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EAN : 9782412088708
240 pages
First (11/05/2023)
4.15/5   10 notes
Résumé :
Pourquoi les connards sont-ils si nombreux ? Qu’est-ce qui les empêche de changer ? Pourquoi nous accrochons-nous et comment nous en affranchir ?

Six ans après #metoo, bien que la parole se soit libérée, il existe encore une catégorie d’hommes qui ne se remet pas du tout en question et qui, pourtant, génère des souffrances psychologiques indéniables : les connards.
Maîtres dans l’art de jouer avec nos sentiments, ils nourrissent leur narcissism... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Je ne saurai dire exactement comment j'ai découvert Christine Berrou.
Je me souviens d'abord de son podcast "Livre échange". Vous qui aimez lire, je vous conseille d'aller vite écouter les épisodes. J'ai été touchée par la qualité des échanges avec ses invités et son analyse apportée sur les livres.
Puis il y a eu son deuxième podcast "Gamberge" dont j'attends chaque semaine avec impatience la sortie du nouvel épisode.

Ayant été séduite par ses contenus audio c'est tout naturellement que j'ai voulu découvrir sa plume. Et le titre de son livre le jour où j'ai rencontré le connard de trop m'a tout de suite parlé !

Il n'est pas rare de croiser sur son chemin, un ou plusieurs connards. La définition Wikipédia du connard : “quelqu'un qui se comporte de façon déplaisante ou déplacée, par manque d'intelligence, de savoir-vivre ou de scrupules”. Ça vous parle ? Ce genre d'homme qui ne pense pas aux conséquences de ses actes, un peu égoïste qui ne pense pas mal agir et pourtant laisse derrière lui des marques indélébiles.

Qui n'a pas cherché des excuses à ce connard au point de croire que le problème c'est nous ? Qui n'a pas perdu d'énergie à chercher à comprendre un connard ? Qui ne s'est pas accusée de ne pas être suffisamment bien ?

A travers diverses rencontres, dont une en particulier, son “Che Guevara”, Christine Berrou dépeint à merveille ces connards. Elle s'adresse directement à nous avec une grande proximité qui donne l'impression que c'est notre meilleure copine qui se confie.

Croisés dans la vraie vie mais surtout sur les sites de rencontres, les connards de Christine Berrou vous rappelleront probablement vos propres connards.

Sous fond d'humour et de légèreté Christine Berrou aborde pourtant des faits qui sont parfois très graves et qu'on prend bien trop souvent à la légère.

Bref c'est une lecture que je vous recommande vivement si le titre vous parle. Elle est déculpabilisante et est d'une grande aide pour comprendre le chemin de l'évolution émotionnelle.
A lire, relire et re relire !!!
Lien : https://orlaneandbooks.wordp..
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Qui n'a jamais croisé la route d'un connard - ou d'une connasse - ? On y laisse souvent des plumes... Et si on n'essaie pas de comprendre ce qui nous attire chez des personnes froides, égoïstes, ou encore indisponibles, on risque fortement de répéter ce schéma pendant un bout de temps...

Avec "Le jour où j'ai rencontré le connard de trop", Christine Berrou se livre sans artifice sur ses histoires amours, ses traumas et sa peur de la solitude qui la poussent à se jeter dans les bras d'hommes qui ne lui conviennent pas et à les aimer malgré un arrière-goût amer dans la relation...

Page après page, on suit l'autrice : la rencontre, le coup de foudre, les retrouvailles, ...
Elle analyse son comportement et ses choix pour nous aider à éviter ses erreurs.

C'est très bien construit et écrit : on ne se sent pas jugé et la sincérité de l'autrice est vraiment touchante.

À glisser entre les mains de tous ceux qui ont été abîmés par un connard ou une connasse - qu'ils s'en soient déjà remis ou non !-
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Les connards ne sont pas des criminels, mais si on en croit les conséquences dans nos vies, c’est tout comme. Il y a litige. Notamment parce qu’ils arrivent en terrain miné de nos fragilités, que nous tâchons de gérer tant bien que mal et sur les feux desquels ils vont jeter de l’huile. Innocemment, l’air de rien, lâcheté après lâcheté, goujaterie après goujaterie. Nous, nous restons, parce que nous les avons choisis, parce que nous avons décidé d’avoir de l’affection pour eux. Et plus nous avons investi de l’énergie, moins nous voulons nous donner tort, et plus nous restons, plus il se crée de bons souvenirs qui donnent raison à nos illusions.
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Je n'arrivais pas à me défaire de lui, car j'avais vu le potentiel. Lui ne coupait pas court et je n'avais aucune envie de le faire...
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