d'achat d'un billet en classe affaires sur le site web d'Air France, ou un copier-coller de 15 lignes d'annonces et procédures d'embarquement.

Ballotés entre affliction et fou-rire tout au long de ces 219 pages de rumination nombriliste, nous voilà les témoins hilares et consternés de cette jubilation auto-congratulatoire permanente.

Du point de vue stylistique, l'inculture crasse, la pauvreté du vocabulaire et l'indigence de l'écriture sautent à la figure du lecteur telles l'Alien grimaçant jaillissant de son oeuf. Comme on enfile des perles, Madame Moreynas aligne les courtes phrases elliptiques : quatre mots, un point. Quatre autres mots, un autre point. Et cætera, ad libitum.

On a l'impression malaisante de lire une liste de courses au Bon Marché, ou une suite de diapositives PowerPoint, avec leurs « bullet-points » qui sont la marque de fabrique des managers et autres communicants de basse extraction.

L'auteure se rêve écrivaine, mais sa tenue littéraire pendable et anxiogène ne dépasse pas celle d'une adolescente instagrameuse égocentrique. Narcissique et vaine, donc.

Improbable golem claudiquant, hybride tragi-comique de Guillaume Musso et Nadine de Rothschild, Madame Dalban nous démontre in fine qu'il n'est point besoin de talent pour être édité dans une grande maison parisienne.

C'est le réseau qui fait la farce.
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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
« Tu veux dire qu’on s’occupe des mômes. On bosse. On gère la baraque. On fait des abdos en zoom à six heures du mat’ quitte à se flinguer le dos pour rester désirables. On court chez le coiffeur faire des mèches dès qu’on a trois cheveux blancs, tout en leur murmurant qu’avec leurs cheveux poivre et sel ils sont encore plus charmants qu’avant. On les suce le soir pour pour qu’ils se détendent avant de s’endormir. Et quand on en a marre et qu’on se barre, il faut leur payer une prestation compensatoire parce qu’ils ont arrêté de bosser pour cause de crise existentielle ? »
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Elle a toujours été libre et, tout à coup, elle devient prisonnière des désirs et des besoins des autres qui passent désormais avant les siens. Elle s’oublie dans cette vie pour eux. Elle se perd. Elle se noie. Le nous tue le je à petit feu.
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Tous ceux qui rêvaient de refaire leur vie à quarante ans passés malgré l’échec d’un premier mariage raté parce célébré trop tôt (c’est leur psy qui leur avait dit), dans un magnifique domaine loué pour l’occasion en Normandie ou au fin fond du Luberon. Les parents avaient sacrifié sans rechigner les quarante mille balles de leur PEL pour payer le traiteur, et les beaux-parents, qui ne pouvaient pas s’empêcher d’en rajouter, avaient raclé les fonds de tiroirs pour faire la surprise des lanternes qui s’envolent au moment de la pièce montée. Ils étaient assez fiers de leur coup, même s’ils avaient failli foutre le feu à cause du vent au champ du paysan d’à côté. On avait dansé jusqu’au matin en se promettant l’amour éternel et voilà.
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Pour se rassurer, tous se disent que le deuxième mariage sera celui de tous les possibles, de la maturité, de la sérénité retrouvée. Ils ne feront plus les mêmes erreurs, ils ne gueuleront plus pour des chaussettes abandonnées dans un coin de la chambre, pour un petit déjeuner pas débarrassé, finalement ce n’est pas si grave tout cela, cela pèse quoi face à la solitude et à l’échec, face aux regrets et aux dimanches à combler pour ne pas se demander ce qu’elle peut bien faire, elle, celle qu’il appelait encore « ma femme » il n’y a pas si longtemps mais qui n’est plus à lui dorénavant. Qu’est-ce qu’elle fait d’ailleurs ce matin avec leurs mômes, dans leur ancien appartement où il n’est pas, où il n’est plus parce que ce n’est plus chez lui ? Alors ils la cherchent cette deuxième histoire. Ils veulent être couple. Remariés. Comme un statut sur Facebook qui dit que finalement ils n’ont pas tout foiré. Cette quête infinie les pousse à guetter un regard sur un quai de métro, à chercher un signe sur une photo retouchée ou derrière un pseudo sur n’importe lequel de ces sites qui vendent du rêve et un avenir contre soixante-neuf balles par mois. La solitude, maladie du siècle d’un monde qui a érigé la liberté en dogme au point de balayer d’un revers de main les anciens repères d’une société qui pensait que sans l’autre on n’est rien, ou la moitié seulement d’un tout. Aujourd’hui on est libre. Et aujourd’hui, souvent, on est libre et seul.
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Le virtuel est un accélérateur de particules qui ressemble à une bombe nucléaire, et qui s’écrase au sol. Il accélère tout : les rencontres, les sentiments, les ruptures. Les histoires se consomment à vitesse accélérée. On s’aime avant de se voir. On fait l’amour avant de se toucher. Facebook découvre nos vies avant qu’on les raconte. Et on se quitte quand on se voit enfin. Le rêve vient se fracasser sur la réalité. On n’échappe pas à son destin et Meetic n’y change rien.
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Videos de Géraldine Dalban-Moreynas (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Géraldine Dalban-Moreynas
Extrait du livre audio "Elle voulait juste être heureuse" de Géraldine Dalban-Moreynas lu par Caroline Klaus. Parution numérique le 22 juin 2022.
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