Comme le titre de ce volet l'indique, le roman est tourné sur la terre et son travail. Au fil des saisons et des crus, nous suivons les différentes récoltes en fonctions des saisons : les moissons (les différentes étapes, les fêtes ...), le papyrus avec toutes ses différentes utilisations possibles, les vendanges avec biensûr la mise au point des différents crus.
Ce roman est toujours sous le règne de la reine Tiyi qui dirige toute la politique et d'Aménophis III qui, à l'écart des dieux, des conquêtes et de la politique, bâtit. On en apprend un peu plus sur la personnalité de son fils cadet Aménophis.
Les aventures de Neby continuent en compagnie de Chounarta, la princesse babylonienne. La rencontre avec Penehesy reste un grand moment pour Neby.
A la fin de ce volet, Thoutmosis, le futur pharaon, meure au cours d'une chasse au fauve.
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A cette époque de la dix-huitième dynastie, le harem du temple constituait une énorme entreprise qui regroupait toutes les corporations de métiers auxquelles pouvaient prétendre des jeunes filles de hautes conditions que l'on destinait au service des divinités égyptiennes.
Chaque temple, même ceux de provinces dont l'importance se révélait de moins grande envergure que celui de Thèbes régi par le dieu Amon, avait son harem personnel que l'on recrutait parmi les filles de la plus haute noblesse.
L'Égypte, en ce temps là, n'allait que d'Assouan aux rives méditerranéennes, n'offrant qu'un long ruban d'eau qui ne permettait de cultiver que sur les bords du fleuve. C'est à peine si l'on pouvait s'en écarter de quelques coudées sans risque que son champs manquât d'eau.