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EAN : 9782848763767
297 pages
Philippe Rey (02/01/2014)
3.55/5   166 notes
Résumé :
Accueillie dans ce monde par une flopée d'injures, la petite Janie Ryan est vite projetée au milieu de cris, de fumées de cigarettes, de vapeurs d"alcool,mais aussi de beaucoup d'amour.

Dans une langue saisissante et originale, elle remonte à ses premiers jours pour nous raconter sa jeunesse écossaise, de centres d"accueil en HLM minables et autres bed and breakfasts douteux… Alcool, drogue, fins de mois difficiles et beaux-pères de passage : rien ne ... >Voir plus
Que lire après Tony Hogan m'a payé un ice-cream soda avant de me piquer mamanVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
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Version ultra-courte : reportez-vous à mon retour sur "Basse naissance" de la même auteure, supprimez les passages se rapportant à la vie actuelle de celle-ci et changez les prénoms. Vous aurez une critique de ce roman.
Version un (tout petit) peu plus élaborée : plus j'avançais dans ma lecture, plus je me disais que j'avais déjà lu tout ce qui est narré dans le récit. Mais en fait, c'est "Basse naissance" qui est un copié-collé de celui-ci, écrit quatre ans plus tard sous forme d'autobiographie. Ici on est soi-disant dans un roman, mais l'histoire est parfois au mot près la même, les personnages sont identiques, à part que la gamine se nomme Janie au lieu de Kerry, et que certaines périodes sont un peu plus développées, notamment la naissance.
Je me suis sentie flouée, parce qu'il m'aurait suffi d'en lire un des deux au lieu de perdre mon temps. L'auteure a sans doute ressenti le besoin de passer d'abord par une fiction pour raconter sa triste enfance-adolescence, et s'est sentie suffisamment forte quatre ans plus tard pour la réécrire en se l'appropriant, mais peut-être aurait-il été plus honnête d'avertir les lecteurs qu'il s'agit d'une seule et même histoire.
Pour dire deux mots de l'histoire en question, elle se déroule entre Aberdeen et d'autres villes d'Ecosse ou d'Angleterre, toujours dans des quartiers miteux et craignos, et relate les seize premières années de la vie de Janie entre sa mère paumée, les différents mecs de celle-ci et sa grand-mère peu affectueuse. le vocabulaire colle à l'ambiance, il est souvent cru et peu élaboré. La jeune Janie est souvent laissée à elle-même, et les choses ne vont guère s'arranger quand sa mère va épouser Doug qui a succédé au fameux Tony Logan du titre. Une petite soeur va compléter la famille, Janie va fréquenter l'école et se faire bientôt harceler, et à l'adolescence les choses vont partir en sucette, comme il était prévisible.
je suis un peu en colère, je pense que cela se sent dans mon billet, tant pis !
En fait, je pense qu'il faudrait que j'inverse les notes entre ce livre et "Basse naissance", mais comme je les ai lu dans le désordre (une fois de plus, je suis spécialiste !), tant pis, c'est celui-ci qui a pris !
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Enfance misérable mais illuminée par l'amour maternel
*
Connaissez-vous la série TV anglaise Shameless ? Cette série qui raconte le quotidien d'une famille de loosers dans une banlieue anglaise. Ici, vous avez le pendant littéraire.
Une réalité sociale bien marquée vue à travers l'enfance et adolescence de Janie (personnage de fiction mais fortement inspirée par la vie de l'auteure). Et ce témoignage se ressent très bien dans ces détails.
De plus, la période des années 80/90 est comme un souffle de nostalgie à travers la musique, la mode vestimentaire.
*
La voix est celle de Janie à la naissance.
Le fil se déroule de manière linéaire. Elle dépose là ses impressions, ses pensées brutes puis en grandissant, elle se rendra compte du dysfonctionnement de sa famille et combien la toxicité est immense. Un cercle vicieux qu'elle essayera de briser. Ne voulant surtout pas reproduire les travers de sa mère.
*
Un ton à la fois violent et tendre se dégage de ce récit. Il prend à la gorge, il émeut. La précarité de cette famille nucléaire est immense, l'insécurité plane à chaque moment de la vie de Janie. Violence conjugale, malnutrition (plutot malbouffe), incurie, puis plus tard la délinquance juvénile. Tels sont les thèmes forts qui marquent.
*
Mais il y a aussi tout cet amour vache entre une mère et sa fille. C'est vraiment poignant !
Un roman d'apprentissage au ton cynique que je vous recommande uniquement si vous avez le moral au beau fixe.
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À Aberdeen, dans un quartier populaire, la petite Janie nait dans une famille de femmes avec une grand-mère cassante et une mère fêlée, peu diplômée, dénigrée par sa mère comme par les hommes qui la maltraitent, une mère transmet à la petite Janie, le mythe d'un père américain, une rencontre sans lendemain. le seul repére masculin est Franckie, l'oncle, bien souvent à la dérive. Dans l'Ecosse des années quatre-vingt, la vie est difficile pour la mère souvent alcoolique et sa fille, menacée d'être placée par les servies sociaux. La mère défaillante, mais aimante, sous l'emprise de Tony Hogan son compagnon violent et après une ultime agression, décide de partir et d'améliorer ses conditions de vie. C'est le début d'une vie d'errance de Canterbury à la banlieue de Glasgow, dans des HLM, vivant de l'aide sociale, une période durant laquelle la petite Janie doit grandir, devenir forte, supplanter les carences de sa mère, être adulte alors qu'elle est encore qu'une enfant.

Tony Hogan m' a payé un ice-cream soda avant de me piquer maman est un quasi coup de coeur qui m'a plongée dans l'Ecosse et l'Angleterre des années Thatcher, une vie encore difficile pour les mères célibataires. C'est un roman âpre, quelquefois drôle avec des réflexions de la petite Janie, qui porte un regard mature sur sa vie et surtout sur celle de sa mère. Il y a beaucoup d'amour, mais également de violence dans les rapports dans les rencontres et les expériences vécues par la petite fille, puis adolescente qui se perd dans les liaisons d'un soir et doit s'adapter à l'environnement difficile de la pauvreté.
Un roman d'apprentissage picaresque dans lequel se mêle misère et lyrisme, dans un langage fleuri, justifié et souvent drôle.
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Bienvenue au pays de la loose ! Grossesse non désirée, fille-mère, accros au bingo, quartiers craignos, femme battue et harcèlement au collège, tout est là ! Ce roman sent la frite grasse, les murs imprégnés d'urine, on y voit presque les bagnoles brinquebalantes, les seringues et canettes abandonnées, la décrépitude des corps.
Pourtant, point d'apitoiement : le ton enlevé, délicieusement cynique de la narratrice fait de ce roman quasi social un roman d'apprentissage tendre et violent à la fois, aux relents de bière éventée et de mauvaise haleine matinale, sur un énorme matelas d'amour non-dit, filial, presque bestial, simple de naturel. Car cette mère paumée, qui trimballe sa puis ses gosses de bouge en bouge, qui fait la queue pour percevoir ses allocs, a quelque chose de touchant. On voit son corps lentement se faner au fil des pages, usé de pauvreté, de dépression et d'alcool, mais chaud de l'amour pour ses filles.
L'ambiance britannique de ce roman séduit, tout sonne juste et déglingué. Cela m'a fait penser à "Courir avec des ciseaux" ou à la série "Shameless" : réalité sociale glauque à souhait, gens abîmés mais propos juste et net, qui fait de ce roman un excellent moment de lecture très humaine.
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Kerry Hudson fait mouche du premier coup. C'est aussi simple que ça.

C'est l'histoire de Janie Ryan, de son enfance illuminée de faux espoirs, de son adolescence bouillonnante d'incompréhension et de conflits passionnés avec sa mère. C'est dans un décor noir et dans une atmosphère de précarité profonde que cette fille se trouve brinqueballée. Elle déménage d'appartements miteux et insalubres, à des chambres d'hôtes rudimentaires et à des HLM pourris.

Cela n'a rien de très rassurant. Les pronostics de son avenir deviennent improbables. Par contre, la ténacité pourrait enlever cette petite très lucide, au tempérament impulsif, vulgaire et comique, sans aucun doute la copie conforme de sa mère, d'un scepticisme latent vers une liberté plus éclairée. le lecteur rencontrera des personnages attachants et énervants ainsi qu'une relation mère-fille puissante et explosive.

Avec le temps, Janie passera de l'enfant fidèle au coeur gros comme ça, prête à donner tout l'amour à sa mère en toutes circonstances, faisant l'impasse sur les promesses d'un monde meilleur, capable de donner sans retour ; à l'adolescente révoltée, désabusée, perdue, en conflit permanent avec le monde qui l'entoure où elle se cherche une place alors que sa mère s'enfonce dans l'absence, totalement déprimée.

Janie trouve une échappatoire dans les sorties, les beuveries, les premières expériences sexuelles et les risques que cela comporte. Elle est pointée comme une pute, une freak (= monstre humain, hippie, marginal), devenue l'objet de railleries mesquines, de provocations et d'humiliations répétées (dans l'actualité cela rappelle le suicide d'adolescentes victimes de tels comportements injustes et inacceptables).

Pour les nostalgiques d'une époque, le lecteur appréciera en plus que Janie soit bercée par la musique des années ' 80 (Rem, Coolio, Blur, Ace of Base, Oasis…), qu'elle préfère le côté indie que gothique (genre auquel appartient sa meilleure amie), car elle ne se considérait pas assez malheureuse pour le devenir (p245), qu'elle trouve du temps pour se réfugier en bibliothèque (touchée par l'Attrape-Coeur de Salinger par exemple) dans laquelle les récits lui permettent de continuer à espérer, de dénicher l'espoir d'un ailleurs où elle pourrait s'auto réaliser.

Elle doit partir. Elle le voudrait, mais il lui faut couper le cordon maternel. Seulement alors, elle pourra s'aventurer dans son univers dont elle ne sait pas de quoi il sera fait, mais dont elle est certaine qu'il sera hors de l'Écosse (Aberdeen), hors des cités difficiles anglaises, et que cela commencera à Londres.
Un beau mélange, ne trouvez-vous pas ?
Kerry Hudson casse le style autobiographique pour une histoire romancée et pour offrir un récit à la fois poignant, à la fois triste, mais pas martyrisant, à la fois amusant, amoureux et surtout, c'est un immense arc-en-ciel de sentiments forts. Un beau résultat dont l'écriture est quelque part une partie du renouveau tant recherché par la jeune Janie. Il est probable qu'une suite arrive…
Ce bouquin se lit sans accros, sans étouffements, un récit appuyé par une écriture fraîche, fluide et passionnée.

Merci Phillippe Rey Éditions et l'Agence Anne & Arnaud pour cette belle découverte.

Extrait :
Deux semaines après, l'aide sociale envoya un inspecteur vérifier si maman n'avait pas menti sur le fait que son mari nous avait quittées, parce que, apparemment, beaucoup de gens faisaient ça pour grappiller quelques livres. L'inspecteur parut triste de ne pas trouver Doug caché dans les toilettes ou sous le lit, et de constater qu'il avait vraiment pris le large.
« Et je vois ici, madame…
— C'est mademoiselle maintenant, mademoiselle Ryan.
— Bien. Je vois, mademoiselle Ryan, que vous avez aussi demandé une aide exceptionnelle à cause du vol de votre porte-monnaie ? Des semaines bien difficiles pour vous, ma pauvre, et avec un nouveau-né en plus. »
Maman mit les mains sur ses hanches et avança les coudes.
« Oui, c'est pas facile. Mais qu'est-ce que je peux dire ? La petite fait des crottes d'enfer et c'était pas vraiment le genre d'homme à changer les couches. » (p170)
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
La couverture nous offre un très gros plan saisissant : un morceau de manège de fête foraine et un requin en baudruche, à la tête patibulaire. Elle est à l'image du roman où Janie Ryan, le personnage principal, nous raconte son parcours de sa naissance à son départ pour Londres. Le lecteur est comme dans une grande roue, partagé entre le plaisir et l'envie de vomir. Kerry Hudson s'inspire de sa propre enfance pour nous livrer cette tranche de vie, pleine de rires et de larmes, de frites surgelés et de vêtements achetés chez Oxfam .L'Ecosse qu'elle nous présente n'est pas celle des Highlands et des biscuits du Prince Charles. Elle nous amène dans les cités ghettos où de nombreuses familles font la queue le lundi matin pour percevoir une allocation, souvent la seule source financiaire "légale" du foyer. Iris, sa mère, la met au monde dans une bordée de jurons. Janie est le seul souvenir qu'elle ramène de sa courte installation à Londres.Il semblerait que les femmes Ryan soient condamnées à voir leurs rêves d'émancipation brisés par des grossesses précoces. Janie va connaître dès ses premiers jours l'errance qui caractérisera son enfance. Iris, hébergée par sa mère, se fâche avec celle-ci et quitte l'appartement en pleine nuit, en chemise de nuit sous son manteau, avec Janie dans un moïse sur son landeau. Direction un foyer pour femmes en détresse... Ce foyer sera suivi d'une succession de B&B pour personnes précaires, de HLM miteux dans des quartiers difficiles. A chaque nouveau départ, parfois à la cloche de bois, Iris est persuadée que tout ira mieux. Elle change de logements, elle change d'homme aussi mais ne tombe jamais sur le bon numéro, de Tony Hogan, un dealer violent au physique de petite frappe à Doug, plus débonnaire mais flemmard et alcoolique.

Janie, la narratrice, nous montre ce monde de misère à hauteur de nourrisson, d'enfant puis d'adolescente. Sans point de comparaison, elle ne souffre pas de son milieu social. Elle s'émerveille d'un rien, de vieux rideaux orange dont elle se drape, de mini-boîtes de corn-flakes dans un B&B, de jouets de seconde main, d'un lit douillet où elle est blottie contre sa mère. L'arrivée de Tony Hogan introduit la violence dans cette vie déjà difficile. Janie est même confiée un temps aux services sociaux et dans un centre découvre auprès de Nell, la responsable, ce que peut (doit) être une mère : une personne qui pose un cadre, impose des règles de bon sens et vous donne ce sentiment indispensable d'être protégée.

Iris récupère Janie mais celle-ci a découvert qu'une autre vie était possible, sans alcool, sans cigarette, sans cri, sans insulte. Janie grandit et l'auteure nous décrit sans jamais tomber dans le pathos un quotidien marqué par le manque. La famille s'agrandit avec l'arrivée de Tiny, sa petite soeur, la fille de Doug. Le clan Ryan, Iris et ses deux filles, mène sa barque par tous les temps, essuyant la dépression de la mère, l'adolescence chaotique de Janie marquée par la drogue et le sexe. La bibliothèque, la lecture, l'école vont permettre à la narratrice de prendre du recul par rapport à son existence. Cette distance qui va s'instaurer entre elle et sa mère se fait dans la douleur car si Iris aime "mal" ses enfants, elle les aime pourtant de toute son âme. Janie va devoir faire des choix pour ne pas reproduire le schéma familial...

Ce roman, semi-autobiographique, se lit d'une traite. Bien loin des clichés sur les laissés-pour-compte de la société, nous nous prenons en pleine figure ces vies "bancales". Pas de jugement manichéen pour ces existences montagnes russes avec ses hauts et ses bas.

Un "témoignage" fort !
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Des années plus tard, on me raconta cet épisode à la manière d’une histoire drôle pour me mettre en garde contre le fameux caractère des femmes Ryan, mais au moment où maman rassembla son courage pour sonner à la porte, il n’y avait rien de drôle, rien du tout, chez cette femme tremblante de vingt ans en chemise de nuit et manteau, avec un bébé qui hurlait dans le landau à côté d’elle.
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- T’es toujours la même Irène Ryan, tu changeras jamais. L’avorton de la portée, le mouton noir. Tu fous le camp à Londres et tu te fourres dans je sais pas quoi. Tu traînes avec un Ricain qui pense qu’à te plaquer le plus vite possible. T’as toujours été tarée, mais j’ai jamais écouté les ragots, je gardais la tête haute et c’est pas pour ça que j’t’ai aimée”. Le dentier de mémé sortit de sa bouche et elle le remit en place d’un coup sec. ”T’as jamais été une vraie Ryan, t’es rien de mieux qu’un coucou qui s’incruste dans le nid”.
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Beth n'aimait pas trop montrer ses sentiments, mais je savais qu'elle était triste elle aussi à mesure que les journées se rafraîchissaient. Cet été là, nous étions plus proches l'une de l'autre que de nos familles et nous nous sentions davantage chez nous à la plage qu'à la maison.
On allait à la plage manger des glaces et des cornets de frites, prendre le soleil enduites d'huile pour bébé. On y retrouvait les autres freaks, et on allait, torchés, sous Britannia Pier pour baiser n'importe comment avec de touristes qui reprenaient le car le lendemains et rentraient chez eux. On se moquaient de leurs queues pas vaillantes ou des drôles de bruits qu'ils faisaient en pleine action.
Pendant ces six semaines, on apprit à tout connaître l'une de l'autre sans même le chercher. À la fin de l'été, j'avais une marque rouge sur le nez que le fond de teint n'arrivait pas à masquer et Beth avait des nausées le matin.
On savait toutes les deux qu'on ne vivrait plus jamais un été comme celui-là.
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Maman comprenait l’importance des livres pour moi.
– T’es tellement intelligente. Ça doit venir de ton père. Il adorait la poésie.
– Et la gnôle.
– Et la gnôle, oui, mais t’es assez intelligente pour prendre les bons côtés et laisser le reste, Janie.
Mais je n’ai jamais su si c’était vrai et, à part maman, ces deux bibliothécaires étaient les seuls à comprendre la quantité d’espoir qui s’accrochait à ces livres.
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Videos de Kerry Hudson (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Kerry Hudson
Au programme de cet épisode, deux livres, écrits par des femmes (oui, oui, il y en a plus que vous ne le pensez) et qui traitent de la figure maternelle dans leur vie. A travers le deuil avec "Les falaises" de Virginie Dechamplain (éditions La Peuplade) et à travers une enfance mouvementée et chaotique avec "Basse naissance" de Kerry Hudson (éditions Philippe Rey)
Générique et sound design : Gampopa
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