Y'a pas à dire cet opus donne la banane, la pêche, la poire. Bref, une vraie salade de fruits aux bonbons de mon enfance (berlingots, krema et autres schtroumpfs bleus).
Dans ces pages, j'ai replongé à l'époque où à 3-4 ans, calfeutrée entre la couverture et mon biberon de chocolat chaud, j'attendais que ma mère m'habille pour l'école en regardant Colargol et Casimir. En passant par le club Dorothée, avec les chevaliers du Zodiaque et Ranma 1/2, les tortues ninja et Princesse Sara. Jusqu'à ces jours bénis d'adulescence, où la musique des génériques résonnaient à toute blinde dans la maison pendant les soirées, chansons hurlées avec un sourire resplendissant, extinction de voix à la clé *Capitaine flaaaaam tu n'es pas de notre galaxiiiiie, mais du fond de la nuiiiit Ca-pitai-ne Flam !!*
En bref, si vous aussi, vous regardiez Ca cartoon le dimanche soir et que vous aimez un tant soit peu les dessins animés, ce livre est une vraie bouffée de joie et respire les bons souvenirs. La présentation de chaque dessin animé est chouette avec le même schéma à chaque fois : un petit point sur la création et les débuts de diffusion, un point sur l'histoire et les personnages, une petite anecdote suprenante.
Sourire assuré à la lecture !
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Quel adulte n'a pas eu envie de se replonger dans ses souvenirs d'enfance, les dessins animés qui l'avaient marqué, fait rire et pleurer ? Ce livre est pour chacun d'entre eux. mais aussi pour ceux qui, comme moi, sont d'une génération plus récente et sont tombés amoureux de cette époque.
Un livre qui retrace les plus grands dessins animés classés par catégories, pour les petits et les grands, cet ouvrage fera renaître de vieux refrains ou des images perdues des mémoires!
Une petite histoire de chaque dessin animé présenté, assorti du nombre d'épisodes, de petits détails parfois inconnus, et des images marquantes font de ce livre une mine d'or à garder chez soi pour le regarde un soir de nostalgie enfantine....
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Goldorak doit probablement sa longévité au fabricant de jouets Bandaï qui a déjà élaboré des petits robots à l'effigie de Mazinger. Il commande ensuite au dessinateur Go Nagai un robot plus élaboré qui soit capable de marcher (ses jambes sont plus épaisses). De là nait Grendizer, le robot venu de l'espace, "Goldorak" en France.
"Pour la tête, explique Nagai, je me suis inspiré des chevaliers français du Moyen Âge, des templiers avec leurs heaumes et leurs visières, et des Vikings, dont j'ai repris l'idée des cornes; Quant au corps, il y a quelque chose du samouraï."
En 1979-1980, Goldorak est devenu le champion des produits dérivés toutes catégories confondues dans l'hexagone: stylos, chaussettes, figurines, bonbons, même soucoupes volantes à pédales, et bien sûr le fameux robot de 60 cm de Mattel, le "shogun jumbo" qui a provoqué des scènes d'hystérie dans les magasins dès Noël 1979. Un magazine bimensuel Goldorak lui était entièrement dédié et tira à 300000 exemplaires pendant plus de deux ans.
Candy Candy
Pour la première fois dans un dessin animé, nous pouvions suivre les aventures d'une héroïne de sa naissance à l'âge adulte dans tous les aspects de sa vie quotidienne. L'intrigue était fouillée et palpitante, les personnages attachants et profonds, leurs destins tragiques.
Toute une génération s'est identifiée à Candy en pleurant à chaudes larmes à chaque nouveau revers de fortune de la blondinette qui avait elle aussi la larme facile et grimpait dans les arbres en serrant fort son Capucin dans ses bras pour chasser sa tristesse.
Nous rentrions tous les soirs en nouss dépêchant pour ne pas rater un épisode. La suprématie de Candy sur toutes les autres héroïnes romantiques fut totale pendant une bonne dizaine d'années.
Gigi
Comment fonctionne le pendentif de Gigi? Chaque fois que Gigi fait une bonne action, son pendentif fait briller la couronne magique du pays imaginaire. Au bout de quatre scintillements, un joyau apparait dans la couronne. Une fois que Gigi aura ravivé les douze joyaux, Fenarinarsa rejoindra la Terre. Or Gigi meurt juste avant d'obtenir le dernier joyau: c'est aux humains de réaliser eux-mêmes leurs rêves..;
Une transformation que les garçons attendaient.
Les garçons étaient souvent plus attentifs que les filles à la scène de transformation de la petite Gigi en femme. Et pour cause: Gigi tournoyait nue! Certains confient même que ce spectacle a provoqué leurs premiers émois...
Lady Oscar
Rares sont les oeuvres qui ont jeté un pont entre les cultures de ces deux pays! La série, très renseignée sur la France, a amené une génération entière de Japonais - et surtout de Japonaises- à se passionner pour notre pays! Son auteure et réalisatrice, Riyako Ikeda, une des premières femmes auteures de mangas, était aussi titulaire d'une licence d'histoire obtenue à Paris! Son manga (intitulé Les Roses de Versailles (1972) en référence à Marie-Antoinette) puis sa série ont tant fait connaître la France au pays du Soleil Levant qu'elle a reçu le 11 mars 2009 la Légion d'honneur! Il est vrai que la série a provoqué une augmentation incroyable des voyages vers Paris et une nouvelle passion pour les cours de français!
Ulysse 31 est la première série française longue, c'est-à-dire composée d'épisodes de 26 minutes.
C'est aussi la première véritable coproduction franco-japonaise (entre la DIC et TMS). René Borg (souvenez-vous, celui qui a fait réaliser Oum le dauphin au Japon) est allé au Japon avec Jean Chalopin pour réaliser le pilote. Et c'est ensuite que Bernard Deyriès avec les Japonais qui réalisa la série.
Enfin, Ulysse 31 a été la première série à intégrer ce qui fit le succès mondial de la DIC: un concept et un merchandising à l'américaine.
Le 45 tours du premier générique interprété par Lionel Leroy se vendit à plus de deux millions d'exemplaires.
Florence Sandis était l'invitée du JT de France 2 pour présenter son livre BRISEZ LE PLAFOND DE VERRE