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Miss Silver tome 19 sur 32

Claude Bonnafont (Traducteur)
EAN : 9782264025548
319 pages
10-18 (12/10/1999)
3.61/5   61 notes
Résumé :
La chambre de Herbert Whitall offre une vision de cauchemar au petit matin : l'homme a été poignardé durant la nuit à l'aide d'une dague d'ivoire laissée au pied du lit.
Miss Silver s'avoue quelque peu désorientée. Elle sait bien sûr que Lila Dryden, qui devait devenir sa femme, nourrissait pour lui en secret une haine féroce, toutefois, ce crime ne saurait lui profiter. Mais qu'en est-il de ses proches ? Avec seulement des débuts de réponses et quelques maig... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Dix-neuvième enquête mettant en scène Miss Silver.


Le livre commence par le réveil de Bill Waring. Après un mois de coma, celui-ci se réveille à l'hôpital suite à un déraillement de train aux États-Unis. Il n'a qu'une idée en tête : retrouver sa fiancée, Lila Dryden. Seulement, cette dernière est une femme facilement influençable... Poussée par sa tante, Lia est sur le point d'épouser Herbert Whitall dans quelques jours. Sa tante désirant la tenir loin de Bill, décide de se rendre avec sa nièce à la campagne, dans la maison de Herbert.

Cet Herbert Whitall n'est pas apprécié dans la région... ni par Lila, à qui il fait peur. Cet homme est certes immensément riche, mais son plaisir est de posséder ce que les autres convoitent... à défaut, détruire l'objet convoité. Lila lui plaît puisqu'elle ressemble aux statues d'ivoire qu'il collectionne.

Après un repas avec des amis, tout le monde part se coucher. Seulement Bill a entre-temps retrouve la trace de Lila et réussit à lui transmettre un message dans lequel il désire lui parler et lui donne rendez-vous. Cette même nuit, Lila est retrouvée dans le bureau de Herbert Whitall, la robe maculée de sang et le couteau dans la main... À VOUS DE DÉCOUVRIR LA SUITE


Nous retrouvons ici les fondamentaux qui ont fait le succès de Patricia Wentworth avec un meurtre dans une pièce, de nombreux suspects dans la maison, des alibis et mobils à foison et des histoires d'héritage et de secrets en pagaille.


L'intrigue ne paie pas de mine. le méchant Herbert Whitall est mort et, n'en déplaise à la police... personne .. même le lecteur ne le regrette ^^ Seulement, comme toujours avec ce genre de série à plusieurs tomes, les effets pour développer l'intrigue sont les mêmes... Cette intrigue a déjà été proposée sous une autre forme dans un ou deux autres volumes précédents... on change juste les personnages, on brode un peu l'intrigue et hop... c'est terminé. Pas de suspens sauf le défilement des différents coupables au fur et à mesure que se resserre la plage horaire où le meurtre a pu être commis.


Côté personnages... Franchement, plus stéréotypés et attendus, ce n'est pas possible. Nous avons la cruche pas très débrouillarde Lila qui ne peut prendre la moindre décision. Tout lui fait peur même le fait de penser !!! Sa tante est une manipulatrice incroyable qui tente par tous les moyens de tout contrôler. Ne parlons pas non plus du Ray Fortescue, la jeune femme transie d'amour pour Bill Waring, l'ex-fiancé. Bref, une panoplie de personnages mais tous "clichés" et sans réalisme.
Miss Silver comme toujours n'enquête pas... elle passe son temps à tricoter et papoter... Elle fait tout le travail sans trop bouger. Les policiers sont des personnages secondaires, voire tertiaires, puisqu'ils ne sont là que pour lui donner la réplique.


Bilan de cet ouvrage : une enquête digne de Patricia Wentworth. Lu indépendamment des autres tomes, ce livre peut paraître inédit, mais les thèmes abordés ont déjà été utilisés dans les précédentes enquêtes. Nous sommes dans la répétition, dans la redite mais.... soyons francs, c'est plaisant à lire même si ce n'est pas du grand policier.
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Miss Silver fait décidément partie de mes détectives préférés. Discrète comme une petite souris mais vive et industrieuse, elle parvient toujours à démasquer les plus vicieux des meurtriers.

Et ici, ce n'était pas gagné d'avance ! Patricia Wentworth est parvenue à me perdre totalement parmi ses personnages, qui ne sont pourtant pas nombreux, puisqu'on se retrouve dans une sorte de huis clos à Vineyards, la propriété de Herbert Whitall, la victime.
Mais ce polar fourmille de détails, les réflexions de Miss Silver sont nombreuses et ses conversations avec Frank Abbott, son "complice" habituel, ponctuent le récit. Tout cela fait que l'on perd parfois le fil de l'intrigue et, à mon avis, c'est totalement voulu par l'auteure, qui parvient ainsi à endormir notre méfiance envers certains personnages...

Et, puisqu'on parle des personnages, autant l'avouer tout de suite : certains des protagonistes de ce polar sont absolument imbuvables. Lila Dryden, la jeune fille en détresse héroïne de l'histoire (puisque c'est un peu "grâce" à elle que tout commence) figure parmi ceux-ci. Pour parler franchement, Lila peut, sans aucune difficulté, figurer au palmarès des personnages féminins les plus cruches. Timide, balbutiante, innocente, 4 ans d'âge mental et somnambule par dessus le marché, Lila m'a agacée. Sa cousine / meilleure amie, Ray Fortescue (il s'agit bien d'une jeune fille malgré le prénom à consonance masculine) est bien plus agréable mais malheureusement pas très présente au fil des pages (Lila non plus, heureusement).

La psychologie des personnages est donc bien développée par Patricia Wentworth. Peut-être trop à certains moments, car j'ai trouvé certaines réflexions concernant les différents habitants de Vineyards prend parfois le pas sur l'enquête et gagneraient à être légèrement raccourcie.

A part quelques longueurs, donc, je n'ai rien à reprocher à ce polar très "cosy". Comme d'habitude avec Patricia Wentworth, l'ambiance est le gros point fort de cette enquête de Miss Silver et c'est avec plaisir que je me suis replongée dans les enquêtes de cette sympathique vieille dame.
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La dague d'ivoire est le vingt-deuxième roman traduit aux éditions 10/18. Il met en scène l'héroïne fétiche de Patricia Wentworth : Miss Silver. Autant dire que les points communs avec Miss Marple sont assez nombreux : comme elle, elle vit dans un petit village, comme elle, elle est vieille fille, comme elle, cette passionnée du tricot semble inoffensive, comme elle, elle a un don certain pour observer ses semblables et percer à jour la nature humaine. Les différences s'arrêtent là cependant : Miss Silver n'est pas une détective amateur, elle a fait de cette passion son second métier (elle était professeur), et a acquis une solide réputation, ce qui fait que Lady Sybil Dryden va l'engager pour tenter d'innocenter sa nièce.
Certes, l'intrigue est très longue à se mettre en place : le crime n'a lieu qu'au tiers du roman. C'est parce que l'auteur a pris la peine de dépeindre soigneusement le milieu dans lequel le crime va avoir lieu, et de dresser un portrait précis des personnages et des liens qui les unissent. le coupable ne sera ainsi pas un parfait inconnu. L'enquête progresse à pas feutré, prenant soin d'examiner chaque indice, chaque preuve, afin d'éliminer peu à peu les suspects, et de resserrer l'étau autour du coupable, qui croyait avoir agi en toute impunité.
Les amateurs de suspens haletant seront déçus. Pour ma part, j'ai beaucoup apprécié ce roman à l'intrigue soignée et aux personnages nettement caractérisés, où chaque détail fait sens. Ceux qui aiment découvrir les moeurs d'une époque (l'Angleterre de l'après Seconde Guerre mondiale) apprécieront, les amateurs de belles histoires d'amour contrariées aussi.
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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Nouvelle enquête de Miss Silver au sein du domaine de Vineyards.
Herbert Whitall est mort dans son bureau, une dague d'ivoire plantée dans le corps. A ses côtés, sa future épouse Lila Dryden couverte de sang et hagarde... L'homme était riche mais trop ambitieux pour être vraiment très aimé... Qui l'a tué? Sa future épouse Lila Dryden, présente à ses côtés, couverte de sang et hagarde? Son neveu, héritier de la fortune mais qui semble avoir un alibi? Sa secrétaire? L'ex fiancé de Lila que la disparition a permis de remplacer?...
C'est dans ce contexte que Miss Silver arrive pour lever le voile sur tout cette affaire. Elle saura faire parler les plus timides et récalcitrants et sera très vite rejointe de ses acolytes policiers, l'inspecteur Abbott puis le commissaire Lamb.
Un roman sympathique et divertissant qui nous plonge dans une Angleterre du milieu du siècle dernier, c'est plaisant.
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So British, agréable à lire en vacances.
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
— [...]vous dites que, dans l’affaire présente, il ne manque rien. Je ne peux être d’accord avec vous sur ce point.
— Vraiment ? Et que pensez-vous qu’il manque dans cette maison ?
— La vérité, Mr Haile.
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Il faut que tu viennes à notre secours. Personne ne sait qui l'a tué mais Lila était sur les lieux. Je ne veux pas dire à l'heure du crime, mais ce devait être peu après. Adrian dit qu'elle avait une crise de somnambulisme . Nous craignons qu'elle ait touché la dague par ce qu'elle avait du sang sur une main et sur sa robe.
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Elle n’aurait pas aimé vivre longtemps dans un tel luxe mais, pour le moment, elle jouissait pleinement de son lit, équipé d’un excellent matelas à ressorts ensachés et d’un ravissant édredon, doux et léger. Elle appréciait aussi beaucoup la température égale de la demeure qui contrastait agréablement avec l’atmosphère glaciale de la majorité des propriétés de campagne, victimes de systèmes de chauffage antédiluviens et des nouveaux impôts. Forte d’une longue expérience, elle ne partait jamais pour la campagne sans s’être munie du nécessaire. Elle se changeait toujours pour le dîner et portait alors sa robe de soie, numéro un de l’été précédent; mais, la soie n’étant pas une protection contre les courants d’air, elle enfilait par-dessus une jaquette de velours noir, garnie d’un col de fourrure
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Elle aurait préféré un tissu plus doux et plus blanc, mais c’était au moment où elle devait épouser Bill Waring. Elle n’aimait vraiment pas le satin épais et lourd, choisi par tante Sybil. Il lui rappelait la statuette d’ivoire de la collection de Herbert Whitall. Il l’avait sortie de la niche pour la poser sur la cheminée afin que tout le monde puisse la voir et dise qu’elle lui ressemblait. Lila détestait cette statuette. Elle était très vieille. Elle avait horreur d’entendre dire qu’elle ressemblait à une chose vieille de milliers d’années. Elle avait l’impression que... En fait, elle n’aurait pu dire quelle impression elle ressentait mais elle ne l’aimait pas.
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Les hommes sont beaucoup plus sentimentaux que les femmes, vous ne croyez pas? J’ai beaucoup d’affection pour Lila, évidemment, mais je n’ai pas vraiment l’impression qu’elle soit mon enfant. Nous nous sommes mariés quelque temps plus tard. Il avait gâté Lila de façon réellement absurde, il lui avait tout passé. J’ai fait de mon mieux pour contrebalancer cette attitude mais ce sont les jeunes années qui comptent. Ce mariage aurait réformé son caractère: un homme plus âgé sur lequel elle aurait pu s’appuyer et une sécurité complète du côté financier. Je n’ai jamais rencontré personne qui soit moins armé que Lila pour se battre contre le monde.
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