Le commissaire Gorin, chef de groupe à la Crim' du 36, est à peine rentré de congés qu'il est convié par son supérieur à se rendre sur les lieux d'une "merguez". Un corps est découvert carbonisé, à côté duquel un vers d'un poème de
Victor Hugo consacré aux djinns a été tracé en lettres de sang. D'autres cadavres, entre Rome et Nantes, vont être retrouvés dans les mêmes conditions. Qu'avaient-ils donc en commun ? La piste va mener le commissaire Gorin, homme bourru, et le lieutenant Pensec, jeune chien fou, au coeur d'une association humanitaire dont l'Érythrée, petit État situé entre le Soudan et l'Éthiopie, semble jouer un rôle prédominant.
La Vengeance du djinn, deuxième roman de
Franck Hériot, n'est pas, comme on pourrait le penser, de
Lewis Caroll. Même si l'on passe un bon moment de lecture, on ne réussit pas à passer complètement de l'autre côté du miroir. Les aficionados de polars et autres thrillers noteront quelques incohérences au niveau lexical, ce qui n'est nullement dérangeant pour la compréhension de l'histoire. Au niveau de l'intrigue, qui captive rapidement le lecteur, on reprochera à l'auteur d'avoir peut-être manqué un peu de souffle sur la fin. le lecteur devinera assez facilement et un peu trop longtemps à l'avance le dénouement final, ce qui gâche légèrement un suspense que l'auteur aura réussi à maintenir jusque-là.
Dommage, parce que si l'on excepte quelques longueurs,
Franck Hériot possède un style agréable, et retranscrit avec talent les sentiments d'émotions et de souffrances.
Finalement,
La Vengeance du djinn, est un roman qui trouvera sa place dans la pile. Pas au-dessus, ni au-dessous. Juste au milieu.
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